admin@e-orthophonie.fr

04 77 37 79 98

Juste un immense MERCI à tous nos étudiants ❤️ !

Juste un immense MERCI à tous nos étudiants ❤️ !

Notre préparation touche à sa fin (mais nous restons là pour nos étudiants 😍 jusqu’à la fin du mois de mai) et nous tenions à leur dire MERCI ! Nous avons eu, tout au long de l’année, des retours tous aussi positifs et touchants les uns que les autres.

C’est formidable d’avoir ce type de retour et tellement stimulant. En fait, au delà même de leur réussite, c’est notre plus belle récompense. Nous ne sommes là que pour ça et quand ils décrivent aussi bien ce que nous leur avons apporté, nous ne pouvons que les remercier chaleureusement. Nous avons beaucoup appris à leurs côtés également. Nous sommes constamment dans l’humain et nous apprenons autant d’eux que ce qu’ils apprennent de nous. Et c’est une des règles de base chez e-orthophonie* : « apprenez à prendre du recul, écoutez et sachez vous remettre en cause ». Nous nous l’appliquons au quotidien et nous adaptons notre encadrement en fonction de ces enseignements de tous les jours.

Et puis c’est également grâce à eux que cette année a été aussi riche et aussi agréable. Nous avons beau avoir une motivation sans faille, si nous n’avons pas de répondant en face, nous ne pouvons pas faire grand chose. Alors encore une fois merci pour leur travail, leur persévérance, leur pugnacité, leur confiance et leur écoute. Il est certain que cela leur servira, quelque soit leur chemin.

 

J-3 avant notre dernier webinaire : la gestion des émotions lors des oraux

J-3 avant notre dernier webinaire : la gestion des émotions lors des oraux

Ca y est, notre dernier webinaire est planifié et il aura lieu le 26/04/25 à 10h. Vous avez construit un beau projet de formation avec clarté et détermination. Vous vous êtes entraîné à 1000 exercices et 2000 questions d’entretien. Il serait donc dommage que vos émotions viennent prendre le dessus et vous empêchent d’offrir vos réponses aux jurés.

A l’occasion de l’entretien avec les jurés des CFUO, votre objectif sera d’exposer les raisons de votre choix d’accompagner chaque patient avec envie, bienveillance et technicité. Pour y arriver, il sera important de placer à la bonne distance le stress lié à l’événement. Ce webinaire sera l’occasion d’acquérir différentes techniques vous permettant de vivre au mieux l’entretien tout en évacuant les blocages.

Pour y participer, nos e-orthophonistes ont simplement à se connecter à notre plateforme puis se laisser guider par cet outil innovant et intuitif. Elles peuvent y accéder depuis leur ordinateur, leur tablette ou leur smartphone.

L’objectif de ce dernier webinaire est d’offrir la possibilité à nos étudiants de poser leurs questions « en live » aux 2 formateurs qui animeront cette classe virtuelle. Tout sera abordé afin « d’affronter » sereinement les oraux !

Rejoignez-nous 😉 !

 

Les grandes étapes du développement du langage chez l’enfant

Les grandes étapes du développement du langage chez l’enfant

Comment se développe le langage chez l’enfant ? Quelles sont les étapes de cette acquisition ?

L’enfant débute son apprentissage du langage dès la naissance, voire dès qu’il est dans le ventre de sa maman. « Il écoute tout ce qu’on dit, cela le stimule. L’enfant se sert de tout ce qu’il entend et de tout ce qu’il voit pour apprendre à parler », explique Alina Somphone, orthophoniste.

Depuis sa venue au monde, l’enfant acquiert la signification des mots, les mémorise : c’est comme cela qu’il enrichit son vocabulaire. Cette compréhension se développe d’ailleurs plus vite que l’expression.

Le cheminement de l’acquisition du langage

Bien sûr, le développement du langage s’étale sur plusieurs années. Et ce dernier se décompose en étapes liées à l’âge. Les enfants étant tous différents et évoluant chacun à leur rythme, ces étapes sont à titre indicatif.

  • Avant 1 an

« Quand le bébé commence à faire des sons, il explore sa sphère buccale, il explore sa voix, les variations d’intonation, etc. Ce sont les bases pour pouvoir ensuite parler », précise l’orthophoniste. Cette dernière souligne également l’importance des parents, de l’entourage dans l’apprentissage du langage : « Quand l’entourage lui parle, l’enfant se saisit de tous les sons qui lui seront nécessaires pour parler ».

