admin@e-orthophonie.fr

04 77 37 79 98

J-2 avant notre 4ème session de VisioTD !

J-2 avant notre 4ème session de VisioTD !

Rien ne remplace l’avis d’un expert ou l’accompagnement sur mesure d’une équipe dédiée. Nous proposons donc des séances de TD en visioconférence par groupe de 10 maximum : nos VisioTD.

Retrouvons-nous pour ce 4ème VisioTD consacré aux oraux d’admission, un temps de partage et de réflexion en petits groupes. Pour continuer à faire évoluer votre technique, gagner en assurance et en sérénité, toute l’équipe se prêtera au jeu des questions/réponses. Dans un 1er temps, vous serez dans la posture du jury et nous, dans celle des candidats ! Vous nous poserez les questions auxquelles vous souhaitez obtenir des réponses circonstanciées. Dans un 2ème temps, nous inverserons les rôles et nous vous poserons quelques questions essentielles auxquelles vous veillerez à répondre en tant que candidat.

Si vous séchez, si vous doutez, tout est prévu car la séance se clôturera par un bilan permettant de vous livrer les derniers conseils et éclaircissements. Il s’agit d’un temps exclusivement dédié à vous et à vos remarques.

Rejoignez-nous 😉 !

 

VocabOrtho : la dyslexie

VocabOrtho : la dyslexie

Chaque mois, nous vous proposons de découvrir une pathologie prise en charge par les orthophonistes. Ce sont des notions essentielles à connaître pour vos oraux d’admission en CFUO ⁣⁣😉. Ce mois-ci, nous vous présentons la dyslexie.

On estime qu’entre 4 et 5 % des élèves d’une classe d’âge sont dyslexiques. Quels symptômes doivent alerter les parents ? A quel âge diagnostique-t-on une dyslexie ? Comment rééduquer ? Toutes les réponses d’Hélène Dubois, orthophoniste.

  • La dyslexie phonologique : « Elle se caractérise par des difficultés au niveau de la voie d’assemblage, de la conversion graphèmes-phonèmes, du découpage et du décodage des mots », détaille l’orthophoniste.
  • La dyslexie de surface : « Elle concerne la voie lexicale avec des problèmes pour mémoriser la forme orthographique des mots. Il s’agit donc de difficultés à mémoriser et à évoquer les photographies des mots dans leur globalité. L’élève est donc obligé de passer par la voie d’assemblage, syllabe par syllabe, ce qui rend la lecture saccadée, laborieuse et souvent inefficace », explique Hélène Dubois.
  • La dyslexie mixte : comme son nom l’indique c’est un mélange des deux types précédents et c’est la forme la plus fréquente.
  • La dyslexie visuo-attentionnelle : « Elle serait liée à un manque d’efficacité du balayage visuel nécessaire à la lecture. L’enfant oublie un mot, saute une ligne, rencontre des difficultés pour lire un texte, précise l’orthophoniste. Dans ce cas, le recours à un orthoptiste s’avère utile. »

Quels sont les symptômes à repérer chez l’enfant ?

On ne peut pas parler de dyslexie avant deux ans d’apprentissage de la lecture, mais des signes d’alerte peuvent être repérés avant l’âge de 6 ans :

  • des difficultés à répéter les mots ;
  • des difficultés à retenir les sons ;
  • des problèmes pour enfiler son manteau ou tout autre vêtement ;
  • des difficultés pour mettre ses chaussures ;
  • une latéralisation tardive ou difficile ;
  • des difficultés de repérage dans le temps ;
  • des difficultés pour apprendre les lettres de l’alphabet ;
  • tous les prérequis à acquérir avant le Cours Préparatoire (CP) comme le repérage de silhouettes.

Les signes de dyslexie à partir du CP (6 ans)

  • Des difficultés dans la correspondance lettres et sons.
  • Des confusions auditives de certains sons : pe/be, te/de, que/gue, se/je, fe/ve…
  • Des confusions visuelles entre le b et le d, le p et le q, le m et le n.
  • Des inversions de syllabes : volé à la place de vélo par exemple.
  • Un oubli de syllabes dans un mot : pantalon devient panlon par exemple.
  • Des difficultés à segmenter les mots.
  • Des problèmes pour retenir les jours de la semaine.
  • Des difficultés de compréhension.

