Préparation accélérée aux oraux : plus que 2 places avant la clôture des inscriptions

Préparation accélérée aux oraux : plus que 2 places avant la clôture des inscriptions

Comme nous vous l’avons annoncé, suite au succès que nous avons rencontré depuis l’ouverture de la PREPARATION ACCÉLÉRÉE AUX ORAUX, il ne nous reste plus que 2 places avant la clôture des inscriptions. Nous limitons les effectifs à 25 étudiants pour cette formule afin d’assurer un suivi optimal et un encadrement personnalisé.

En effet, nous proposons un accompagnement sur mesure, adapté et personnalisé. Afin d’assurer des oraux individuels de qualité à chacun, nous limitons le nombre de candidats. Ainsi, si vous êtes convaincu par notre structure, nous vous invitons à procéder à votre inscription.

De ce fait, si vous souhaitiez préparer votre sélection d’entrée en CFUO avec e-orthophonie*, merci par avance de prendre en compte ces informations lors de l’envoi de votre dossier ou de votre inscription en ligne.

N’hésitez pas à nous contacter par mail à admin@e-orthophonie.fr pour réserver votre place !

A bientôt sur e-orthophonie* !

 

DECOUVRIR LA PREPARATION ACCÉLÉRÉE AUX ORAUX

 

La gamifiction : un recours pour les troubles du langage

La gamifiction : un recours pour les troubles du langage

Le recours positif à la gamification

L’aphasie atteint les patients victimes de troubles du langage après un AVC, un traumatisme crânien voire une tumeur cérébrale. Afin de leur permettre de se « réapproprier le langage », l’orthophoniste Guénaëlle Brunet-Rio a travaillé en association avec Alexandre Boulmé, un startuper. Ensemble, ils ont conçu l’application Gong.

Le jeu pour faciliter l’expression

D’après Alexandre Boulmé, la gamification ouvre la voie à une meilleure accessibilité dans l’usage des outils numériques. En effet, il arrive que l’orthophoniste rencontre des difficultés dans la mise en place des outils de communication traditionnels. Quant au patient, il fatigue vite quand les circuits cérébraux sont sollicités pour permettre leur régénération. Ainsi, l’usage d’une tablette devient compliqué face à ces obstacles.

Afin de contourner le problème, Alexandre Boulmé a simplifié la démarche en mettant l’accent sur l’évolution au pas à pas. Ainsi, il fait appel à des indicateurs et des défis concrets, au quotidien. Cela porte par exemple sur le fait d’aller chez l’épicier pour acheter une boîte de conserve.

Sur l’application Gong, on reprend les mêmes règles que sur un jeu vidéo traditionnel. Plusieurs profils de joueurs sont présents. Ainsi, le joueur social va être plus ouvert aux interactions. Quant au joueur autonome, il va prioriser les challenges personnels. Enfin, le joueur téméraire va apprécier les nouveautés. En outre, les familles et les amis du patient atteint d’aphasie peuvent accéder à une communauté en ligne. Les échanges vont cibler l’éducation, les progrès ainsi que les soucis de leur patient.

Une formation dédiée aux orthophonistes

De leur côté, les fondateurs de l’outil Gong ont assuré la formation d’une centaine d’orthophonistes. Une version réactualisée de Gong a récemment vu le jour. En effet, Alexandre Boulmé cible la formation professionnelle des orthophonistes à la base. Par la suite, les familles seront sollicitées via un abonnement mensuel de 30 € remboursé par les MDPH ou Maisons Départementales des Personnes Handicapées.

Dans un futur proche, des opportunités seront possibles dans le domaine des assurances, des mutuelles et des groupes de l’univers de la santé. Ainsi, le mix gamification-rééducation devient un atout santé majeur pour faire reculer les méfaits de l’aphasie.

 

J-3 avant notre 3ème session de VisioTD !

J-3 avant notre 3ème session de VisioTD !

Rien ne remplace l’avis d’un expert ou l’accompagnement sur mesure d’une équipe dédiée. Nous proposons donc des séances de TD en visioconférence par groupe de 10 maximum : nos VisioTD.

Nous vous offrons un moment privilégié pour venir poser vos questions sur les épreuves orales et sur les pièges à éviter.

Cette nouvelle séance sera l’occasion de vous expliquer la place du psychologue dans les oraux d’admission et quel est son rôle. Il s’agit d’un temps exclusivement dédié à vous et à vos remarques. Alors profitez pleinement de cette formidable opportunité de relativiser la présence d’un psychologue lors de vos oraux pour affronter sereinement les épreuves d’admission.

