Propositions d’admission Parcoursup du 1er juin

Propositions d’admission Parcoursup du 1er juin

Nous souhaitions rédiger un petit article pour vous dire que nous sommes de tout coeur avec vous durant les derniers jours de cette attente interminable avant les résultats.

Vous êtes très nombreux à nous solliciter en vu des propositions d’admission du 1er juin. Bien entendu, nous sommes là pour vous aider et vous accompagner au mieux dans cette période importante de votre vie étudiante. Nous vous rappelons également que Parcoursup a mis en place une FAQ très intéressante à ce sujet afin que toutes vos interrogations trouvent des réponses 😉.

L’onglet « recevoir des propositions d’admission » est particulièrement utile pour mieux comprendre les réponses que vous allez recevoir.

Bon courage et bonne chance à toutes et à tous, on pense fort à vous 🥰🤞🏻.

Parcours étudiant : « je suis entrée en 1ère année d’orthophonie ! »

Parcours étudiant : « je suis entrée en 1ère année d’orthophonie ! »

Quels conseils aimeriez-vous avoir pour intégrer, vous aussi, un centre de formation en orthophonie (CFUO) ? Vous vous êtes posé de nombreuses fois la question. Comme chaque mois, toute l’équipe d’e-orthophonie* est heureuse de partager avec vous les astuces de nos étudiants qui ont brillamment réussi !

Ce mois-ci, c’est au tour d’Ornella. Elle partage son expérience avec vous au détour de notre interview vérité. Découvrez son parcours et ses conseils pour réussir !

 

1ère partie : INFORMATIONS CONCERNANT ORNELLA

  1. Année d’intégration d’un CFUO ? Septembre 2022
  2. Combien d’années de tentatives ? Une année
  3. Nombre de regroupements de CFUO demandé l’année de l’intégration ? Lesquels ? J’ai demandé 5 regroupements : Auvergne Rhône Alpes/ Occitanie et PACA / Nouvelle Aquitaine / Lille / Bretagne Pays de la Loire et Centre Val de Loire.
  4. CFUO intégré ? Bordeaux

2ème partie : DURANT LA PREPARATION

  1. Circonstances particulières durant l’année de préparation : bachelier ? fac en parallèle ? dans quelle filière ? en reconversion (de quel métier ou branche) ? J’étais en terminale.
  2. Prépa en présentiel effectuée (auparavant ou en parallèle) ? Juste la prépa e-orthophonie* en ligne en parallèle avec le lycée.
  3. Pourquoi avoir choisi une prépa en ligne et e-orthophonie*, en particulier ? Je voulais être accompagnée dans la sélection d’entrée. J’ai choisi e-orthophonie* car ils me semblaient être les plus sérieux et les plus complets. Ils ont parfaitement répondu à mes attentes et à ce dont j’avais besoin pour concevoir mon dossier Parcoursup, passer les oraux et acquérir assez de connaissances utiles à mes entretiens.
  4. Quelle était votre organisation de travail durant la préparation (par exemple, nombre de jours de travail par semaine, nombre d’heures de travail par jour, quels contenus vous a le plus servi…) ? Je n’avais pas de programme particulier imposé, dès que j’avais du temps j’essayais d’aller à l’essentiel pour moi.
  5. Qu’est-ce qui a été décisif dans votre préparation ? La préparation aux oraux avec les entretiens individuels en visio, les  webinaires ainsi que les visios TD en groupe ont été, je pense, d’une immense aide pour se mettre en situation. Ils nous permettent d’anticiper sur ce qu’on avait à travailler.
  6. Comment avez-vous choisi les CFUO (critères de sélection) ? Mes choix ont surtout été par rapport à la proximité géographique de mon lieu de résidence.
  7. Selon vous, que recherchent les jurés lors des oraux ? Selon moi, les jurés recherchent notre capacité à synthétiser et surtout à argumenter, défendre notre opinion jusqu’au bout même si on ne connaît pas la réponse exacte.
  8. Qu’est-ce qui vous a le plus servi lors de la préparation aux oraux (entraînements personnels aux exercices et questions, oraux blancs…) ? Pour ma part, le plus utile a été les oraux blancs et les exemples d’exercices, cela nous permet de s’attendre à tout et de ne pas être totalement perdu ou dépourvu le jour de l’entretien.
  9. Après coup, quel était votre meilleur atout à l’oral ? Je pense que mon meilleur atout a été de savoir répondre quelque chose de pertinent et de sensé, même si je savais que la réponse ne répondait pas à 100% à la question posée.

