J-3 avant notre 3ème session de VisioTD !

J-3 avant notre 3ème session de VisioTD !

Rien ne remplace l’avis d’un expert ou l’accompagnement sur mesure d’une équipe dédiée. Nous proposons donc des séances de TD en visioconférence par groupe de 10 maximum : nos VisioTD.

Nous vous offrons un moment privilégié pour venir poser vos questions sur les épreuves orales et sur les pièges à éviter.

Cette nouvelle séance sera l’occasion de vous expliquer la place du psychologue dans les oraux d’admission et quel est son rôle. Il s’agit d’un temps exclusivement dédié à vous et à vos remarques. Alors profitez pleinement de cette formidable opportunité de relativiser la présence d’un psychologue lors de vos oraux pour affronter sereinement les épreuves d’admission.

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Le « mewing » : que faut-il en penser ?

Le « mewing » : que faut-il en penser ?

Les vidéos de « mewing » se multiplient sur internet avec une promesse alléchante : restructurer le bas de notre visage affaissé ou fuyant. Le tout, grâce à une méthode toute simple de replacement de la langue. Explications et mise au point avec l’orthophoniste Sylvie Drai-Jacquin.

Le « mewing » est adapté de la technique de repositionnement de la langue (normal tongue posture) théorisée par John Mew, orthodontiste britannique né en 1928. En étudiant l’impact environnemental sur l’évolution de notre mâchoire à travers les siècles, Mew observe que l’appétence humaine pour les aliments mous et cuits a affaibli la musculature des mâchoires ainsi que la structure de maintien du visage à partir des pommettes. S’ensuit une fuite de la mandibule (mâchoire inférieure) et une avancée du maxillaire (mâchoire supérieure) qui empêche l’occlusion dentaire (c’est à dire l’emboîtement des dents du haut et du bas).

En effet, ce type d’alimentation incite à perpétuer la déglutition primaire qui correspond à la succion infantile, et consiste à pousser la langue vers les mâchoires pour permettre la tétée. Lors de l’apparition des dents et du passage à une nourriture solide, la succion, devenue caduque, fait place à la mastication. Ce mécanisme qui permet la déglutition et la pré-digestion des aliments étant contrarié par le mouvement de va et vient horizontal de la langue, celle-ci va désormais se plaquer sur le palais pour permettre la mastication. Ce placement de la langue correspond au passage de la déglutition primaire à la déglutition secondaire.

Si cette étape est négligée, du fait d’une nourriture trop molle ou d’aliments avalés « tout ronds », la déglutition primaire, au lieu d’être inhibée, va se perpétuer et entrainer un déplacement des dents du fait des pressions continues de la langue lors de la déglutition. La bouche aura tendance à rester ouverte et à être utilisée à la place du nez pour respirer, entraînant une mauvaise posture des épaules (voûtement).

Le « mewing » consiste à rééduquer le placement de la langue (qui doit être plaquée au palais) lors de la déglutition et même au repos) pour muscler les mâchoires, assurer une bonne assise au dents, les réaligner et rééquilibrer l’axe pommettes-mâchoires-menton. D’où son succès sur Internet où cette méthode revisitée promet de redonner à tout un chacun un visage harmonieux et tonique.

 

 

Quel impact notre façon de déglutir a-t-elle sur nos dents ?

Sylvie Drai-Jacquin : La langue est un organe composé de 17 muscles (organe de la phonation, de la déglutition et de la mastication ). On déglutit entre 1700 à 2000 fois par 24 heures. La déglutition primaire ou infantile est normale chez le nourrisson et le très jeune enfant, favorisée par la succion d’un doigt ou de la tétine avec interposition linguale entre les arcades du haut et du bas (à la langue s’avance à l’endroit où les dents apparaissent). Puis on passe à la déglutition secondaire entre 3 et 7 ans avec la mise en place des canines et des incisives. La persistance de la déglutition primaire, au delà de cet âge s’appelle déglutition atypique et entraîne la malformation des arcades dentaires, des mâchoires et des troubles de la prononciation. Elle peut aussi favoriser le déchaussement des dents chez l’adulte. Cette déglutition doit être rééduquée le plus tôt possible.

En quoi consistent les exercices ?