Après avoir émis ses premiers babillages, le bébé commence à communiquer : « d’une façon ou d’une autre, il essaye de se faire comprendre : par des cris, des regards, des pleurs, des sourires, du pointage. Ce n’est pas encore du langage à proprement parler mais c’est de la communication. Il teste tout ce qu’il peut pour communiquer », informe la spécialiste.

Il est important de différencier le langage oral et la communication : un enfant peut très bien communiquer sans langage oral. Dans la première année de vie, il est d’abord primordial que l’enfant présente une appétence à la communication avant même d’avoir la capacité de parler.

  • Vers 1 an

Au bout d’une année de vie, l’enfant commence à dire des mots – qui ne veulent pas forcément dire quelque chose, mais qui désignent des choses. « C’est sa langue à lui, souvent comprise par ses parents et entourage proche », explique Alina Somphone. Par exemple, il pourra dire « ouaf ouaf » pour désigner un chien.

C’est environ vers 12 mois que l’enfant commence à dire de vrais mots correspondant aux bonnes choses. Ce sont d’abord des mots qui font partie de son environnement quotidien : « Il va dire papa, maman, chien, voiture », informe l’orthophoniste. « Ce sont des mots isolés, ce ne sont pas encore des phrases ».

Toujours vers 1 an, l’enfant demande des choses : par exemple, il pourra dire « gâteau » s’il veut un gâteau. « Il va aussi commenter son environnement en énumérant tout ce qu’il peut voir. Et les parents, naturellement, vont réagir aux intentions de communiquer de leur enfant et vont acquiescer, valider, enrichir à leur tour le sujet en commun. Cette participation active des parents est primordiale dans l’apprentissage du langage oral puisqu’ils sont les modèles de leur enfant », explique la spécialiste.

La répétition des mots a aussi son rôle à jouer : « l’enfant répète tout ce qu’on lui dit. Et plus il répète, plus il apprend des mots, plus il enrichit son vocabulaire », ajoute Alina Somphone.

  • Vers 2 ans

« Le stock de mots connus continue à augmenter. A ce stade, l’enfant connait 100 à 200 mots. Les mots sont plus faciles à articuler car l’enfant acquiert les capacités motrices pour le faire », détaille l’orthophoniste.

A deux ans, l’enfant associe deux mots pour faire une phrase, comme : « papa maison ». Ce sont juste les prémices d’une phrase, nous explique-t-elle.

 

 

  • Vers 3 ans

Vers ses 3 ans, l’enfant commence à construire de vraies phrases avec sujet, un verbe, un complément. Les phrases sont le plus souvent au présent. Il pose aussi beaucoup de questions. Les phrases s’allongent au fur et à mesure, la grammaire se précise et le vocabulaire continue toujours à s’enrichir.

  • Après 3 ans

Avec l’entrée à l’école maternelle, l’enfant rencontre de nouveaux interlocuteurs, qui sont une nouvelle source d’apprentissages.

« Après 3 ans l’enfant peut normalement raconter des choses, faire des phrases plus longues », témoigne la spécialiste. Les variations de temporalité apparaissent (passé, présent, futur), les conjugaisons se précisent, les erreurs de syntaxe sont de moins en moins nombreuses. »

Bien sûr, les sons ne seront pas forcément tous bien maîtrisés. Certains sont en effet plus complexes à apprivoiser et il ne faut pas s’en inquiéter trop tôt. « Au niveau de l’articulation de certains sons, les enfants peuvent se corriger tout seuls jusqu’à 6 ans. Le cheveux sur la langue par exemple, s’il n’est associé à aucun autre retard d’acquisition, peut se corriger spontanément jusqu’aux 6 ans », précise Alina Somphone.

Quant au bégaiement, cela arrive souvent vers 3-4 ans. « Les enfants se mettent à bégayer parce qu’ils ont tellement de choses à dire que tout se bouscule dans la bouche. Ils n’ont pas encore tous les moyens (moteurs et cognitifs, dirons-nous) d’enchaîner leurs pensées », explique la spécialiste. Il faut toutefois aller consulter un orthophoniste pour qu’il puisse prodiguer aux parents des conseils pour ne pas que bégaiement s’installe. Ces séance n’auront pas forcément pour but de faire un travail direct avec l’enfant.

Passé 6 ans, si le bégaiement persiste, il faudra entreprendre un travail sur l’enfant lui-même au-delà des conseils aux parents.