 

 

3e PARTIE : UNE FOIS LE CFUO INTEGRE

  1. Combien suivez-vous d’heures de cours et TD en présentiel par semaine en moyenne ? Le nombre d’heures de cours par semaine varie beaucoup. En moyenne une vingtaine d’heure sont en présentiel (TD et CM), et une dizaine en ligne, avec quelques Zooms de temps à autre.
  2. Quelles sont les périodes de cours et de vacances ? Vacances de Noël ( 2 semaines avec des partiels avant les vacances), vacances d’hiver d(2 semaines), vacances de Printemps (2 semaines). Et l’année se termine début juin (si pas de rattrapage) !
  3. Quels points forts pouvez-vous évoquer par rapport au CFUO choisi ? des points faibles ? Étudiants très unis et solidaires, avec un bon lien inter promotionnel, et un CF très dynamique grâce à plusieurs associations géniales qui organisent régulièrement des événements, soirées, jeux etc. Je pense aussi, si ce n’est pas le cas partout, que l’enseignement qui est souvent fait par des professionnels de santé, et pas uniquement des professeurs, nous permet de nous projeter davantage et d’avoir encore plus de détails et de vécu.
  4. Quels conseils pour bien aborder la 1ère année ? Quel est le temps de travail personnel (vous pouvez indiquer un nombre d’heures par semaine, par exemple) ? Il y a plus de temps chez soi qu’il n’y a de cours en présentiel, alors l’essentiel du travail se fait personnellement. Pour ma part, beaucoup de notions sont nouvelles et me sont totalement inconnues alors je préfère me concentrer sur la compréhension des cours que sur des lectures complémentaires ou autres, mais chacun a sa manière de travailler.
  5. Comment organisez-vous votre temps de travail (relecture, lectures complémentaires…) ? C’est trop nouveau pour moi, honnêtement, je ne pourrais pas donner de conseils pertinents 😜.
  6. Y a-t-il des erreurs à éviter ? Ne pas travailler de façon régulière selon moi.
  7. Avez-vous des conseils à donner pour trouver un stage (école, structures, libéraux) ? Si oui, lesquels ? Ne pas oublier de s’y prendre à l’avance! Et le plus stratégique est de trouver une structure pas trop loin géographiquement de là où vous loger.
  8. Pourriez-vous dire si le CFUO que vous avez choisi insiste davantage sur certains aspects (par exemple : neurologie, langue des signes…) ? Je n’ai pas encore eu le temps de découvrir tout cela, mais je pense que le CFUO de Bordeaux est beaucoup centré sur ses étudiants et est très accessible en cas de besoin !
  9. Souhaitez-vous ajouter des informations qui vous semblent pertinentes et surtout essentielles à connaître pour les futurs étudiants en orthophonie ? Croyez en vous, et bienvenue aux futurs orthophonistes de demain 😊.

Merci à Ornella, une jolie personnalité, qui s’est construite pas à pas avec une assurance grandissante.

 

VocabOrtho : la dyscalculie

VocabOrtho : la dyscalculie

Chaque mois, nous vous proposons de découvrir une pathologie prise en charge par les orthophonistes. Ce sont des notions essentielles à connaître pour vos oraux d’admission en CFUO ⁣⁣😉. Ce mois-ci, nous vous présentons la dyscalculie.

Comme la dyslexie, la dysorthographie ou la dysphasie, la dyscalculie appartient à ce que l’on appelle les troubles « dys ». Ce trouble spécifique des apprentissages impacte plus précisément la compréhension des chiffres et du calcul.