S. D-J. : Lors de la déglutition secondaire, la langue ne touche pas les dents de devant. La rééducation consiste donc à acquérir ces automatismes en s’exerçant tout d’abord devant un miroir : cette déglutition se fait en prenant une gorgée d’eau et en sentant la pointe de la langue au palais sans contact avec les dents de devant et les lèvres fermées sans crispation : on répétera l’exercice plusieurs fois et le patient devra le faire quotidiennement à la maison. On travaillera dans un second temps avec un aliment semi liquide (compote) pour travailler la mastication avec le contrôle de la langue en permanence. Le patient doit également apprendre à positionner la langue derrière les dents du haut sans les toucher, pour les consonnes suivantes : T D N L GN (son gneu). Enfin, on fait prendre conscience de la position linguale au repos : la langue, en effet, doit être en ventouse au palais et les lèvres fermées pour favoriser également la respiration nasale. La posture générale doit être vérifiée et travaillée également si cela est nécessaire . Cette rééducation est la même pour un enfant de 7 ans que pour un adulte. Le patient doit aussi se débarrasser du tic suivant : le léchage des lèvres. L’orthophoniste doit aider le patient à acquérir ces automatismes. Pour cela il a besoin de sa motivation et de sa coopération.

Lorsque les dents se sont déplacées, cette pratique suffit-elle à corriger leur position ?

S. D-J. : Non, absolument pas. Le traitement orthodontique est indispensable pour la correction des anomalies dentosquelettiques. Mais pour assurer la stabilité définitive du traitement, la rééducation orthophonique est nécessaire. Par la rééducation, l’orthophoniste fait prendre conscience de la langue au patient. La rééducation doit démarrer avant tout traitement orthodontique pour que le patient apprenne à positionner sa langue. Lors du retrait de l’appareil dentaire ou des bagues, il est nécessaire de refaire une ou deux séances de contrôle et pour s’habituer à de nouvelles sensations sans être tenté de toucher ses dents avec sa langue (et ne pas risquer de les déplacer à nouveau). Cette rééducation bien menée peut être réalisée en 4/5 séances si le patient est conscient de l’importance de celle-ci. Bien sûr, le nombre de séances peut être plus important. Le travail de l’orthodontiste et celui de l’orthophoniste se complètent au bénéfice du patient.

 

Un site d’information sur la dyslexie

Un site d’information sur la dyslexie

Un site a été créé pour donner des conseils aux parents, enseignants, médecins… En France, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé et la Haute Autorité de Santé, 4,7 millions de personnes seront concernées, adultes et enfants confondus, soit 7% de la population.

La dyslexie, c’est quoi ?

« C’est un trouble neurologique développemental qui touche trois fois plus les garçons. Il affecte l’apprentissage de la lecture, de l’orthographe et de la compréhension », explique Hélène Sagne, présidente du syndicat SORC-FNO Centre-Val de Loire. Il exclut tout retard mental, problème auditif ou visuel, pathologie neurologique… C’est donc un diagnostic par exclusion.

 

 

Signaux d’alerte

Cette pathologie très répandue est pourtant très mal connue. « Beaucoup de familles, de médecins, d’enseignants se questionnent et nous voulions donner une information fiable, vérifiée et professionnelle ».

La Fédération nationale des orthophonistes a créé un site contenant des fiches conseils sur les signaux d’alerte chez l’enfant, à l’oral et à l’écrit, et aussi des vidéos.

« Seul un orthophoniste peut poser ce diagnostic après avoir réalisé un bilan qui dure 2 h 30 », rappelle-t-elle. Un acte qui, comme la prise en charge par la suite, est totalement remboursé par la Sécurité sociale. À condition que ce bilan soit prescrit par un médecin. Ce qui représente potentiellement un double obstacle pour les patients du territoire : trouver d’abord un généraliste puis un orthophoniste…

La dyslexie est « un handicap durable, sévère et résistant », d’où la nécessité d’une rééducation intensive et un accompagnement pluridisciplinaire.

Site d’information : www.fno-prevention-orthophonie.fr

 

L’oral du concours d’orthophonie : nos conseils pour réussir 💪🏻 !

L’oral du concours d’orthophonie : nos conseils pour réussir 💪🏻 !

