A 34 ans, le 17 décembre 2017, François Gabart a pulvérisé le record du tour du monde en solitaire à la voile.
Seulement 42 jours, 16 heures, 40 minutes et 35 secondes lui ont été nécessaires pour améliorer de 6 jours le précédent record de Thomas Coville.
Depuis 2013, tout réussit au charentais et chaque année il remporte des courses de renom sur son trimaran MACIF.
En 2012/2013, il remporte le Vendée globe, il n’a que 29 ans. L’année suivante il établit un nouveau record et gagne la prestigieuse route du Rhum. En 2015, c’est la Transat Jacques Vabre qui le voit triompher, puis en 2016 la transat anglaise.
Pour le monde de la voile, ce n’est pas un inconnu : il a remporté nombre de trophées depuis 2007, a routé d’autres marins avant ses derniers titres et a souvent navigué aux côtés du « professeur » Michel Desjoyeaux.
À la fois école et centre de soins, le Centre Expérimental Orthophonique et Pédagogique (CEOP) est un établissement de référence à Paris pour les enfants sourds. Son objectif est d’améliorer la prise en charge d’enfants atteints de surdité sévère à profonde et de contribuer à leur intégration en milieu scolaire avec un projet individualisé pour chacun. Près de 100 enfants le fréquentent dont une cinquantaine sont scolarisés sur place. Martial Franzoni, directeur du CEOP, présente de manière générale l’intérêt de l’orthophonie dans certains troubles du langage et plus spécifiquement, de la prise en charge des enfants atteints de surdité.
Les enfants sourds sont accompagnés de leur naissance à l’âge de 20 ans. Martial Franzoni précise que l’une des grandes spécificités du CEOP est de « proposer aux parents d’accompagner les professionnels, en assistant à des séances d’orthophonie, pour les aider à travailler, et nous professionnels nous les aidons à mieux communiquer avec leur enfant qui présente une différence, la surdité ».
En quoi consiste la prise en charge d’enfants sourds ?
Que l’on soit atteint de surdité légère, moyenne, sévère ou profonde (selon le classement établi par le Bureau International d’AudioPhonologie), que l’on soit sourd de naissance ou non, équipé d’un appareil auditif implanté ou non, les séances d’orthophonie se révèlent très utiles à tout âge. « De manière générale, plus la surdité est importante, plus la fréquence et le temps passé en séances d’orthophonie le seront également », explique Martial Franzoni. Maîtriser une langue est essentiel pour développer la cognition. « Sans cet apprentissage, les enfants atteints de surdité profonde risquent de développer un retard sur le plan cognitif et des troubles du comportement car c’est très irritant de communiquer sans se faire comprendre ! », ajoute le spécialiste.
Christine Romand, orthophoniste au CEOP, utilise plusieurs outils pour communiquer avec l’enfant atteint de surdité, qui sont de trois ordres : français oral, signé et la langue française parlée complétée (un code alliant gestuel et lecture sur lèvres). Ces « langages » lui permettent de communiquer avec les autres, que ces derniers soient sourds ou entendants. « Elle prend plaisir à parler et comme tout le monde, dire ce qu’elle pense », confirme l’orthophoniste.
La France est en retard en matière d’accessibilité aux cours universitaires sur internet pour 65 % des étudiants et 78 % des enseignants du supérieur, selon un sondage OpinionWay pour le ministère de l’enseignement supérieur.
Le sondage s’est penché notamment sur le nouveau phénomène des MOOCs, « Massive Open Online Courses » ou, en français, quelque chose comme : enseignement de masse ouvert en ligne. Ces MOOCs sont très développés aux Etats-Unis et sont arrivés en France il y a 3 ans.
A en croire le sondage Opinionway, seuls 5 % des étudiants et 18 % des enseignants français disent savoir exactement ce que sont les MOOCs, tandis que 20 % des étudiants et 23 % des enseignants en ont entendu parler sans savoir précisément ce que c’était. Parmi les étudiants qui déclarent connaître les MOOCs, 19 % en ont déjà suivi un, entièrement ou pas (19 % des enseignants également).
Interrogés sur les avantages potentiels, 61 % des étudiants pensent qu’ils permettent à ceux qui travaillent de suivre les cours, 59 % de faciliter les révisions, 53 % de suivre un cours n’importe où, n’importe quand, 41 % de faciliter l’accès à l’enseignement aux handicapés ou encore 25 % de renouveler la manière d’enseigner, idée partagée par 22 % des professeurs.