Les personnes dyscalculiques peuvent être concernées par cette atteinte à des degrés divers. Comment la dyscalculie se manifeste-t-elle ? À quoi est-elle due ? Quelles stratégies permettent de compenser les lacunes ? La dyscalculie affecte la sphère de la numératie, c’est-à-dire la capacité à comprendre, utiliser, interpréter ou encore à appliquer des concepts mathématiques. Ce trouble spécifique des apprentissages revêt des formes diverses, car il peut potentiellement toucher de nombreuses compétences. La dyscalculie ne s’apparente pas à un retard d’apprentissage.

1. Définition de la dyscalculie

La dyscalculie est un trouble neurologique permanent et durable, même si les manifestations qu’il occasionne peuvent diminuer avec le temps, notamment grâce à une prise en charge adaptée. La dyscalculie est décomposée en plusieurs sous-types :

  • la dyscalculie verbale : l’enfant a du mal à comprendre les concepts mathématiques prononcés oralement ;
  • la dyscalculie practognosique : l’enfant comprend les concepts mathématiques, mais il ne parvient pas à les concrétiser ;
  • la dyscalculie lexicale : l’enfant comprend les concepts mathématiques à l’oral, mais il a des difficultés à les transposer à l’écrit ;
  • la dyscalculie graphique : l’enfant a des difficultés à écrire et lire les symboles mathématiques ;
  • la dyscalculie idéognostique : l’enfant a des difficultés à réaliser des calculs mentaux ;
  • la dyscalculie opérationnelle : l’enfant a des difficultés à réaliser des opérations arithmétiques à l’oral et à l’écrit.

En France, entre 5 et 7 % des enfants d’âge scolaire présenteraient un trouble « dys » (dont 1 à 2 % de formes sévères) selon les chiffres de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Et dans près de 40 % des cas, un enfant concerné par un trouble spécifique des apprentissages présente un ou plusieurs troubles associés. Ainsi, les enfants dyscalculiques ont plus de probabilités de présenter un trouble déficitaire de l’attention, un syndrome de dysfonction non verbale (SDNV) ou encore un trouble développemental de la coordination. La dyscalculie et, plus largement, les troubles « dys » sont désormais considérés comme un véritable enjeu de santé publique, touchant un à deux élèves par classe environ (Inserm).

2. Quels sont les symptômes de la dyscalculie ?

Le trouble de l’apprentissage impactant la numératie peut se manifester de différentes manières. Il existe, en effet, une forte hétérogénéité des symptômes dans le cadre des troubles « dys ». Mais, en règle générale, la dyscalculie entraîne des difficultés d’apprentissage et de compréhension des mathématiques, et ce, dès les classes primaires, voire avant. Dans les faits, l’enfant va prendre plus de temps que nécessaire pour faire ses devoirs et, malgré ses efforts, il n’obtiendra pas de résultats satisfaisants. Chez certains enfants, dyscalculiques, le trouble engendre un véritable rejet de la matière. Voici une liste des principaux signes devant alerter les parents (Centre d’évaluation neuropsychologique et d’orientation pédagogique, le Cenop) :

  • difficultés ou erreurs lors du dénombrement ;
  • difficultés à lire et/ou écrire les nombres ;
  • difficultés à mémoriser les tables de multiplication ;
  • difficultés à comparer les nombres entre eux : supériorité, infériorité, égalité ;
  • erreurs lors des dictées et/ou à la lecture de nombres ;
  • difficultés à réaliser des opérations ;
  • difficultés de compréhension des énoncés ;
  • difficultés à réaliser les différentes étapes d’un calcul ;
  • difficultés à s’orienter dans l’espace…

Dans la vie quotidienne, la dyscalculie peut avoir un impact retentissant, puisque les personnes touchées peuvent avoir du mal à compter et à gérer leur argent, à s’organiser, à comprendre des notices d’utilisation ou de montage, à évaluer des distances, à lire l’heure…