Les signes de dyslexie à partir du CE2 (8 ans)

  • Des erreurs au niveau de l’orthographe des mots. L’enfant écrira le même mot dans un paragraphe mais de façons différentes : par exemple éléphant puis éléfant.
  • Une lenteur dans la lecture ou une lecture hachée.
  • Des problèmes au niveau de la conjugaison.
  • Une écriture lente avec un graphisme illisible, pas soigné, des lignes d’écriture non alignées dans le cahier.
  • Des difficultés pour retenir les tables de multiplication.

 

 

A quel âge se fait le diagnostic de dyslexie ?

« Le diagnostic de dyslexie ne se fait pas avant l’âge de 7 à 8 ans afin que l’enfant ait le temps d’entrer dans le langage écrit, précise l’orthophoniste. Et il faut qu’il y ait une combinaison de plusieurs types d’erreurs qui perdurent dans le temps, malgré l’aide apportée par le professeur des écoles de l’enfant. »

Comment diagnostique-t-on une dyslexie ?

Le diagnostic de dyslexie est posé par l’orthophoniste après la réalisation d’un bilan. Ce dernier est long.  « Effectivement, on réalise d’abord l’anamnèse, c’est-à-dire l’ensemble des renseignements nécessaires pour évaluer la dyslexie de l’enfant. Puis on apprécie la lecture, la transcription, les conversions phonèmes-graphèmes, l’orthographe, la mémoire auditivevisuelle… »

La réalisation du bilan peut être fatigante pour l’enfant. C’est pourquoi, il peut nécessiter deux séances.

Des examens complémentaires

Outre le bilan orthophonique, des examens complémentaires peuvent être demandés. « Un bilan ORL est systématique pour dépister une éventuelle surdité, ou une otite séreuse. Le bilan orthoptique peut être nécessaire en cas de dyslexie visuo-attentionnelle », complète Hélène Dubois.

Comment “soigner” une dyslexie ?

La dyslexie ne se soigne pas, elle se rééduque par la pratique de divers exercices.

Les différents exercices de rééducation proposés

  • Reconnaissance des sons.
  • Utilisation de la méthode Alpha en cas de difficultés réelles à reconnaître les lettres (chaque lettre a la forme d’un personnage et ce dernier fait partie d’un conte).
  • Jeu de rimes.
  • Jeu des syllabes (on retire une syllabe à un mot, que reste-t-il ?).
  • Lotos sonores destinés à entraîner la discrimination auditive.
  • Travail sur les confusions sonores, à l’oral dans un premier temps puis à l’écrit.
  • Utilisation de la méthode gestuelle Borel-Maisonny par exemple qui associe à chaque phonème un geste unique (le son o est associé au geste d’un rond fait de la main).
  • Exercices de lecture flash (lecture sur ordinateur de lettres, puis de syllabes et de mots).
  • Travail de lecture avec la méthode Hapili, qui associe sons et couleurs ou avec des livres tels que Domino le chat, Oscar le canard.
  • Exercices de lecture ‘mange lettres’ pour entraîner à la vitesse de lecture.
  • Jeux de pendus, de mots mêlés, de mots cachés, de textes à trous pour travailler le lexique orthographique.
  • Dictées à trous

Combien de séances ?

« La première ordonnance comporte 30 séances, avec un renouvellement possible de 20 séances, précise l’orthophoniste. Mais, en général, la rééducation, sur 50 séances, ne suffit pas à compenser une dyslexie.»

Il faut compter plusieurs années de rééducation. « Cette dernière peut s’arrêter au collège si la dyslexie a été bien compensée, propose Mme Dubois.  Toutefois, il faudra revoir ponctuellement l’orthophoniste pour les bilans ‘tiers temps’ du Brevet des Collège, du baccalauréat et pour les partiels en faculté. »

Les séances d’orthophonie sont prises en charge par l’Assurance maladie à hauteur de 60 %, le complément pouvant être remboursé par les mutuelles.

Bon à savoir : la demande de tiers temps se fait par les parents auprès de Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH). Le formulaire est complété par le médecin scolaire et par l’orthophoniste qui fournit le bilan réalisé.

Quelles aides peuvent apporter les parents ?

Les parents doivent se montrer patients, tolérants, ne pas mettre de pression sur leur enfant.