L’orthophoniste ajoute qu’il est important de distinguer langage oral et parole : alors que le langage concerne le choix des mots, l’agencement de ceux-ci au sein d’une phrase et d’un discours, la parole concerne la réalisation orale des mots (articulation, enchaînement des sons et des syllabes des mots).

  • Vers 6 ans

Vers 6 ans, même si l’apprentissage du langage oral n’est pas encore terminé, il est proche de celui de l’adulte.

 

Le langage des enfants, fortement influencé par le niveau des parents

Le langage des enfants, fortement influencé par le niveau des parents

En fonction du niveau socio-économique de leurs parents, les enfants n’ont pas tous autant de vocabulaire à 2 ans. Des experts indiquent comment les aider dans l’apprentissage du langage.

 

Une étude réalisée par Santé Publique France vient confirmer ce que d’autres études internationales indiquaient déjà auparavant : le niveau socio-économique des parents influence l’apprentissage du langage chez les enfants. Cette recherche française montre que les disparités de vocabulaire se créent dès l’âge de 2 ans. Plus précisément, les enfants dont la mère a un niveau de diplôme inférieur au brevet des collèges connaissaient 70 mots sur les 100 proposés lors de l’étude. En revanche, ceux dont la maman « ne détient qu’un Bac+2 » en maîtrisaient 80.

« Cette étude, une première en France, confirme que dès 2 ans, il existe des inégalités sociales face au langage », décrypte Florent de Bodman, auteur du rapport de Terra Nova sur « L’égalité des chances se joue avant la maternelle ».

 

Une étude américaine montre ainsi que les enfants issus de famille pauvres connaissaient 500 mots de vocabulaire à 3 ans, contre 1000 pour ceux des familles aisées. Il existe donc de forts liens entre les écarts socio-économiques et les chances de savoir lire à la fin de l’école primaire. Pour améliorer les chances de leur enfant, certains parents, de tous les milieux sociaux, peuvent donc décider de stimuler son apprentissage du langage.

L’apprentissage du langage commence à la naissance

« Ce n’est pas parce que votre enfant est toujours un nourrisson qu’il ne faut pas lui parler », explique Florent de Bodman. Bien au contraire, dès le plus jeune âge, « c’est important de parler avec l’enfant, pas seulement à l’enfant, de guetter ce qu’il comprend et toutes ses réactions. Avec un nouveau-né, c’est plus une histoire de communication non-verbale : il peut répondre par un sourire, un geste, du babillage. »  La communication est malheureusement souvent sous-estimée, alors que c’est très important, insiste Chirstian Peyrat, pédiatre. « Plus on s’adresse à l’enfant, plus il se sent considéré et compris, plus il sera calme », explique le spécialiste. Par exemple, vous pouvez lui poser des questions, et attendre quelques secondes pour qu’il vous réponde. A ce moment-là, il faut réagir, le questionner de nouveau, rebondir sur ce qu’il a dit, et le féliciter.

L’apprentissage de la parole par le jeu

Le jeu permet d’apprendre de nombreuses choses et le langage en fait partie. « On rencontre moins de retards de langage dans les familles, qu’elles soient favorisées ou non, où on joue beaucoup », explique Anne Rudelle, orthophoniste et psycho-praticienne. Cela permet de stimuler les connaissances, par exemple avec des jeux d’imitation, d’imagination, de société…

Ce qui est important, c’est de le faire en lien avec les intérêts de l’enfant, mais aussi les vôtres. « L’énergie de la joie est un tel support pour encourager n’importe quel apprentissage ! Alors si vous adorez la cuisine ou le vélo, faites cette activité en décrivant ce que vous faites plutôt que vous astreindre à aller à la bibliothèque alors que vous n’aimez pas lire », déclare l’orthophoniste. D’ailleurs, pour Florent de Bodman, même les parents à l’emploi du temps chargé peuvent le faire. « Vous pouvez transformer des moments utilitaires en plaisir partagé : préparer le repas ensemble, donner le bain, changer la couche, c’est l’occasion de chanter, faire des petits jeux, parler ».

 

 

Le corps est important dans l’apprentissage du langage

Parler à votre bébé, c’est bien, mais il faut le faire correctement. « Les gens ignorent trop souvent qu’un nouveau-né ne voit qu’à 40 cm, il faut donc lui parler tout près ! », affirme Chistian Peyrat. Florend de Bodman conseille : « Pour le bébé qui commence à parler, c’est très important de se mettre à sa hauteur, de le regarder dans les yeux, de ne pas parler trop vite et de renforcer les intonations ». Anne Rudelle partage son avis : « Avec cette attention conjointe, on va favoriser une sécurité, une confiance et une attention qui lui permettent de nous écouter ».

