Thomas Pesquet est né en février 1978, à Rouen. Il obtient son diplôme d’ingénieur en Conception et contrôle des satellites à École Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace de Toulouse (Supaéro). Il a passé un an au Canada dans le cadre d’un échange d’élèves du master en Aéronautique et espace.
A partir de 2002, il travaille pour l’Agence spatiale européenne avant d’être choisi, en 2004 pour suivre le programme de formation des pilotes de ligne d’Air France. Dès 2006, il pilote un Airbus A320 pour Air France, avant de devenir instructeur.
En mai 2009, il est sélectionné pour devenir astronaute. Il suit une formation à l’ESA (agence spatiale européenne). Il suit des entraînements en Europe mais aussi en Russie et aux Etats-Unis. Il est choisi en 2014 pour une mission de 6 mois sur la station spatiale internationale (ISS) ; la mission s’appelle la mission Proxima. Une série d’initiatives liées à la mission Proxima de Thomas Pesquet ont été proposées aux enseignants et aux jeunes.
Il est le 10ème français à aller dans l’espace et le premier pour une mission à bord de l’ISS. Il décolle le 17 novembre 2016 à bord de Soyouz MS-03 qui s’amarre à la Station spatiale internationale le 19 novembre après 48 heures de manœuvres orbitales. Le 2 juin 2017, il quitte l’ISS, après 196 jours passés à son bord et atterrit au Kazakhstan vers 16 h 10. Pendant son séjour, il a effectué plusieurs sorties extravéhiculaires et a partagé son expérience en image avec des millions de Français grâce, notamment, aux réseaux sociaux.
Pour lui, « Participer à l’exploration spatiale est un engagement envers l’avenir. Nous devons bien sûr penser au présent et mieux nous occuper de la Terre et de ses habitants, mais il ne faut pas pour autant négliger le futur. ».
Des chercheurs américains ont pu retracer le cheminement de la pensée dans le cerveau en branchant directement des électrodes sur le cortex de volontaires.
Des chercheurs de l’Université de Berkeley, aux Etats-Unis, sont parvenus à traquer le cheminement d’une pensée dans le cerveau humain avec une précision jamais égalée jusqu’ici, annoncent-ils dans une étude publiée dans la revue Nature Human Behaviour. Pour ce faire, ils ont utilisé une technique très invasive, appelée électrocorticographie (ECoG), bien plus précise pour mesurer la transmission de l’information d’une zone du cerveau à une autre que les techniques généralement utilisées, comme l’électroencéphalographie (EEG) ou l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf).
Une technique qui nécessite d’ouvrir la boîte crânienne
Le problème majeur de l’ECoG est qu’il s’agit d’une technique très invasive nécessitant… d’ouvrir la boîte crânienne pour poser des centaines de petites électrodes directement sur le cerveau. De quoi rebuter plus d’un volontaire ! Les chercheurs ont donc profité du fait que seize patients épileptiques devaient subir une opération chirurgicale pendant laquelle leur cerveau est justement surveillé par l’ECoG pour mener cette expérience. Pendant l’opération, les neuroscientifiques ont demandé aux patients d’accomplir huit exercices différents : écouter un son et réagir, regarder des vidéos montrant des visages ou des animaux et accomplir une action, répéter un mot, trouver son antonyme… Différentes parties du cerveau des volontaires étaient enregistrées par les chercheurs : les zones traitant les stimuli audio, vidéo (cortex auditif et visuel), ainsi que le cortex préfrontal et le cortex moteur. Les chercheurs sont parvenus à identifier quelles zones s’activent dans le cerveau lorsque l’on répète un mot entendu ou vu, du premier stimulus à la formulation de la réponse. Dans la première vidéo ci-dessous, l’on voit ce qu’il se passe dans le cerveau d’un des participants quand il lui est demandé de répéter le mot « humide », dans la deuxième vidéo, l’on découvre le cheminement de sa pensée lorsqu’il lui est demandé une tâche plus complexe, celle de chercher son antonyme (« sec »).
Constat majeur de l’expérience : le cortex préfrontal – qui se trouve derrière notre front – reste actif pendant presque toute la durée de « fabrication » de la pensée. « Ces tests mettent en évidence que le cortex préfrontal est le chef d’orchestre qui relie les différentes zones du cerveau entre elles (cortex auditif et visuel notamment) pour obtenir une réponse, formulée par l’individu grâce au cortex moteur », explique dans un communiqué Robert Knight, co-auteur de l’étude. Pour des tâches plus complexes (comme le montre la deuxième vidéo), le cortex préfrontal recrute plus de zones du cerveau que pour des exercices plus simples, y compris des réseaux de mémoire pas réellement visibles dans cette expérience, estiment les chercheurs. « Les études se basant sur l’IRMf montrent le plus souvent que plus une tâche devient complexe, plus l’activité cérébrale est intense, en particulier dans le cortex préfrontal, explique Avgusta Shestyuk, co-auteur de l’étude. Dans notre étude, nous pouvons voir que ce n’est pas seulement parce que les neurones travaillent vraiment très dur et s’activent en continu, mais plutôt que de plus en plus de régions du cortex sont recrutées. » Selon ces travaux, plus le transfert des différentes zones au cortex préfrontal est rapide, plus l’on répond rapidement. Fait étonnant : le cortex moteur est prêt à réagir très tôt, pendant la phase initiale du stimulus, ce qui suggère que nous sommes prêts à répondre avant même que nous ne connaissions la réponse complète ! « Cela pourrait expliquer pourquoi certaines personnes parlent avant de réfléchir », estime très sérieusement Avgusta Shestyuk.