Rejoignez-nous 😉 !

 

Le « mewing » : que faut-il en penser ?

Le « mewing » : que faut-il en penser ?

Les vidéos de « mewing » se multiplient sur internet avec une promesse alléchante : restructurer le bas de notre visage affaissé ou fuyant. Le tout, grâce à une méthode toute simple de replacement de la langue. Explications et mise au point avec l’orthophoniste Sylvie Drai-Jacquin.

Le « mewing » est adapté de la technique de repositionnement de la langue (normal tongue posture) théorisée par John Mew, orthodontiste britannique né en 1928. En étudiant l’impact environnemental sur l’évolution de notre mâchoire à travers les siècles, Mew observe que l’appétence humaine pour les aliments mous et cuits a affaibli la musculature des mâchoires ainsi que la structure de maintien du visage à partir des pommettes. S’ensuit une fuite de la mandibule (mâchoire inférieure) et une avancée du maxillaire (mâchoire supérieure) qui empêche l’occlusion dentaire (c’est à dire l’emboîtement des dents du haut et du bas).

En effet, ce type d’alimentation incite à perpétuer la déglutition primaire qui correspond à la succion infantile, et consiste à pousser la langue vers les mâchoires pour permettre la tétée. Lors de l’apparition des dents et du passage à une nourriture solide, la succion, devenue caduque, fait place à la mastication. Ce mécanisme qui permet la déglutition et la pré-digestion des aliments étant contrarié par le mouvement de va et vient horizontal de la langue, celle-ci va désormais se plaquer sur le palais pour permettre la mastication. Ce placement de la langue correspond au passage de la déglutition primaire à la déglutition secondaire.

Si cette étape est négligée, du fait d’une nourriture trop molle ou d’aliments avalés « tout ronds », la déglutition primaire, au lieu d’être inhibée, va se perpétuer et entrainer un déplacement des dents du fait des pressions continues de la langue lors de la déglutition. La bouche aura tendance à rester ouverte et à être utilisée à la place du nez pour respirer, entraînant une mauvaise posture des épaules (voûtement).

Le « mewing » consiste à rééduquer le placement de la langue (qui doit être plaquée au palais) lors de la déglutition et même au repos) pour muscler les mâchoires, assurer une bonne assise au dents, les réaligner et rééquilibrer l’axe pommettes-mâchoires-menton. D’où son succès sur Internet où cette méthode revisitée promet de redonner à tout un chacun un visage harmonieux et tonique.

 

 

Quel impact notre façon de déglutir a-t-elle sur nos dents ?

Sylvie Drai-Jacquin : La langue est un organe composé de 17 muscles (organe de la phonation, de la déglutition et de la mastication ). On déglutit entre 1700 à 2000 fois par 24 heures. La déglutition primaire ou infantile est normale chez le nourrisson et le très jeune enfant, favorisée par la succion d’un doigt ou de la tétine avec interposition linguale entre les arcades du haut et du bas (à la langue s’avance à l’endroit où les dents apparaissent). Puis on passe à la déglutition secondaire entre 3 et 7 ans avec la mise en place des canines et des incisives. La persistance de la déglutition primaire, au delà de cet âge s’appelle déglutition atypique et entraîne la malformation des arcades dentaires, des mâchoires et des troubles de la prononciation. Elle peut aussi favoriser le déchaussement des dents chez l’adulte. Cette déglutition doit être rééduquée le plus tôt possible.

En quoi consistent les exercices ?

S. D-J. : Lors de la déglutition secondaire, la langue ne touche pas les dents de devant. La rééducation consiste donc à acquérir ces automatismes en s’exerçant tout d’abord devant un miroir : cette déglutition se fait en prenant une gorgée d’eau et en sentant la pointe de la langue au palais sans contact avec les dents de devant et les lèvres fermées sans crispation : on répétera l’exercice plusieurs fois et le patient devra le faire quotidiennement à la maison. On travaillera dans un second temps avec un aliment semi liquide (compote) pour travailler la mastication avec le contrôle de la langue en permanence. Le patient doit également apprendre à positionner la langue derrière les dents du haut sans les toucher, pour les consonnes suivantes : T D N L GN (son gneu). Enfin, on fait prendre conscience de la position linguale au repos : la langue, en effet, doit être en ventouse au palais et les lèvres fermées pour favoriser également la respiration nasale. La posture générale doit être vérifiée et travaillée également si cela est nécessaire . Cette rééducation est la même pour un enfant de 7 ans que pour un adulte. Le patient doit aussi se débarrasser du tic suivant : le léchage des lèvres. L’orthophoniste doit aider le patient à acquérir ces automatismes. Pour cela il a besoin de sa motivation et de sa coopération.