« Ensuite, au tout début de l’apprentissage de la lecture, les parents peuvent lire des histoires à leur enfant en indiquant les syllabes avec leur doigt, en faisant des pauses entre chaque mot pour que l’enfant comprenne comment la phrase est segmentée, propose l’orthophoniste. Ensuite, ils peuvent lire à deux un livre choisi par l’enfant, chacun lisant une phrase ou une page à tour de rôle. Pour vérifier que l’enfant a bien compris le texte, les parents peuvent lui poser des questions fermées ou précises après chaque page lue : comment s’appelle le ou les personnages ? Où se passe l’histoire ? »

Il est important que, malgré sa dyslexie, l’enfant conserve une motivation pour la lecture. Au fil des séances, il acquerra des moyens mnémotechniques qui l’aideront. Mais il faut qu’il soit encouragé et soutenu par ses parents.

 

J-3 avant notre 3ème session de VisioTD

J-3 avant notre 3ème session de VisioTD

Rien ne remplace l’avis d’un expert ou l’accompagnement sur mesure d’une équipe dédiée. Nous proposons donc des séances de TD en visioconférence par groupe de 10 maximum : nos VisioTD.

Les nouvelles sessions de VisioTD concernant la linguistique auront lieu le 21/03 à 18h30 et le 22/03 à 10h puis 11h. Ce nouveau VisioTD, toujours en groupe de 10 maximum, est la suite logique de ce que vous avez abordé fin février sur les épreuves orales en Français

Cette fois-ci, nous vous proposerons des exercices en direct et vous devrez répondre à tour de rôle. Bien entendu les questions porteront sur les règles vues dans le VisioTD précédent.

Il s’agit d’un temps exclusivement dédié à vous et à vos remarques. Si vous voulez profiter de cette formidable opportunité de vous entraîner et de vous confronter à ce type d’épreuves.

Rejoignez-nous 😉 !

 

Parcours étudiant : « je suis entré en 1ère année d’orthophonie ! »

Parcours étudiant : « je suis entré en 1ère année d’orthophonie ! »

Quels conseils aimeriez-vous avoir pour intégrer, vous aussi, un centre de formation en orthophonie (CFUO) ? Vous vous êtes posé de nombreuses fois la question. Comme chaque mois, toute l’équipe d’e-orthophonie* est heureuse de partager avec vous les astuces de nos étudiants qui ont brillamment réussi !

Ce mois-ci, c’est au tour d’Antoine. Il partage son expérience avec vous au détour de notre interview vérité. Découvrez son parcours et ses conseils pour réussir !

 

1ère partie : INFORMATIONS CONCERNANT ANTOINE

  1. Année d’intégration d’un CFUO ? Septembre 2024
  2. Combien d’années de tentatives ? Trois
  3. Nombre de regroupements de CFUO demandé l’année de l’intégration ? Lesquels ? J’en ai demandé 5 : Amiens/Caen/Rouen, Brest/Nantes/Rennes, Lyon/Clermont-Ferrand, Lille et Toulouse
  4. CFUO intégré ? Caen

2ème partie : DURANT LA PREPARATION

  1. Circonstances particulières durant l’année de préparation : bachelier ? fac en parallèle ? dans quelle filière ? en reconversion (de quel métier ou branche) ? Licence de Sciences pour la Santé.
  2. Prépa en présentiel effectuée (auparavant ou en parallèle) ? Non
  3. Pourquoi avoir choisi une prépa en ligne et e-orthophonie*, en particulier ? Autonomie et liberté dans le travail, me permettait de travailler mon dossier tout en suivant ma licence. Et j’avais surtout de très bons retours sur e-orthophonie*.
  4. Quelle était votre organisation de travail durant la préparation (par exemple, nombre de jours de travail par semaine, nombre d’heures de travail par jour, quels contenus vous a le plus servi…) ? Travail surtout pendant les vacances car licence qui demandait déjà beaucoup de travail, oraux blancs et remplissage du dossier Parcoursup m’ont vraiment beaucoup servi.
  5. Qu’est-ce qui a été décisif dans votre préparation ? Élaboration de ma lettre de motivation et de mes encadrés. Le choix des pièces complémentaires également.
  6. Comment avez-vous choisi les CFUO (critères de sélection) ? Villes proches de mon lieu d’habitation 1e critère, villes et écoles attirantes 2e critère
  7. Selon vous, que recherchent les jurés lors des oraux ? Qualité des motivations, attitude naturelle, capacité d’imagination), qualité de réflexion.
  8. Qu’est-ce qui vous a le plus servi lors de la préparation aux oraux (entraînements personnels aux exercices et questions, oraux blancs…) ? Oraux blancs, avoir des motivations claires, répondre spontanément à des questions.
  9. Après coup, quel était votre meilleur atout à l’oral ? Motivations claires, attitude naturelle.