3. Causes de la dyscalculie

Si les causes exactes de la dyscalculie ne sont pas formellement avérées, la communauté scientifique s’accorde toutefois sur l’origine neurologique du trouble, et travaille à vérifier de nombreuses hypothèses. Ainsi, le trouble spécifique de l’apprentissage serait dû à un fonctionnement atypique des aires cérébrales impliquées dans le traitement numérique, situées dans le lobe pariétal du cerveau. Des facteurs génétiques seraient également mis en cause, puisqu’il n’est pas rare d’observer plusieurs cas de dyscalculie ou de troubles « dys » au sein d’une même famille. En revanche, voici ce que l’on sait avec certitude : les troubles « dys » se manifestent chez des enfants n’ayant aucun déficit intellectuel, évoluant dans un environnement social normal, et ne présentant aucun trouble sensoriel ni psychologique.

 

 

4. Dyscalculie : quand consulter ?

Il n’est pas nécessaire de s’alarmer si votre enfant présente quelques difficultés d’apprentissage. Les enfants en bas âge évoluent à leur propre rythme, et acquièrent, de fait, certaines compétences à des âges différents. Il est important d’établir une distinction en une difficulté ponctuelle et un véritable trouble de l’apprentissage qui, lui, est durable. Certains signaux persistants doivent toutefois éveiller l’attention des parents : difficultés à résoudre un calcul simple, à mémoriser un numéro de téléphone, à lire une suite de nombres, à classer des chiffres du plus petit au plus grand, à distinguer les différents symboles mathématiques… Si vous soupçonnez un trouble spécifique de l’apprentissage des mathématiques et du calcul chez votre enfant, n’hésitez pas à en parler avec son enseignant et son médecin traitant.

5. Comment diagnostiquer dyscalculie ?

Comme l’ensemble des troubles dys, la dyscalculie est diagnostiquée par étapes. Dans un premier temps, le médecin va chercher à exclure toutes les autres pistes susceptibles d’engendrer des symptômes similaires à ce trouble spécifique de l’apprentissage. Pour cela, plusieurs bilans sont pratiqués : neuropsychologique (défaillance de la mémoire, déficit de l’attention), psychomoteur (trouble de coordination…), neurologique (lésion cérébrale…). Une fois les autres causes écartées, un dépistage de la dyscalculie est alors envisagé. On utilise des outils spécialisés et adaptés en fonction du type de difficultés d’apprentissage, de leur sévérité, de leur pronostic évolutif, ainsi que de l’environnement de l’enfant :

  • niveau 1 : diagnostic, prise en charge et suivi des troubles par le médecin traitant et l’orthophoniste, adaptés au type de trouble ;
  • niveau 2 : diagnostic et prise en charge pluridisciplinaire coordonnée par un médecin spécialisé dans les troubles spécifiques du langage et des apprentissages (TSLA) en lien avec l’orthophoniste, l’école, la médecine scolaire, la famille et le médecin traitant ;
  • niveau 3 : diagnostic et prise en charge des cas très complexes par l’un des centres de référence des troubles spécifiques du langage et des apprentissages, rattachés à des équipes hospitalières universitaires.

Le Cenop propose également d’établir le diagnostic neuropsychologique de dyscalculie de manière à évaluer et à dégager « le profil des atteintes et des compétences préservées, et de valider ou non la présence d’autres troubles ou déficits associés ».

6. Est-ce que la dyscalculie se soigne ?

Il n’existe pas de traitement pour soigner un trouble spécifique des apprentissages. Il s’agit donc d’un trouble persistant. Mais le patient peut néanmoins bénéficier d’une rééducation efficace, dont l’objet sera d’améliorer les lacunes occasionnées, ou de mettre en œuvre des mécanismes de compensation. Plus la prise en charge de l’enfant est mise en œuvre précocement, plus son potentiel scolaire aura de chances de se développer correctement. Pour cela, un suivi orthophonique est fortement conseillé. Spécialiste, l’orthophoniste travaille avec les enfants dyscalculiques, notamment, pour leur permettre d’assimiler les bases du traitement numérique et du calcul et d’être autonomes en classe. Plusieurs autres professionnels de santé sont ainsi susceptibles de coordonner leurs interventions en fonction des déficiences présentées : ergothérapeute, psychomotricien, psychologue…

Parallèlement, les enfants dyscalculiques peuvent bénéficier d’une adaptation pédagogique individualisée (plan d’accompagnement personnalisé) en fonction des difficultés qu’ils rencontrent : lecture orale des énoncés, possibilité d’utiliser un ordinateur, temps supplémentaire pendant les évaluations… Les mesures prises sont parfois formalisées par le médecin de l’Éducation nationale, et peuvent persister tout au long du cursus scolaire, soit jusqu’au baccalauréat.

