Un décret, paru « discrètement » en août 2017, revalorise de façon infime les salaires hospitaliers et sous-classe les orthophonistes sur une grille de niveau Bac+3… alors que ces professionnels de santé sont diplômés à Bac+5.
Non content de continuer à mépriser les orthophonistes, le gouvernement vient de faire passer un second décret le 23 décembre 2017… qui repousse la revalorisation salariale d’un an ! Bien entendu, le gouvernement n’a donné aucune justification concernant ce nouveau décret. Nous vous invitons à consulté l’excellent communiqué de presse de la FNO en suivant ce lien.
Restons mobilisés et poursuivons le combat pour l’accès aux soins !
On l’évoque avec insistance au sujet de Donald Trump qui sera jugé par le Sénat en janvier 2020. Qu’est-ce que cette procédure de destitution ?
L’impeachment, c’est la procédure anglo-saxonne qui permet au pouvoir législatif de destituer un haut fonctionnaire ou représentant de l’Etat. Ainsi, elle ne concerne pas que le président mais tous les officiers fédéraux et elle est particulière quand elle touche le président. Ce type de procédure est prévue dans l’article 68 de la Constitution française. C’est aussi elle qui a été mise en œuvre au Brésil en 2016 pour écarter la présidente Dilma Roussef du pouvoir avec l’accusation de maquillage des comptes publics.
3 présidents américains en ont fait l’objet :
Andrew Johnson, en 1868, dans les années houleuses qui suivent la guerre de Sécession et l’assassinat de Lincoln. Il va rester au pouvoir à une voix près.
Richard Nixon, en 1974, après le scandale du Watergate. Il est accusé d’obstruction à la justice, d’abus de pouvoir et d’outrage au Congrès. Il démissionne avant que la procédure n’aboutisse.
Bill Clinton, en 1998, lors de l’affaire Monica Levinsky. On l’accuse de parjure et d’obstruction à la Justice. Il est acquitté.
Cette procédure est lancée par un vote de la chambre des Représentants. Un procès contradictoire se tient alors devant le Sénat, sous la responsabilité du président de la Cour Suprême. La culpabilité doit être votée à la majorité des deux tiers. Toutes les infractions peuvent être retenues et pour le président, trahison, corruption ou tout autre crime ou délit.
Pour Donald Trump, elle a été évoquée dès son élection par certains sénateurs mais non retenue. Par contre, l’actualité récente « remet le couvert » car, par 230 voix contre 197, Donald Trump a été « impeached » par la Chambre des représentants. Deux chefs d’accusation sont retenus : l’abus de pouvoir et l’entrave à la bonne marche du Congrès. Il reviendra désormais au Sénat, où les républicains sont majoritaires, de juger Donald Trump, en janvier.
La dirigeante Birmane, Prix Nobel de la paix 1991 a dû s’expliquer devant la communauté internationale. En effet, elle a dû sortir de son silence et s’expliquer sur le nouvel exode des Rohingyas, fuyant l’Arakan (appelé aussi Rakhine) vers le Bangladesh.
Depuis 2012, ce groupe ethnique musulman est contraint à l’exode. Ces derniers mois, comme en 2012, il subit des violences de la part des Arakanais et de la police birmane. L’ONU qualifie même ce conflit local d’épuration ethnique dans un pays à 80 % bouddhiste.
Elle s’est expliquée certes, et a assuré que la Birmanie était prête au retour des 410 000 exilés, mais selon certains observateurs, elle reste dans le déni, encore contrainte de composer avec les militaires qui aimeraient reprendre le pouvoir…. Certains réclament même qu’elle rende son prix Nobel , la jugeant passive face à un crime contre l’humanité.
LA question qui occupe l’esprit de tous les candidats… ou presque ! Vous trouverez, en lisant cet article, quelques éléments à considérer pour répondre au mieux à cette question.
Parmi vous se trouvent des candidats qui ne peuvent pas quitter la ville où ils habitent, ou du moins s’en éloigner un peu trop pendant 5 ans, pour des raisons X ou Y, tout à fait justifiées (famille, finances, etc.). De ce fait, ces candidats ne préparent qu’un concours, parce qu’ils n’ont pas le choix, et certains le réussissent.
Si vous n’avez pas de contraintes, nous vous conseillons de passer plusieurs concours. En revanche, même si ce n’est pas un choix idéal car, de fait, vous n’avez qu’une seule possibilité de réussir, courir un seul lièvre à la fois peut aussi avoir du bon en orthophonie. En vous concentrant sur un concours et en vous préparant rigoureusement aux épreuves concernées, vous pouvez augmenter vos chances d’être reçu, par rapport à un candidat qui veut tout savoir faire (et qui a donc beaucoup moins de temps à consacrer aux spécificités de chaque école).
Vos points forts et… vos points « moins forts »
En analysant la nature des épreuves et leurs barèmes dans les différentes écoles, nous avons constaté qu’en fonction des endroits, une même matière pèsera plus ou moins lourd dans la balance. Généralement, les épreuves rédactionnelles comptent pour beaucoup, à tel point qu’une épreuve rédactionnelle « ratée » peut vous coûter votre place !
Votre survie
Les derniers points à considérer et non des moindres : vous-même et votre portefeuille. Multiplier les concours revient à cumuler la fatigue, le stress et la quantité de matières à réviser. Enchaîner des concours dont les dates se suivent de très près n’est pas forcément une bonne idée.
En conclusion, nous vous invitons à préparer entre 4 à 9 concours dont les épreuves sont assez proches et les dates suffisamment éloignées pour avoir le temps de recharger vos batteries !
Le CHRU de Brest et l’UBO ouvrent une nouvelle école d’orthophonie à la rentrée prochaine. Implantée au sein de la faculté de médecine et sciences de la santé de Brest, cette formation accueillera une promotion de 25 étudiants. La Bretagne était l’une des rares régions de France à ne disposer d’aucune école jusqu’alors et manque de professionnels. Les épreuves d’admissibilité auront lieu le 30 mars à Brest. A vos agendas !