Un site a été créé pour donner des conseils aux parents, enseignants, médecins… En France, d’après l’Organisation Mondiale de la Santé et la Haute Autorité de Santé, 4,7 millions de personnes seront concernées, adultes et enfants confondus, soit 7% de la population.
La dyslexie, c’est quoi ?
« C’est un trouble neurologique développemental qui touche trois fois plus les garçons. Il affecte l’apprentissage de la lecture, de l’orthographe et de la compréhension », explique Hélène Sagne, présidente du syndicat SORC-FNO Centre-Val de Loire. Il exclut tout retard mental, problème auditif ou visuel, pathologie neurologique… C’est donc un diagnostic par exclusion.
Signaux d’alerte
Cette pathologie très répandue est pourtant très mal connue. « Beaucoup de familles, de médecins, d’enseignants se questionnent et nous voulions donner une information fiable, vérifiée et professionnelle ».
La Fédération nationale des orthophonistes a créé un site contenant des fiches conseils sur les signaux d’alerte chez l’enfant, à l’oral et à l’écrit, et aussi des vidéos.
« Seul un orthophoniste peut poser ce diagnostic après avoir réalisé un bilan qui dure 2 h 30 », rappelle-t-elle. Un acte qui, comme la prise en charge par la suite, est totalement remboursé par la Sécurité sociale. À condition que ce bilan soit prescrit par un médecin. Ce qui représente potentiellement un double obstacle pour les patients du territoire : trouver d’abord un généraliste puis un orthophoniste…
La dyslexie est « un handicap durable, sévère et résistant », d’où la nécessité d’une rééducation intensive et un accompagnement pluridisciplinaire.
A cette époque de l’année, l’oral des concours vous semble loin mais reste très présent dans vos têtes. De nombreuses personnes font malheureusement l’erreur de se consacrer exclusivement à la conception de leur dossier Parcoursup et ne s’attellent à l’oral qu’après avoir reçu leur convocation aux épreuves d’admission. Terrible et fatale erreur, surtout avec les nouvelles modalités d’admission ! Voici nos conseils pour réussir :
1- Pour plusieurs écoles d’orthophonie, la note de l’oral vaut autant et parfois même plus que la note du dossier. Donc, même si le temps à y consacrer n’est pas du tout équivalent, il ne faut absolument pas négliger son poids dans la note globale, et donc dans l’admission.
2- Etre capable de mettre ses atouts en lumière, de les argumenter, de les mettre en valeur afin de briller au milieu de tous les autres candidats, est une chose difficile et nécessite d’y réfléchir le plus tôt possible.
3- Les résultats d’admissibilité et les oraux vont s’enchaîner très rapidement. De ce fait, envisager de commencer la préparation de l’oral au dernier moment est utopique et plutôt périlleux. Commencez dès maintenant, tranquillement mais sûrement, en vous interrogeant sur le métier d’orthophoniste, son champ d’investigation mais aussi sur votre motivation et votre choix d’orientation professionnelle. Mieux vaut s’échauffer, progresser étape par étape et atteindre la ligne d’arrivée, plutôt que sprinter à la fin, sans entraînement, et se tordre la cheville. Organisez une préparation à l’oral dans votre planning hebdomadaire. Que vous suiviez une préparation ou que vous ayez choisi de vous préparer seul, il faut prendre du temps pour faire cette introspection et ce travail de recherches :
établir la liste des CFUO et se renseigner sur le contenu des différentes épreuves d’oral,
se renseigner sur ce qu’est l’orthophonie, son histoire, ses lieux d’exercice, son entourage professionnel. Ces recherches vous aideront à vous conforter dans votre choix, à conserver votre motivation intacte et surtout à montrer au jury que vous n’êtes pas là par hasard,
préparer à l’écrit votre présentation et l’exposé de vos motivations (études, famille, loisirs, jobs étudiants, défauts, qualités, raisons de votre choix…). Qu’est-ce qui fait que vous êtes l’étudiant idéal en orthophonie ?
s’entraîner aux épreuves qui vous seront proposées lors de l’entretien (lecture, résumé d’un texte, exercices de rétention de chiffres, de mots ou de logatomes, définitions de mots compliqués, explication d’expressions françaises, mise en situation avec contraintes…),
se mettre le plus régulièrement possible en situation d’entretien auprès de votre entourage (famille, amis ou autres candidats).
