
Comment nous pouvons vous accompagner
Chaque année, le constat est identique : la difficulté d’entrer en école d’orthophonie (CFUO) ne diminue pas.
Malgré la mise en place de nouvelles modalités (admissibilité sur dossier et épreuves orales d’admission), la sélectivité de ce concours reste drastique. Mais alors, comment franchir ce cap tant redouté ?
Nous pourrions vous présenter de façon exhaustive nos forces, nos atouts, nos méthodes et notre équipe mais une vidéo vaut bien mieux que de longs discours 😉 :


Admissions 2022
Ca y est, les résultats tant attendus seront publiés demain 🤞🏻.
Nous avons une énorme pensé ❤️ pour tous ceux qui ont pris un soin particulier dans la conception de leur dossier et dans la préparation de leurs oraux.
Nous sommes fiers de vous alors, quoi qu’il advienne, soyez fiers de vous aussi, vous le méritez 💪🏻.

« La main dans le sac », une initiative pour redonner leur place aux échanges verbaux
Un sac à main oublié dans une salle d’attente ? C’est voulu dans le cabinet d’une orthophoniste de la région parisienne !
Comment occuper intelligemment les enfants dans une salle d’attente ? Des orthophonistes ont eu une idée plutôt originale et créative. Fouiller dans le sac à main d’une dame. Ce n’est pas vraiment poli ni permis. Mais chez Elsa Job-Pigeard, c’est vivement recommandé !
Elsa est orthophoniste à Villemomble en Seine Saint-Denis. Elle a cofondé « Joue pense et parle », une association qui veut redonner une place aux échanges verbaux à travers le jeu. Car entre les écrans télé, les tablettes et les smartphones, la communication est plutôt réduite, y compris dans les salles d’attente.
Partant de ce constat, partagé par une autre consœur et deux autres membres de l’association, Elsa décide donc de lancer l’opération « Main dans le sac ». Le principe : déposer un vieux sac à main dans la salle d’attente. Avec, à l’intérieur, plein de surprises. A qui peut appartenir ce sac ? A quoi servent les objets qui s’y trouvent ? Quelle histoire peut-on inventer autour ? Autant d’occasions, d’échanges et d’explorations entre enfants et parents, avec des résultats à la clé. Un sac qui peut faire penser aussi à celui de sa maman. L’occasion de rappeler certaines règles. Découvrez cette très belle initiative en suivant ce lien !

L’orthophonie à la maison pour entretenir le développement
En cette période de confinement et de couvre feu, comment aider les enfants et les adultes qui suivent en temps normal un traitement d’orthophonie ? Comment accompagner le développement des familles pendant ce confinement ? Que peuvent faire les patients et leurs accompagnants, en fonction de leur âge ? Voici les conseils d’Elodie Pascual, orthophoniste et rédactrice en chef du site internet alloortho.com.
Pour les 0/3 ans : chanter, raconter ce qu’on fait, regarder des livres, écouter des livres sonores. Le site internet Apprendre à éduquer, vous propose quatre livres à écouter gratuitement (Contes du Père Castor). Le site internet Papa Positive vous propose Plus de 100 histoires à écouter en famille. Pour les plus grands, imaginez des devinettes, faites des dessins, des mimes, des courses à l’objet demandé.
Pour les 3/6 ans : demandez aux enfants d’imaginer des devinettes, des jeux de mots (monsieur et madame), livres sonores sur Youtube, ou encore le très beau conte Ernest et Célestine, d’après les albums de Monique Martin sur France Culture, Les aventures de Tintin (toujours sur France Culture), des jeux éducatifs en ligne comme Bayam, le feuilleton d’Hermès (la mythologie grecque en cent épisodes). Vous pouvez aussi faire des expériences avec les enfants, comme faire pousser un haricot ou une lentille dans du coton, cuisiner. Inventez une nouvelle façon de vivre ensemble avec du piment en imaginant par exemple des petits travaux ménagers à piocher dans une chaussette, en organisant des anniversaires de doudous, du petit bricolage…
Pour les 6/10 ans : les incontournables vidéos de l’émission de France 3 C’est pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science. Il y a aussi le programme télé de France 4, Il était une fois la vie, sur le fonctionnement du corps humain. Un peu de nostalgie à partager avec les enfants : et si vous leur faisiez écouter vos chansons d’ado ? Vous pouvez aussi organiser une boum dans le salon ou regarder les photos d’enfance en racontant la vie d’avant.
« Et non, il n’y avait plus de dinosaures et Jésus était déjà mort quand j’étais petite. »
Faites une chronologie des personnages connus, des événements pour « recoller » les événements connus de l’Histoire et de l’histoire de vos enfants. Ne mettez pas la pression pour que vos enfants lisent. Lire des BD, c’est aussi de la lecture. Faites ensemble une cabane de lecture dans le salon pour aider l’enfant à s’y mettre et lui montrer l’exemple. Faites des dessins, des peintures…
Pour les 10/18 ans : prenez le temps de discuter avec eux et de les écouter. Partagez des expériences personnelles… Découvrez et faites-vous découvrir une info par jour : chacun doit apprendre un truc aux autres. Pourquoi ne pas vous créer un roman familial, inventer des recettes, deviner la suite d’une série en planifiant les informations et en confrontant les idées ?
Pour les adultes : si vous avez un handicap de langage, prenez le temps de vous forcer à téléphoner à vos copains, à faire des vidéos en live, écrivez votre journée, faites votre biographie, chantez, lisez, triez et rangez chez vous. Replongez-vous dans vos souvenirs, vos vieilles photos. Lancez-vous des défis post-confinement, des projets à faire…

