- Reconnaissance des sons.
- Utilisation de la méthode Alpha en cas de difficultés réelles à reconnaître les lettres (chaque lettre a la forme d’un personnage et ce dernier fait partie d’un conte).
- Jeu de rimes.
- Jeu des syllabes (on retire une syllabe à un mot, que reste-t-il ?).
- Lotos sonores destinés à entraîner la discrimination auditive.
- Travail sur les confusions sonores, à l’oral dans un premier temps puis à l’écrit.
- Utilisation de la méthode gestuelle Borel-Maisonny par exemple qui associe à chaque phonème un geste unique (le son o est associé au geste d’un rond fait de la main).
- Exercices de lecture flash (lecture sur ordinateur de lettres, puis de syllabes et de mots).
- Travail de lecture avec la méthode Hapili, qui associe sons et couleurs ou avec des livres tels que Domino le chat, Oscar le canard.
- Exercices de lecture ‘mange lettres’ pour entraîner à la vitesse de lecture.
- Jeux de pendus, de mots mêlés, de mots cachés, de textes à trous pour travailler le lexique orthographique.
- Dictées à trous…
Combien de séances ?
« La première ordonnance comporte 30 séances, avec un renouvellement possible de 20 séances, précise l’orthophoniste. Mais, en général, la rééducation, sur 50 séances, ne suffit pas à compenser une dyslexie.»
Il faut compter plusieurs années de rééducation. « Cette dernière peut s’arrêter au collège si la dyslexie a été bien compensée, propose Mme Dubois. Toutefois, il faudra revoir ponctuellement l’orthophoniste pour les bilans ‘tiers temps’ du Brevet des Collège, du baccalauréat et pour les partiels en faculté. »
Les séances d’orthophonie sont prises en charge par l’Assurance maladie à hauteur de 60 %, le complément pouvant être remboursé par les mutuelles.
Bon à savoir : la demande de tiers temps se fait par les parents auprès de Maison départementale pour les personnes handicapées (MDPH). Le formulaire est complété par le médecin scolaire et par l’orthophoniste qui fournit le bilan réalisé.
Quelles aides peuvent apporter les parents ?
Les parents doivent se montrer patients, tolérants, ne pas mettre de pression sur leur enfant.
« Ensuite, au tout début de l’apprentissage de la lecture, les parents peuvent lire des histoires à leur enfant en indiquant les syllabes avec leur doigt, en faisant des pauses entre chaque mot pour que l’enfant comprenne comment la phrase est segmentée, propose l’orthophoniste. Ensuite, ils peuvent lire à deux un livre choisi par l’enfant, chacun lisant une phrase ou une page à tour de rôle. Pour vérifier que l’enfant a bien compris le texte, les parents peuvent lui poser des questions fermées ou précises après chaque page lue : comment s’appelle le ou les personnages ? Où se passe l’histoire ? »
Il est important que, malgré sa dyslexie, l’enfant conserve une motivation pour la lecture. Au fil des séances, il acquerra des moyens mnémotechniques qui l’aideront. Mais il faut qu’il soit encouragé et soutenu par ses parents.