Après ces précieux conseils, vous voulez vous confronter aux exercices que vous aurez le jour de l’oral ? Vous voulez être encadré pour connaître et maîtriser les attentes des jurés ? Nous avons créé une formation sur mesure dédiée à la phase d’admission ! Découvrez notre « Préparation accélérée aux oraux » 👇🏻 :
C’est ce que dit le proverbe. De même, on ne peut totalement contrôler ses émotions.
Vive le stress ! Soyons généreux avec lui, ne lui tournons pas le dos !
Le stress, c’est la preuve que vous avez des émotions et que vous êtes encore bien vivant. Vous avez conscience au moment où vous vous sentez « au bout du bout » de la montée d’angoisse, que les limites de ce qui est supportable pour vous sont atteintes.
Et je vais vous dire que c’est parfait ! Mais c’est inexact 😉. Vous êtes un être humain. Vous le savez, tout comme votre esprit et votre corps : vous placez beaucoup d’enjeux négatifs dans cette sélection. Ces sensations ne sont que le reflet de notre culture et de nos peurs, ancrées très profondément et ça ressort de temps à autre…
Vous voudriez dégonfler cette sensation étrange et insupportable car vous n’êtes plus productif dans vos révisions ? Pas de soucis. Accueillez vos émotions, regardez-les, c’est un moyen de les comprendre et de les déjouer.
Chaque mois, nous vous proposons de découvrir une pathologie prise en charge par les orthophonistes. Ce sont des notions essentielles à connaître pour vos oraux d’admission en CFUO 😉. Ce mois-ci, nous vous présentons les troubles de l’articulation et de la parole.
C’est le seul domaine de l’orthophoniste qui ne concerne que les enfants et les adolescents. Il comprend une grande variété de troubles avec des origines diverses.
Ce sont des erreurs systématiques et constantes qui perturbent l’exécution des mouvements à réaliser pour émettre un phonème donné. On peut rencontrer trois types de troubles :
l’absence d’un phonème,
la substitution par un autre son dont l’articulation est voisine,
la production d’un son qui n’existe pas en français.
Ces troubles se caractérisent par une déformation de la prononciation de certaines lettres par exemple parler sur le bout de la langue ou « zozoter ». Lorsque le problème est constant et répétitif dans le temps, il s’agit alors d’un trouble d’articulation.
L’articulation des mots se fait grâce à certains mouvements précis d’un ensemble de composantes physiologiques. La bouche, la mâchoire, le palais et la langue sont naturellement synchronisés afin de prononcer correctement les lettres. Chez certains enfants, cette synchronisation peut être déficiente à cause d’un problème moteur au niveau de la langue ou des lèvres, d’une audition déficiente, d’une malformation du palais, de la mâchoire ou de la bouche. Un trouble d’articulation est d’origine fonctionnelle lorsque toutes autres anomalies physiologiques ou sensorielles ont été écartées. La dentition peut aussi être impliquée lorsque des dents sont soit manquantes, mal alignées ou mal positionnées.
La prononciation déformée de certaines lettres est un signe permettant d’identifier le trouble d’articulation chez le jeune enfant. Par exemple, parler sur le bout de la langue est très évident lors de la prononciation des lettres s, z, t, d et n. Tandis que dans la prononciation des lettres s, z et ch, les sons émis sont souvent empâtés et mal articulés. À long terme, si la situation perdure, il sera difficile de remédier à ce genre de trouble. L’enfant aura une élocution déficiente tout au long de sa vie puisqu’il sera habitué à mal articuler certaines lettres.