S’ils en avaient la possibilité dans leur établissement, 94 % des étudiants et 77 % des enseignants utiliseraient une plateforme de cours en ligne (ces derniers pour y mettre leurs cours). Les étudiants qui ne l’utiliseraient pas expliquent notamment qu’ils préfèrent échanger de vive voix, ou qu’ils comprennent mieux lors de cours physiques, où ils profitent des questions des autres élèves. Les enseignants s’inquiètent en premier pour la propriété intellectuelle et une création des MOOCs « complexe et chronophage ».
Le numérique va certainement améliorer la transmission du savoir pour 88 % des étudiants, la réussite pour 82 %, l’orientation pour 74 % et l’insertion professionnelle pour 64 %.
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Certaines maisons d’édition se sont lancées dans l’adaptation ou la création d’ouvrages pour les personnes dys : dyslexiques, dysphasiques et autres. Qu’elles y soient entièrement dédiées ou y consacrent une collection, elles s’aident souvent d’un orthophoniste qui incarne le rôle crucial de conseiller.
Les personnes dites Dys (dyslexie, dyspraxie, dysphasie…) peuvent avoir une relation pénible à la lecture. « Difficultés à rentrer dans le décodage, confusions de sons, difficultés d’identification des mots, à plus long terme, elles gardent une lenteur de lecture », indique Monique Touzin, orthophoniste sur Paris.
Elle travaille notamment pour le dispositif Paris Santé Réussite qui lutte contre l’illettrisme, les troubles des apprentissages et les inégalités sociales de santé. Son activité principale consiste à dépister les enfants de CP-CE1 d’écoles partenaires en difficultés puis à rééduquer ceux qui ont des troubles du langage oral, écrit ou encore des troubles de la cognition mathématique.
Les troubles des personnes Dys peuvent donc altérer leur compréhension écrite. « Associée très souvent à la dyslexie, une dysorthographie, avec les mêmes erreurs qu’en lecture sur l’identification des sons et les conversions en lettres, provoque des erreurs de segmentation de mots, des erreurs sur les homophones et des difficultés à acquérir le lexique orthographique, très complexe dans notre langue », explique Monique Touzin.
Difficile de lutter contre la dyslexie, d’autant plus que ses origines sont encore obscures. Si deux physiciens pensaient en avoir découvert la source — la symétrie des « centroïdes de la tache de Maxwell », des récepteurs de lumière présents dans les yeux —, l’orthophoniste nous précise que des chercheurs en neurosciences leur ont demandé de cesser la médiatisation de cette étude, cette dernière ne contenant pas de « résultats scientifiques probants (pas de recul, pas assez de sujets, population peu définie) ».
Pour elle, « les origines les plus fréquentes de la dyslexie sont phonologiques (traitement du son) et non visuelles ». Elle nous signifie que son corps de métier est formé sur des approches neuropsychologiques, « prenant en compte les avancées des neurosciences sur les procédures de lecture ».
Monique Touzin a travaillé avec des maisons d’édition, notamment Rageot, pour créer des ouvrages palliant toutes ces difficultés. Son rôle ? Décrire les difficultés que peuvent rencontrer des personnes Dys ou des « enfants mauvais lecteurs » et travailler à l’adaptation de forme sur les textes pour que ces derniers « gardent le plaisir de lire ».
Dans le détail « il faut garder un récit clair dans sa structure et son vocabulaire (sans trop simplifier non plus), aérer le texte avec une police assez grosse, avoir des pages teintées pour éviter un contraste trop important avec l’encre noire, avoir un déroulé de l’histoire simple pour que les enfants ne se perdent pas dans des allers-retours compliqués, éviter des implicites trop difficiles à comprendre… ».
La difficulté est de trouver un juste milieu pour ne pas trop simplifier le texte. Par exemple, pour des passages dits implicites, les enfants ont besoin de certaines références ou informations qu’ils ne possèdent pas encore, du fait de leur âge. Il serait donc recommandé de les supprimer.
L’âge du public est décisif : « La difficulté est de ne pas infantiliser les plus grands et de leur donner aussi des textes qui enrichissent leur langage, leur vocabulaire. Pour les plus grands, on simplifie moins le vocabulaire ou les structures syntaxiques, on laisse de l’implicite pour les préparer à la lecture de textes plus compliqués. Il faut les aider à progresser et à pouvoir aborder une littérature des enfants de leur âge », raconte Monique Touzin.
En plus des livres imprimés édités par les maisons d’édition, le filon numérique pourra être exploité pour la nécessité d’adaptation : ils permettront l’accès à des indications (sens des mots, prononciation) si nécessaire. « Cela permettrait de créer des livres avec des adaptations que l’enfant peut gérer selon ses besoins », conclut l’orthophoniste.