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Communiqué de presse FNEO

Communiqué de presse FNEO

Encore une fois, merci 🙏🏻 à la FNEO ! Toute l’équipe d’e-orthophonie* se joint à leur message à 💯%.

Merci pour leurs démarches, merci pour leur soutien et merci de dénoncer quand des décisions, aussi choquantes qu’irrespectueuses, sont imposées aux candidats. Tous derrière la FNEO 💪🏻🤜🏻🤛🏻 !

Dysphasie : comment reconnaître les symptômes de ce trouble du développement ?

Dysphasie : comment reconnaître les symptômes de ce trouble du développement ?

La dysphasie est un trouble de l’apprentissage se manifestant au niveau de la communication et du langage. Plus la dysphasie est détectée tôt et le prise en charge précoce, meilleures sont les chances d’aider efficacement l’enfant à progresser.

Si la dyspraxie ou la dyslexie sont deux troubles bien connus de la famille des DYS, la dysphasie l’est beaucoup moins. Selon les chiffres de l’Inserm, elle toucherait environ 2% des enfants avec une proportion plus importante de garçons. La dysphasie est un trouble de l’apprentissage qui touche le développement du langage oral, l’enfant aura alors des difficultés à s’exprimer mais aussi à comprendre ce qu’on lui dit. La dysphasie a des répercussions sérieuses sur la vie de l’enfant, tant au niveau scolaire que sur le plan social. Le dialogue avec les autres est compliqué, l’apprentissage des leçons également. C’est pour cette raison qu’une prise en charge précoce est essentielle. Même si on considère qu’un diagnostic de dysphasie ne peut pas être posé avec certitude avant l’âge de 5 ans, des signes peuvent alerter beaucoup plus tôt.

Les différents types de dysphasie

Avant de s’intéresser aux symptômes du trouble, il est important de rappeler qu’il n’y a pas une dysphasie, mais plusieurs. La dysphasie peut être expressive, elle désignera alors des difficultés d’expression orale, réceptive, il s’agira ici d’une difficulté à comprendre le langage ou bien mixte.

Dysphasie : quels sont les signes qui doivent alerter ?

Selon l’association DYS-POSITIF il est possible de détecter des signes annonciateurs de la dysphasie dès l’âge de 2 ans ou 3 ans. À cet âge, on ne parlera pas encore de difficultés de langage mais plutôt de troubles ayant un impact sur la faculté de l’enfant à communiquer. L’enfant semble ne pas comprendre ce qu’on lui dit, il répète les mots quand on lui parle, il ne parle pas du tout ou très peu, utilise des mots simples au lieu de faire des phrases (« Gâteau » au lieu de « Je veux manger un gâteau »).

Parmi les symptômes qui peuvent orienter vers la dysphasie après trois ans on peut notamment évoquer :

  • Un vocabulaire restreint
  • Des erreurs de syntaxe
  • Des difficultés à construire son discours
  • Des difficultés à trouver le bon mot
  • Une organisation des sons inadéquate au sein des mots
  • Une omission des mots de liaison
  • une difficulté à expliquer une idée de manière verbale
  • Une utilisation très fréquente du langage gestuel
  • Des hésitations dans le discours.
  • Une difficulté à comprendre les consignes
  • Une difficulté à percevoir les nuances dans le discours

Dysphasie, comment est établi le diagnostic et quelle est la prise en charge ?

Avant de s’orienter vers un diagnostic de dysphasie, il faudra s’assurer que les difficultés de l’enfant ne sont pas liés à d’autres facteurs comme une maladie, un problème auditif, un trouble psychologique, un déficit intellectuel ou même une malformation au niveau de la sphère buccale qui pourrait l’empêcher de s’exprimer correctement. Si une prise en charge en orthophonie n’a rien donné, l’enfant va alors être évalué par une équipe pluridisciplinaire associant un psychomotricien, un orthophoniste, un pédopsychiatre et un neuropsychologue. Un protocole sera ensuite mis en place afin d’accompagner l’enfant et va associer de l’orthophonie intensive, l’ergothérapie, une prise en charge auprès d’un psychologue et d’un psychomotricien.

Écrans : l’exposition des jeunes enfants favorise les troubles du langage

Écrans : l’exposition des jeunes enfants favorise les troubles du langage

Santé publique France a publié son premier bulletin épidémiologique de l’année. L’institution pointe les troubles causés par une exposition précoce aux écrans.

Télévision, ordinateur, smartphone, tablette… Les enfants naissent souvent dans un environnement hyperconnecté. Aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la santé recommande de bannir toutes formes d’écrans pour les moins de 2 ans et de limiter au maximum leur utilisation pour les enfants entre 2 et 5 ans. Un moyen de lutter contre les conséquences néfastes de cette exposition précoce. Sédentarité, obésité, troubles du sommeil, troubles psychomoteurs et troubles cognitifs, autant de comportements induits par la passivité des écrans chez les plus petits.