 

 

3e PARTIE : UNE FOIS LE CFUO INTEGRE

  1. Combien suivez-vous d’heures de cours et TD en présentiel par semaine en moyenne ? Emploi du temps très changeant, environ 25h par semaine.
  2. Quelles sont les périodes de cours et de vacances ? 1 semaine Toussaint, 2 semaines Noël, 1 semaine février, 1 semaine Pâques, grandes vacances fin mai.
  3. Quels points forts pouvez-vous évoquer par rapport au CFUO choisi ? des points faibles ? Enseignement de qualité, association investie qui propose de nombreux événements, petites promos donc ambiance agréable.
  4. Quels conseils pour bien aborder la 1ère année ? Quel est le temps de travail personnel (vous pouvez indiquer un nombre d’heures par semaine, par exemple) ? Environ 15h par semaine. Savoir travailler en autonomie, être bien organisé dans son travail afin de gagner du temps, savoir profiter de son temps libre.
  5. Comment organisez-vous votre temps de travail (relecture, lectures complémentaires…) ? Relecture, reformulation du cours, fiches de cours, exercices, annales pendant les périodes de révision.
  6. Y a-t-il des erreurs à éviter ? Ne pas accumuler de retard en étant autant que possible à jour, ne pas faire d’impasse dans les cours.
  7. Avez-vous des conseils à donner pour trouver un stage (école, structures, libéraux) ? Si oui, lesquels ? Ne pas s’y prendre au dernier moment, ne pas hésiter à contacter plusieurs écoles, chercher des contacts dans son entourage.
  8. Pourriez-vous dire si le CFUO que vous avez choisi insiste davantage sur certains aspects (par exemple : neurologie, langue des signes…) ? Programme de neurosciences assez dense à Caen.
  9. Souhaitez-vous ajouter des informations qui vous semblent pertinentes et surtout essentielles à connaître pour les futurs étudiants en orthophonie ? Beaucoup de contenus scientifiques. Mais pour finir, accrochez-vous, car moi-même je n’y croyais plus mais e-ortho m’a tellement poussé que je n’ai pas lâché. Et après, c’est juste génial !!!

Merci à Antoine, une belle énergie et des valeurs humaines profondément ancrées !

 

La stimulation cognitive par le jeu : une approche innovante de Dynseo pour les troubles cognitifs

La stimulation cognitive par le jeu : une approche innovante de Dynseo pour les troubles cognitifs

L’innovation au service du bien-être mental

La détérioration cognitive peut affecter la vie quotidienne de nombreux seniors et patients atteints de maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer. En lançant Dynseo, Justine Monsaingeon a conçu une série d’applications destinées à stimuler l’esprit par le jeu, rendant le processus de stimulation cognitive non seulement efficace mais aussi agréable pour enfants et adultes.

Les jeux comme ponts vers une meilleure santé mentale

Justine Monsaingeon, la fondatrice, croit fermement en la puissance de la gamification pour améliorer l’accessibilité et l’engagement des utilisateurs envers les outils numériques. Selon elle, les applications traditionnelles de stimulation mentale peuvent parfois s’avérer rébarbatives ou compliquées pour les utilisateurs, surtout lorsqu’ils sont confrontés à des défis cognitifs. « Joe : coach cérébral », l’application phare de Dynseo, offre une alternative ludique qui encourage les utilisateurs à s’engager régulièrement grâce à des défis adaptés à leur niveau.

Un pas à pas vers le progrès cognitif

En se concentrant sur une progression graduelle, « Joe : coach cérébral » permet aux utilisateurs de s’attaquer à des défis quotidiens qui renforcent la mémoire, la logique, et d’autres compétences cognitives. Par exemple, un jeu pourrait demander à l’utilisateur de se souvenir d’une liste de courses ou de résoudre des énigmes simples, favorisant ainsi l’activation régulière des circuits neuronaux.

Une communauté soutenante pour une rééducation collaborative

La plateforme de Dynseo n’offre pas seulement des jeux, mais aussi une communauté en ligne où les familles et les soignants peuvent suivre les progrès des patients, partager des conseils et discuter des défis rencontrés. Cette approche collaborative assure que chacun – du patient à ses proches – est impliqué et informé, renforçant ainsi le réseau de soutien autour de l’utilisateur.