Un trouble d’articulation non traité risque d’occasionner des difficultés d’écriture et de lecture et d’évoluer vers un trouble de la communication. Il peut également avoir des conséquences négatives sur l’estime de soi, les interactions avec l’entourage et sur la vie professionnelle d’une personne.
Quels conseils aimeriez-vous avoir pour intégrer, vous aussi, un centre de formation en orthophonie (CFUO) ? Vous vous êtes posé de nombreuses fois la question. Comme chaque mois, toute l’équipe d’e-orthophonie* est heureuse de partager avec vous les astuces de nos étudiants qui ont brillamment réussi !
Ce mois-ci, c’est au tour de Coralie. Elle partage son expérience avec vous au détour de notre interview vérité. Découvrez son parcours et ses conseils pour réussir !
1ère partie : INFORMATIONS CONCERNANT CORALIE
Année d’intégration d’un CFUO ? Septembre 2024
Combien d’années de tentatives ? J’ai tenté à trois reprises, j’ai été admise à la 3ème tentative.
Nombre de regroupements de CFUO demandé l’année de l’intégration ? Lesquels ? J’ai postulé à 4 regroupements de CFUO : Bourgogne Franche Comté Grand-Est, Université des Antilles – Pointe-à-Pitre, Nouvelle-Aquitaine et Toulouse.
CFUO intégré ? J’ai intégré le CFUO de Nancy
2ème partie : DURANT LA PREPARATION
Circonstances particulières durant l’année de préparation : bachelier ? fac en parallèle ? dans quelle filière ? en reconversion (de quel métier ou branche) ? Durant mon année de préparation j’étais en deuxième année de licence en Sciences de l’Education.
Prépa en présentiel effectuée (auparavant ou en parallèle) ? Après avoir obtenu mon baccalauréat, j’ai effectué une prépa en présentiel.
Pourquoi avoir choisi une prépa en ligne et e-orthophonie*, en particulier ? J’ai choisi une prépa en ligne car d’une part cela me paraissait plus simple de suivre mes cours à la fac et en parallèle de préparer sereinement mon concours d’orthophonie avec une certaine flexibilité. D’autre part je trouvais qu’une prépa en ligne coûtait moins cher qu’une prépa en présentiel. Enfin, j’ai choisi e-orthophonie en particulier car les témoignages des étudiants admis m’ont vraiment touché et j’ai beaucoup aimé le fait qu’ils proposent régulièrement des cours en visio très enrichissants.
Quelle était votre organisation de travail durant la préparation (par exemple, nombre de jours de travail par semaine, nombre d’heures de travail par jour, quels contenus vous a le plus servi…) ? Durant ma préparation, j’essayais de travailler tous les jours durant au moins 2h. Cependant avec les cours à la fac, il y avait certains jours où je n’avais pas le temps de travailler sur ma préparation aux concours.
Qu’est-ce qui a été décisif dans votre préparation ? C’est vraiment difficile à dire car je n’aurais jamais pu proposer un aussi bon dossier sans e-orthophonie mais c’est la même chose pour les oraux. Et les webinaires sont hyper importants aussi. Honnêtement, je ne pourrais pas dire, tout était décisif 😁.
Comment avez-vous choisi les CFUO (critères de sélection) ? J’ai choisi les CFUO par rapport aux épreuves proposées aux oraux et aux pourcentages d’étudiants en réorientation admis, ainsi que la mention qu’ils ont obtenue à leur baccalauréat.
Selon vous, que recherchent les jurés lors des oraux ? Selon moi, lors des oraux les jurés recherchent avant tout, une personne à qui ils pourront faire confiance et avec qui ils pourront travailler plus tard. Ils recherchent également une personne authentique qui éprouve un réel intérêt pour la formation et le métier. Alors soyez vous-mêmes, parlez de vos expériences d’accompagnement et de bénévolat ou tout ce qui pourra mettre en avant votre personnalité et ce que ça pourra apporter de plus à votre futur métier !