C’est aussi pour cette raison que de nombreux parents et spécialistes plébiscitent la langue des signes adaptés aux bébés. « Je crois que c’est un très bon moyen d’amener les parents à réfléchir autrement sur leur relation avec leur tout-petit. Sans apprendre tous les signes ! Mais un bébé de 6 mois sait signer oui et non », affirme le pédiatre. En effet, « pour les enfants, il est plus facile de reproduire un geste qu’un son. On peut revenir aussi au corps grâce aux petites comptines avec les mains. Mimer une chanson, cela introduit aussi du rythme et une successivité qui préparent à la syntaxe », explique l’orthophoniste.

Adapter le langage en évitant le « parler bébé »

Il faut bien entendu adapter vos propos à l’âge de votre enfant. En revanche, il est quand même mieux de lui parler comme vous parlerez à n’importe qui d’autre. « Mieux vaut lui parler comme à un adulte : dire je et tu, l’appeler par son prénom. Il comprend qu’il est dans une conversation et qu’il peut intégrer le tour de parole. Utiliser les bons mots, c’est le meilleur moyen pour qu’il les retienne ! », conseille Florent de Bodman. « Pour un enfant de 1 an, il faut surtout faire attention à la longueur de la phrase. Il ne faut pas perdre son attention dans les détails », ajoute Anne Rudelle. Ainsi, vous pourrez, au fur et à mesure, faire des phrases plus complexes et nuancées, qui enrichiront sa syntaxe.

Grâce à tout cela, votre enfant aura tout ce qui lui faut pour apprendre à parler, même si cela peut prendre du temps. Par exemple, il pourra faire des erreurs de prononciation, même s’il connaît un mot et qu’il sait l’utiliser. « C’est normal, cela fait partie du développement par approximation. Mais il est déconseillé de le faire répéter. Mieux vaut reformuler après lui, en instant sur la bonne consonne par exemple », recommande l’orthophoniste.

 

La sélection d’entrée en 1ère année d’orthophonie : un tourbillon d’émotions…

La sélection d’entrée en 1ère année d’orthophonie : un tourbillon d’émotions…

Bienvenue dans cet article dédié à la diva de nos dépossessions intérieures, celui dont on ne doit pas prononcer le nom mais que l’on connaît tous, que l’on côtoie que trop souvent, j’ai nommé : le stress.

Vous êtes nombreux à vous questionner sur la gestion du stress le jour des épreuves d’admission. Et c’est une excellente question car il est très positif de chercher à gagner en sérénité jour après jour… tout comme il est essentiel de se questionner sur les conditions dans lesquelles vous vous trouverez au moment de l’oral. Il est vrai qu’au delà de détruire prématurément de nombreuses connections cérébrales, un état intérieur profondément déséquilibré émotionnellement peut empêcher temporairement tout accès à de nombreuses ressources.

C’est ici l’occasion d’en parler ouvertement, et pourquoi pas de trouver des solutions, d’échanger des astuces, ou juste d’en discuter, ce qui est toujours enrichissant…

Le stress peut être vécu de manière ponctuelle, à un degré plus ou moins marqué. Parfois, à l’approche d’évènements attendus ou redoutés, l’état d’angoisse se prolonge et devient profondément gênant sur des heures, des jours voire des semaines entières.

Si cela semble s’installer dans le quotidien (boule au ventre et pensées répétitives dès le réveil, mauvaise digestion, sommeil perturbé, concentration affectée…) il faut chercher des solutions, car le stress n’est ni une obligation, ni un mal incurable. Pour commencer, l’hygiène de vie est à privilégier, des adaptations ou petites modifications peuvent être salutaires de manière assez simple, et rapide.

Écrire

En cas de grosse vague oppressante, obsédante, tu peux par exemple essayer de noter les pensées qui te viennent en tête sur un cahier. Cet exercice d’écriture peut être fait très rapidement (parfois moins de 5 minutes quand on a un peu l’habitude) et peut dénouer de nombreuses situations qui nous semblent figées ou insurmontables. Ensuite, tu peux les relire un peu plus tard et prendre de la distance, comme si quelqu’un d’autre les avait écrites (réapprendre à porter un regard objectif et bienveillant sur soi-même). C’est le regard que l’on porte sur soi ou les choses qui les rendent bien souvent « positives » ou « ennuyeuses », changer de point de vue peut faire voir les choses sous un autre jour et apporter des solutions plus adéquates, des comportements plus appropriés.