Conférence pour les aidants de personnes aphasiques
La fédération nationale des orthophonistes propose ce 3 mai une conférence à destination des aidants de personnes aphasiques.
Mais qu’est-ce que l’aphasie ?
L’aphasie est la perte totale ou partielle du langage, consécutive à une lésion du cerveau. La personne aphasique peut avoir des difficultés variables pour parler, comprendre, lire ou écrire. Communiquer risque d’être compliqué.
L’aphasie va donc avoir des répercussions sur la vie quotidienne de la personne aphasique et de sa famille. Tout ce qui était naturel avant peut devenir difficile ou impossible : discuter, comprendre, téléphoner, regarder la télévision, lire le journal, écouter la radio, écrire une lettre ou encore faire les comptes…
En revanche, l’aphasie n’est pas un trouble psychologique ou un handicap mental. Les capacités intellectuelles de la personne aphasique sont préservées. La personne aphasique n’est pas sourde. La personne aphasique n’a pas de problèmes de voix. Les difficultés de langage de la personne aphasique sont différentes de celles des enfants. Enfin la personne aphasique conserve sa sensibilité et son intelligence.
Comment devient-on aphasique ?
L’aphasie peut toucher tout le monde. Elle se rencontre à tous les âges de la vie, chez les hommes comme chez les femmes, et dans toutes les catégories sociales. On estime qu’il y a environ 300 000 personnes aphasiques en France.
Chaque année, environ 30 000 personnes deviendraient aphasiques. Pourquoi le langage est perturbé dans l’aphasie ? Le langage est commandé par le cerveau et il est généralement localisé dans l’hémisphère gauche. La perturbation des différentes activités du langage (parler, comprendre, lire ou écrire) dépend de la localisation et de l’ampleur de la lésion. Il y a donc plusieurs types d’aphasie.
L’orthophoniste est le thérapeute qui prend en charge tous les problèmes de communication et de langage. Il diagnostique, rééduque l’aphasie et peut vous aider pour tous les problèmes de communication (par exemple trouver des stratégies pour compenser les difficultés de communication). L’orthophoniste intervient dès que possible, à l’hôpital.
Comment l’entourage peut-il agir ?
Il peut d’abord aider l’équipe soignante à mieux connaître le proche.
Il peut parler de lui : sa famille, son travail, ce qu’il aime/n’aime pas ; décrire sa personnalité, son mode de vie et ses centres d’intérêt (loisirs, sports…).
L’entourage peut donner des informations sur ses préférences alimentaires, sur des soins particuliers (lunettes, appareil dentaire…), parler de ses habitudes langagières antérieures (était-il bavard ? aimait-il lire ?…).
Il peut aussi apporter des photos de la famille.
Tous ces renseignements sont indispensables pour permettre aux professionnels de construire une rééducation adaptée à votre proche. Auprès de la personne aphasique, l’entourage joue également un rôle essentiel de soutien et favorise sa récupération :
- en la soutenant et en étant présent
- en la rassurant et en lui expliquant ce qui lui arrive
- en favorisant son autonomie et en évitant de l’infantiliser
- en incluant la personne dans les conversations, en lui parlant
- en la tenant au courant des décisions importantes concernant le foyer
- en l’informant des activités familiales
- en lui demandant son opinion
- en évitant de comparer la vie avant l’aphasie à celle de maintenant et en pensant au présent.
Vous avez des questions précises à poser à des professionnels ? Vous souhaitez une information plus générale ? Lundi 3 mai à 18h30, la FNO vous propose une conférence gratuite en ligne. Inscrivez-vous dès à présent. Vous recevrez le lien de la conférence 48h avant celle-ci. Retrouvez toutes les information sur le site de la FNO.