Dans son premier bulletin épidémiologique de l’année, paru mardi 14 janvier, Santé publique France rapporte une étude faisant le lien entre l’exposition des enfants aux écrans et l’apparition de troubles du langage. Cette étude a été réalisée à partir de cas et de témoins d’école installés en Ille-et-Vilaine. Pour ce travail de recherche, des cas et des témoins ont été sélectionnés. Ainsi, les premiers bénéficiaient d’un suivi orthophonique pour des troubles du langage, mais pas les seconds. Les chercheurs ont donc mis en relation le temps passé devant les écrans le matin avant d’aller à l’école avec la fréquence d’apparition des troubles.

Trouble du langage primaire

Résultat ? Ceux qui étaient exposés aux écrans le matin ont trois fois plus de risques de développer des troubles primaires du langage. Un risque associé au fait de ne pas échanger avec ses parents sur le contenu des programmes. En effet, les enfants qui ne discutaient pas des scènes vues sur les écrans avec les parents multipliaient par six leur risque de développer des troubles primaires du langage.

Ces enfants souffrent, par exemple, de dysphasie. Ce trouble se caractérise par une absence de langage puis par l’apparition d’un langage avec un champ lexical restreint. Certains enfants peuvent également avoir du mal à comprendre les consignes ou s’exprimer avec des phrases incomplètes. Des difficultés qui pourront être corrigées avec le suivi d’un orthophoniste. En janvier 2019, des professionnels de la santé infantile s’inquiétaient de l’exposition des troubles cognitifs chez les petits dans une tribune publiée dans Le Monde.

La règle du 3-6-9-12

« L’exposition des très jeunes enfants aux écrans (télévision, smartphone, tablette…) entraîne des risques pour le développement et la santé physique », alertait par exemple la ministre de la Santé Agnès Buzyn, à l’occasion des 10 ans de la campagne du CSA visant à bannir les écrans pour les moins de 3 ans. Pourtant, la consigne est claire. La règle du 3-6-9-12 édictée par le psychiatre Serge Tisseron permet de fixer des repères d’introduction des écrans dans la vie des enfants. Ainsi, il est recommandé de ne pas utiliser de télévision avant 3 ans. Avant cet âge, l’enfant a exclusivement besoin d’interagir avec son environnement en faisant appel à ses cinq sens. Bien loin de la passivité engendrée par la télévision. Aucun programme n’est réellement adapté à ce jeune âge.

À bannir également les écrans dans une pièce où se trouvent les enfants, même s’ils ne semblent pas y prêter attention. De plus, la règle du 3-6-9-12 préconise l’absence de console personnelle avant l’âge de 6 ans. Enfin, il est recommandé d’autoriser un accès à Internet après 9 ans et aux réseaux sociaux après 12 ans. Comme le résume Serge Tisseron, « les écrans ne nous menacent pas. C’est leur mauvais usage qui nous menace ».

Une avancée historique pour le métier d’orthophoniste et une juste reconnaissance de la profession.

Une avancée historique pour le métier d’orthophoniste et une juste reconnaissance de la profession.

Les orthophonistes et les étudiants en orthophonie se battent depuis des années pour simplifier l’accès aux soins en fluidifiant le parcours des patients.

Dans les mesures exposées au ministre de la Santé et aux parlementaires, la FNO proposait un accès direct aux orthophonistes comme une des solutions pouvant améliorer l’accès aux demandes de soins en orthophonie.

Le 18 février dernier, le Sénat a reconnu cette proposition comme efficiente et a adopté deux amendements dans le cadre de la proposition de loi « Améliorer le système de santé par la confiance et la simplification ». Cette proposition de loi permet aux patients, sur l’ensemble du territoire, d’accéder directement au diagnostic et aux traitements orthophoniques.

Les orthophonistes pourraient engager un bilan et des soins orthophoniques avec ou sans prescription médicale. Ils pourraient également renouveler ou adapter la prescription existante.

C’est une juste reconnaissance pour les orthophonistes de leurs compétences et de leur légitimité à évaluer la pertinence d’un recours au bilan orthophonique et à la mise en œuvre des soins en découlant. Pour les patients, c’est une simplification dans leur parcours de soins.

Ces amendements adoptés valorisent l’autonomie de décision des orthophonistes, dans l’intérêt des patients, le respect de leur parcours de soins et des besoins de coordination avec le médecin.

Toute l’équipe d’e-orthophonie attend désormais avec impatience la confirmation de cette reconnaissance par les députés et appelle le gouvernement à soutenir cette mesure en faveur de l’accès aux soins pour les patients.

Concours selfie !

Concours selfie !

Toute l’équipe d’e-orthophonie vous invite à participer au concours Selfie que nous organisons chaque année. Le thème est « Mon concours d’orthophonie ». Envoyez-nous votre plus beau selfie vous mettant en scène seul ou avec vos amis.

Un jury composé d’étudiants, d’enseignants et de responsables chez e-orthophonie*, élira la photo la plus drôle et représentative. Le gagnant recevra un chèque cadeau de 50€ et sera publié sur la home page de notre site internet ainsi que sur nos réseaux sociaux !

Envoyez-nous vos photos par mail à admin@e-orthophonie.fr.

À vos selfies 😎 !