Qu’est-ce qui vous a le plus servi lors de la préparation aux oraux (entraînements personnels aux exercices et questions, oraux blancs…) ? Les oraux blancs m’ont le plus servi lors de la préparation aux oraux. En effet, les exercices et les questions posées par nos formateurs m’ont permis de me mettre réellement en situation. De plus, les conseils donnés m’ont beaucoup aidé.
Après coup, quel était votre meilleur atout à l’oral ? Je crois que c’est mon naturel. J’ai su rester moi-même en appliquant les précieux conseils d’e-orthophonie. Et ça, c’est vraiment grâce aux oraux blancs !
3e PARTIE : UNE FOIS LE CFUO INTEGRE
Combien suivez-vous d’heures de cours et TD en présentiel par semaine en moyenne ? Le rythme de travail fluctue, mais il faut compter en général entre 20h et 30h de cours par semaine.
Quelles sont les périodes de cours et de vacances ? A Nancy, il y a 1 semaine de pause pédagogique à la Toussaint et en Février, en plus des vacances de Noel. Les partiels du 1er semestre ont lieu avant les fêtes de fin d’année.
Quels points forts pouvez-vous évoquer par rapport au CFUO choisi ? des points faibles ? Selon moi, le point fort du CFUO de Nancy est de réaliser les partiels du 1er semestre avant les fêtes de fin d’année. Cela permet aux étudiants d’avoir une vraie pause pendant cette période festive.
Quels conseils pour bien aborder la 1ère année ? Quel est le temps de travail personnel (vous pouvez indiquer un nombre d’heures par semaine, par exemple) ? Mon temps de travail personnel est d’environ 20h, voire plus par semaine. Mais il peut varier, cela dépend du nombre d’heures de cours que j’ai eu.
Comment organisez-vous votre temps de travail (relecture, lectures complémentaires…) ? Après les cours je relis tous ceux que j’ai eu dans la journée et si je n’ai pas compris certaines notions, je regarde des vidéos ou j’effectue des lectures complémentaires pour m’aider à comprendre. J’essaye également de faire régulièrement des « to-do list » pour bien m’organiser.
Y a-t-il des erreurs à éviter ? Bien sûr, erreur à éviter numéro 1 : ne surtout pas attendre la période de révision avant les partiels pour réviser ! Je sais à quel point ce n’est pas facile, mais faites de votre mieux pour commencer les révisions en amont !
Avez-vous des conseils à donner pour trouver un stage (école, structures, libéraux) ? Si oui, lesquels ? Si je peux vous donner un conseil, c’est de vous y prendre suffisamment tôt pour chercher votre stage, car les démarches administratives prennent du temps.
Pourriez-vous dire si le CFUO que vous avez choisi insiste davantage sur certains aspects (par exemple : neurologie, langue des signes…) ? Je ne maîtrise pas assez les enseignements sur les 5 ans pour donner un avis constructif.
Souhaitez-vous ajouter des informations qui vous semblent pertinentes et surtout essentielles à connaître pour les futurs étudiants en orthophonie ? Il est essentiel de savoir que les études en orthophonie sont denses et éprouvantes, mais ayez toujours en tête que ces études vous permettront d’exercer le métier de vos rêves ! Ainsi, faites toujours de votre mieux, ne vous mettez pas trop de pression. Même si vos « to do list » ou votre planning de révision ne seront pas toujours respectés, soyez gentils envers vous-mêmes, vous faites du mieux que vous pouvez. Enfin, n’oubliez pas de prendre du temps pour vous, prenez soin de votre santé et profitez de la vie ! Je vous souhaite sincèrement de réussir votre sélection d’entrée en première année d’orthophonie !
Merci à Coralie pour son sérieux, son implication, sa persévérance et surtout sa gentillesse !