Bouger

Écrire, c’est super, mais dans certains moments, il est juste nécessaire de changer d’air, alors ouvre grand tes fenêtres et sors marcher, courir, prendre l’air, vas nager ou faire du sport, se dépenser physiquement permet de sortir de boucles mentales répétitives, redondantes… ne t’autorise pas à travailler dans de mauvaises conditions mentales, ce n’est plus le moment.

Discuter

Bien entendu, échanger est aussi un besoin fondamental, quand as-tu eu l’occasion d’avoir une vraie conversation avec quelqu’un ? Parler, papoter, blaguer, faire une pause, débrayer, perdre du temps en d’autres termes ? Eh bien oui, parfois cela en fait gagner beaucoup, et en plus avec le sourire !

Respirer

Inspirer en prenant l’air le plus lentement possible par une narine en bouchent l’autre avec l’index, expirer par l’autre, inspirer avec la même… faire cela en contant dans l’ordre décroissant :
9, 8, 7, 6…1
puis 8, 7, 6 5…. 1
puis 7, 6, 5 …1
et ainsi de suite jusqu’à 1.
Minimum matin et soir 10 jours avant le concours
Matin, midi et soir 3 jours avant et le jour du concours.
C’est une technique de respiration en or, qui peut être utilisée n’importe où pour calmer le rythme cardiaque, de l’endormissement à la salle de concours !

Écouter ses besoins

Une petite discipline de vie permet de gagner beaucoup de temps et d’énergie. Évite les aliments trop gras ou sucrés, privilégie des produits frais et faciles à digérer. Fais en sorte de ne pas avoir des cycles de sommeil trop décalés entre la semaine et le week-end, surtout à l’approche du jour du concours. Dors suffisamment, cela va sans dire.

D’autres choses peuvent être aidantes, mais sont payantes, donc là, cela dépend vraiment du budget dont tu disposes, mais ça peut vraiment valoir le coup.

Les huiles essentielles à sentir à toute heure du jour et de la nuit. Lavande vraie, petit-grain bigarade, marjolaine à coquille, mandarine, camomille romaine, ou encore hélicryse italienne… seules ou en combo, mais pour les concours ce sont des armes de destruction massive de mauvais état d’esprit ; certaines sont précieuses, donc vraiment pas données (l’hélicryse et la camomille notamment) mais une mini quantité suffit, c’est utile pour plein plein de choses et ça ne périme pour ainsi dire jamais.

D’autres suggestions…

  • de la vitamine C de bonne qualité matin et soir pour rétablir / maintenir l’homéostasie physiologique et nerveuse. Il y a des boîtes à des prix très différents mais certaines ont beaucoup de comprimés dedans. Pense à vérifier cet aspect.
  • du magnésium pour la gestion du stress et des émotions c’est top !

Positiver

Ne sois pas trop dur avec toi-même. Un peu de douceur, de bienveillance, de patience à ton égard ! Tu le mérites, tu as autant le droit à la réussite qu’à l’erreur, alors laisse-toi ces droits. Et puis ce n’est pas le moment de se démoraliser avec des jugements sur soi-même dévalorisants et inappropriés. Au contraire, il est temps d’avoir un moral gonflé à bloc, la confiance est la clé de ta réussite. Et oui, que ce soit ton dossier ou lors des oraux, il s’agit du reflet de ta personne. Si tu n’as pas confiance en toi, comment veux-tu que les autres en soient convaincus ?! Alors il est temps de se rappeler que tu es une personne unique avec beaucoup de chose à apporter. Ne l’oublie jamais et les autres, même sans que tu aies besoin de parler, le ressentiront.

Voilà l’essentiel que nous voulions partager. Cette liste est bien entendu non exhaustive, mais elle présente déjà quelques pistes… piochez ce qui te parle le plus, laisse tomber le reste, fais-toi confiance, et compose aussi avec les moyens du bord.

Pour finir, certaines personnes viennent le jour des épreuves d’admission avec, un grigri, une photo, un porte-clé, un parfum, un stylo porte-bonheur… Tu as peut-être toi aussi tes petits trucs pour te réconforter, te sécuriser ; que ce soit drôle, efficace ou juste mental, n’hésite pas à les partager !

e-orthophonie*