Lorsque les dents se sont déplacées, cette pratique suffit-elle à corriger leur position ?

S. D-J. : Non, absolument pas. Le traitement orthodontique est indispensable pour la correction des anomalies dentosquelettiques. Mais pour assurer la stabilité définitive du traitement, la rééducation orthophonique est nécessaire. Par la rééducation, l’orthophoniste fait prendre conscience de la langue au patient. La rééducation doit démarrer avant tout traitement orthodontique pour que le patient apprenne à positionner sa langue. Lors du retrait de l’appareil dentaire ou des bagues, il est nécessaire de refaire une ou deux séances de contrôle et pour s’habituer à de nouvelles sensations sans être tenté de toucher ses dents avec sa langue (et ne pas risquer de les déplacer à nouveau). Cette rééducation bien menée peut être réalisée en 4/5 séances si le patient est conscient de l’importance de celle-ci. Bien sûr, le nombre de séances peut être plus important. Le travail de l’orthodontiste et celui de l’orthophoniste se complètent au bénéfice du patient.

 

L’oral du concours d’orthophonie : nos conseils pour réussir 💪🏻 !

L’oral du concours d’orthophonie : nos conseils pour réussir 💪🏻 !

A cette époque de l’année, l’oral des concours vous semble loin mais reste très présent dans vos têtes. De nombreuses personnes font malheureusement l’erreur de se consacrer exclusivement à la conception de leur dossier Parcoursup et ne s’attellent à l’oral qu’après avoir reçu leur convocation aux épreuves d’admission. Terrible et fatale erreur, surtout avec les nouvelles modalités d’admission ! Voici nos conseils pour réussir :

  1. Pour plusieurs écoles d’orthophonie, la note de l’oral vaut autant et parfois même plus que la note du dossier. Donc, même si le temps à y consacrer n’est pas du tout équivalent, il ne faut absolument pas négliger son poids dans la note globale, et donc dans l’admission.
  2. Etre capable de mettre ses atouts en lumière, de les argumenter, de les mettre en valeur afin de briller au milieu de tous les autres candidats, est une chose difficile et nécessite d’y réfléchir le plus tôt possible.
  3. Les résultats d’admissibilité et les oraux vont s’enchaîner très rapidement. De ce fait, envisager de commencer la préparation de l’oral au dernier moment est utopique et plutôt périlleux. Commencez dès maintenant, tranquillement mais sûrement, en vous interrogeant sur le métier d’orthophoniste, son champ d’investigation mais aussi sur votre motivation et votre choix d’orientation professionnelle. Mieux vaut s’échauffer, progresser étape par étape et atteindre la ligne d’arrivée, plutôt que sprinter à la fin, sans entraînement, et se tordre la cheville. Organisez une préparation à l’oral dans votre planning hebdomadaire. Que vous suiviez une préparation ou que vous ayez choisi de vous préparer seul, il faut prendre du temps pour faire cette introspection et ce travail de recherches :
    • établir la liste des CFUO et se renseigner sur le contenu des différentes épreuves d’oral,
    • se renseigner sur ce qu’est l’orthophonie, son histoire, ses lieux d’exercice, son entourage professionnel. Ces recherches vous aideront à vous conforter dans votre choix, à conserver votre motivation intacte et surtout à montrer au jury que vous n’êtes pas là par hasard,
    • préparer à l’écrit votre présentation et l’exposé de vos motivations (études, famille, loisirs, jobs étudiants, défauts, qualités, raisons de votre choix…). Qu’est-ce qui fait que vous êtes l’étudiant idéal en orthophonie ?
    • s’entraîner aux épreuves qui vous seront proposées lors de l’entretien (lecture, résumé d’un texte, exercices de rétention de chiffres, de mots ou de logatomes, définitions de mots compliqués, explication d’expressions françaises, mise en situation avec contraintes…),
    • se mettre le plus régulièrement possible en situation d’entretien auprès de votre entourage (famille, amis ou autres candidats).

Après ces précieux conseils, vous voulez vous confronter aux exercices que vous aurez le jour de l’oral ? Vous voulez être encadré pour connaître et maîtriser les attentes des jurés ? Nous avons créé une formation sur mesure dédiée à la phase d’admission ! Découvrez notre « Préparation accélérée aux oraux » 👇🏻 :

 

PREPARATION ACCÉLÉRÉE AUX ORAUX