A cette époque de l’année, l’oral des concours vous semble loin mais reste très présent dans vos têtes. De nombreuses personnes font malheureusement l’erreur de se consacrer exclusivement à la conception de leur dossier Parcoursup et ne s’attellent à l’oral qu’après avoir reçu leur convocation aux épreuves d’admission. Terrible et fatale erreur, surtout avec les nouvelles modalités d’admission ! Voici nos conseils pour réussir :

  1. Pour plusieurs écoles d’orthophonie, la note de l’oral vaut autant et parfois même plus que la note du dossier. Donc, même si le temps à y consacrer n’est pas du tout équivalent, il ne faut absolument pas négliger son poids dans la note globale, et donc dans l’admission.
  2. Etre capable de mettre ses atouts en lumière, de les argumenter, de les mettre en valeur afin de briller au milieu de tous les autres candidats, est une chose difficile et nécessite d’y réfléchir le plus tôt possible.
  3. Les résultats d’admissibilité et les oraux vont s’enchaîner très rapidement. De ce fait, envisager de commencer la préparation de l’oral au dernier moment est utopique et plutôt périlleux. Commencez dès maintenant, tranquillement mais sûrement, en vous interrogeant sur le métier d’orthophoniste, son champ d’investigation mais aussi sur votre motivation et votre choix d’orientation professionnelle. Mieux vaut s’échauffer, progresser étape par étape et atteindre la ligne d’arrivée, plutôt que sprinter à la fin, sans entraînement, et se tordre la cheville. Organisez une préparation à l’oral dans votre planning hebdomadaire. Que vous suiviez une préparation ou que vous ayez choisi de vous préparer seul, il faut prendre du temps pour faire cette introspection et ce travail de recherches :
    • établir la liste des CFUO et se renseigner sur le contenu des différentes épreuves d’oral,
    • se renseigner sur ce qu’est l’orthophonie, son histoire, ses lieux d’exercice, son entourage professionnel. Ces recherches vous aideront à vous conforter dans votre choix, à conserver votre motivation intacte et surtout à montrer au jury que vous n’êtes pas là par hasard,
    • préparer à l’écrit votre présentation et l’exposé de vos motivations (études, famille, loisirs, jobs étudiants, défauts, qualités, raisons de votre choix…). Qu’est-ce qui fait que vous êtes l’étudiant idéal en orthophonie ?
    • s’entraîner aux épreuves qui vous seront proposées lors de l’entretien (lecture, résumé d’un texte, exercices de rétention de chiffres, de mots ou de logatomes, définitions de mots compliqués, explication d’expressions françaises, mise en situation avec contraintes…),
    • se mettre le plus régulièrement possible en situation d’entretien auprès de votre entourage (famille, amis ou autres candidats).

Après ces précieux conseils, vous voulez vous confronter aux exercices que vous aurez le jour de l’oral ? Vous voulez être encadré pour connaître et maîtriser les attentes des jurés ? Nous avons créé une formation sur mesure dédiée à la phase d’admission ! Découvrez notre « Préparation accélérée aux oraux » 👇🏻 :

 

PREPARATION ACCÉLÉRÉE AUX ORAUX

 

7ème webinaire de l’année ! L’entretien oral : motivations et personnalité.

7ème webinaire de l’année ! L’entretien oral : motivations et personnalité.

Ca y est ! Notre 7ème webinaire de l’année est planifié ! Il se déroulera le samedi 02/03/24 à 10h. Durant ce cours « en live », nous aborderons l’entretien oral : motivations et personnalité.

Pour y participer, nos e-orthophonistes ont simplement à se connecter à notre plateforme puis se laisser guider par cet outil innovant et intuitif. Ils peuvent y accéder depuis leur ordinateur, leur tablette ou leur smartphone. L’objectif de ce 7ème webinaire est d’offrir la possibilité à nos étudiants de poser leurs questions « en live » aux 3 enseignants qui animeront cette classe virtuelle !

Si vous souhaitez savoir mettre en mots vos motivations, votre compréhension du métier, vos compétences dans le cadre des entretiens oraux d’entrée en CFUO, rejoignez-nous pour le webinaire du 2 mars à 10h. Nous aborderons tant le fond que la posture. Pour nous, il est essentiel que vous puissiez présenter aux jurés, vos futurs pairs, un projet professionnel qui corresponde à vos valeurs. Nous vous dirons comment faire de cet oral un temps d’échanges et de témoignages. La clé de la réussite, vous la connaissez déjà : le patient et la réponse à ses besoins.

Rejoignez-nous 😉.