7. Comment prévenir la dyscalculie ?

S’il n’est évidemment pas possible d’éviter l’apparition d’une dyscalculie, il est cependant essentiel d’encourager les enfants concernés en les motivant, et en les accompagnant dans les efforts quotidiens qu’ils sont amenés à faire. Outre les professionnels de santé, les familles ont, elles aussi, un rôle primordial dans le traitement et la rééducation des déficiences cognitives. Le jeu constitue en cela un vecteur idéal pour y parvenir. Voici quelques exemples d’activités réalisables dans le cadre familial pour aider un enfant dyscalculique : suivre et réaliser une recette de cuisine, demander à l’enfant de lire l’heure, mémoriser des numéros de téléphone, aller faire les courses, mettre la table… Il est également impératif que les parents se documentent régulièrement sur le sujet. Ainsi, ils seront au courant des dernières avancées de la recherche, et ils connaîtront les nouveaux outils susceptibles d’aider leur enfant. La communication avec l’équipe éducative constitue un rouage essentiel pour préserver la santé psychologique de l’enfant, et faciliter son intégration au sein de sa classe.

 

L’orthophonie et les réseaux sociaux

L’orthophonie et les réseaux sociaux

Les réseaux sociaux se sont largement développés ces dernières années et une étude récente montre que 8 Français sur 10 sont inscrits à au moins un réseau social. Qu’en est-il des orthophonistes ? Il existe de nombreux groupes dédiés à la profession. La FNO a d’ailleurs créé un document sur le bon usage de Facebook et Twitter pour les orthophonistes peu connectés.

Comment les orthophonistes utilisent-ils Facebook ? Des groupes sont créés par thèmes (pathologie, remédiation, gestion de cabinet…). Certains sont généralistes mais d’autres sont très spécifiques. Les sujets abordés sont variés : partage d’informations, mise en commun de fichiers, communication sur les formations… Les jeunes orthophonistes viennent poser leurs questions, les plus anciens également lorsqu’ils reçoivent un patient avec une pathologie qu’ils ne connaissent pas bien.

Pour intégrer un groupe réservé aux orthophonistes, il faut montrer « patte blanche » et donc faire parvenir au modérateur un scan de son diplôme, ou de sa carte de professionnel de santé.

 

 

Ces groupes représentent un réel réseau d’entraide entre professionnels et permettent d’obtenir des informations assez rapidement sur une prise en charge, un problème administratif… Ils permettent la mise en commun de connaissances et de pouvoir réfléchir à plusieurs sur les « bonnes pratiques ». Cela est d’autant plus intéressant que les orthophonistes connectés viennent d’écoles différentes, de régions différentes et n’ont pas tous la même expérience ni le même point de vue. Il est d’ailleurs ainsi possible que certains échanges soient houleux…

Le risque de ces groupes est évidemment leur aspect chronophage… Une fois connecté, il est tentant de passer d’un groupe à un autre, d’un sujet à l’autre et de suivre des discussions par « curiosité » toute professionnelle soit-elle.

Récemment, les groupes Facebook ont aussi permis de partager les situations très difficiles de certains professionnels. Les orthophonistes se plaignent de plus en plus des divers ponctions sur des revenus qui n’ont déjà que peu évolué sur les dernières décennies, à tel point que certains, touchés par des « accidents de la vie » et mal protégés par leurs assurances ou seuls à devoir faire vivre une famille ne s’en sortent plus. A ces témoignages ont suivi la mise en place de cagnottes d’entraide (en ligne, bien sur !).