Comme chaque année, le tableau d’admission de chaque école fait sont grand retour en ligne ! Consultez le google excel en suivant ce lien pour voir les listes principales des admis ainsi que les listes complémentaires.
Un grand merci à toutes les « asso » des écoles d’orthophonie qui communiquent sur ce tableau et qui le font vivre.
Pour rappel, il est essentiel de remplir ce tableau pour que toutes les associations soient au courant de l’évolution des listes d’attente. Et n’oubliez pas de vous désister si vous réussissez plusieurs concours en appelant le secrétariat de l’école concernée, vous ferez des heureux !
Les élèves réclament une meilleure reconnaissance de leur qualification. En jeu : endiguer l’érosion des salariés vers le libéral afin de défendre l’accès à la formation et aux soins.
Entretien avec Louise Catteau et Émilie Delaisement, élèves en deuxième année d’orthophonie, coprésidentes de l’Association nantaise des futurs orthophonistes.
Cette journée de mobilisation n’est pas la première…
Tous les ans, étudiants et professionnels se mobilisent. Au centre de nos revendications : être reconnus, au niveau salaire, à hauteur de notre formation. Depuis 1986, notre diplôme est reconnu à bac + 2. Or en 2013, on est passé de quatre à cinq ans d’études, grade de master. On pensait qu’on serait reconnu à ce niveau. Ce n’est pas ce qui s’est fait. Même si un décret nous promet une reconnaissance à bac + 3. On devait être revalorisé en janvier 2018. Finalement ce sera en deux tranches, en 2019, puis en 2020.
Quels sont les salaires de la profession ?
1 200 € et 2 100 € en fin de carrière… Pour intégrer la formation, on passe par un concours d’entrée : à Nantes, c’est 1 700 candidats pour 45 places. Ensuite, on suit cinq années d’études très diversifiées, avec des statistiques, de la gériatrie, de la pédiatrie, de la pharmacologie, des sciences du langage, de la psychologie, de la neurologie. Notre profession comporte 97 % de femmes. On peut se demander si cela ne joue pas sur la grille salariale…
Les revenus ne sont pas les mêmes en libéral…
Non. C’est bien pour ça qu’une grande majorité se tourne vers le libéral. Historiquement, 80 % de la profession était dans l’hospitalier. Mais pour les salariés, la situation se dégrade tellement… Aujourd’hui, en France il y a l’équivalent de 950 équivalents temps plein qui opèrent en millieu hospitalier.
Votre mobilisation porte officiellement sur « la défense de l’accès à la formation et aux soins en orthophonie pour tous les patients ».
Notre profession manque de visibilité pour les médecins. Alors qu’une orthophoniste intervient auprès des enfants qui viennent de naître, des prématurés, des enfants, des adultes souffrant de maladies génétiques, des personnes âgées atteintes d’Alzheimer, Parkinson… Cela pose problème au patient quand il a besoin d’une prise en charge immédiate. Quand il n’y a pas d’orthophoniste tout de suite, la rééducation prend plus de temps. Parallèlement, les libéraux sont surchargés. Ce qui se répercute sur la qualité de soin. Côté formation, 50 % de stages sont à faire en structure et dans les hôpitaux. Compte tenu de la faiblesse des effectifs, les stages sont souvent par défaut, idem pour les mémoires des quatrième et cinquième années. En général, l’orthophoniste reste trois ans maximum en salariat. Ce qui nous pose des problèmes puisqu’il ne peut prendre de stagiaire qu’à partir de trois ans d’exercice. On se retrouve sans maître de stage à l’hôpital. Sans parler des profs, qui doivent avoir cinq ans d’exercice.
Dix organisations syndicales ont appelé mercredi les orthophonistes à faire grève et manifester le 29 mars pour réclamer une revalorisation de leurs grilles de salaire à l’hôpital, qu’ils revendiquent depuis plusieurs années.
Sept syndicats, une organisation étudiante et deux sociétés savantes ont lancé un appel à « défendre l’exercice de l’orthophonie, le 29 mars 2018, partout en France » afin notamment d’obtenir « des grilles de salaire de niveau master » pour ceux qui exercent à l’hôpital, selon un communiqué.
La profession, dont la formation initiale est passée de 4 à 5 ans en 2013, est principalement constituée de libéraux: sur plus de 25.000 orthophonistes début 2017, on comptait moins de 5.000 salariés, dont 1.875 hospitaliers, selon la Drees, le service de statistiques des ministères sociaux.
Ces 1.875 professionnels ont bénéficié en septembre d’un « reclassement » au sein de la fonction publique hospitalière, passant de la catégorie B à la catégorie A, avec des grilles de salaire (hors primes) améliorées en début de carrière mais dégradées pour les échelons les plus élevés.
Une nouvelle augmentation était programmée au 1er janvier mais n’a pas été appliquée, en raison du report d’un an du plan de revalorisation des carrières (PPCR) décidé par le gouvernement.
Les dix organisations jugent que la hausse prévue est en tout état de cause insuffisante et exigent « une rémunération en adéquation avec le niveau de formation (…) alignée sur les professionnels du secteur sanitaire et social diplômés au grade master ».
Elles affirment que ces salaires trop bas entraînent « des démissions en nombre », avec pour conséquences « une altération des conditions de formation initiale des étudiants » et un « report (des patients) sur les orthophonistes libéraux » déjà débordés.
Par ailleurs, la CFTC a déposé un préavis de grève « couvrant l’ensemble des orthophonistes » du 28 mars à 19H00 au 30 mars à 08H00.