Certaines de nos étudiantes ont eu la joie d’être appelées sur liste complémentaire au tout dernier moment et vont entrer dans un CFUO dès septembre. Le bonheur des uns fait aussi celui des autres puisque 5 places se sont donc libérées pour la rentrée 2023-2024 chez e-orthophonie*.
Ainsi, si vous souhaitez être accompagné dans la préparation à la sélection d’entrée en 1ère année d’orthophonie (admissibilité sur dossier Parcoursup et oraux d’admission), nous vous invitons à procéder à votre inscription avant la clôture définitive. N’hésitez pas ànous contacter par mailafin de réserver votre place.
Pour celles et ceux qui ne se trouvent malheureusement pas dans les listes principales ou complémentaires, ne vous découragez surtout pas… il n’y a pas d’échec, il n’y a que des gens qui renoncent. Alors croyez en vous et ne laissez jamais personne vous dire que vous n’êtes pas capable d’y arriver. Nous, on croit en vous !
Nous vous souhaitons, à toutes et à tous, un excellent mois d’août.
A l’origine du bilan, les conseils d’un enseignant, le constat de difficultés qui n’existaient pas avant, puis le médecin qui va établir la prescription qui mènera jusqu’à l’orthophoniste. Une fois rendez-vous pris, c’est l’heure du bilan, composé de tests et d’évaluations paramétrées en toute objectivité.
Mais qu’en est-il du reste ? Les orthophonistes le savent, le vécu et l’environnement socio-culturel jouent un rôle important.
L’histoire familiale et individuelle, les échecs, les succès, l’estime de soi, influencent le développement du langage, la capacité à s’exprimer, à prendre la parole, à lire, à écrire.
L’orthophoniste ne peut pas, dans son bilan, s’arrêter à l’évaluation chiffrée qui tend à masquer la cause des symptômes. Et s’il s’en passe pour réaliser le bilan de son patient, il pourrait passer à côté d’une part de son intelligence, de sa capacité d’adaptation, de son intuition.
En collectant des données, presque à son insu, l’orthophoniste est amené à faire des associations, des rapprochements, à proposer des hypothèses qui serviront de lignes directrices.
Près de 2500 ans après la citation de Confucius, les études confirment que nous apprenons grâce à nos sens : nous apprenons ce que nous percevons. Le modèle d’Edgar Dale met en évidence que, selon les sens sollicités, nous retenons plus ou moins bien les informations que nous percevons.
Ce qui est intéressant, c’est que tous les professionnels de la formation soutiennent ce modèle. Pourtant, la plupart des formations se présentent de la manière suivante : 1 formateur qui présente oralement un support. Si l’on se fie au modèle d’Edgar Dale, nous ne retenons donc, au maximum, que 50% de ce que nous percevons en formation. Pour des apprentissages efficaces, il convient de solliciter tous les sens et de multiplier les canaux. Non seulement vous obtiendrez une meilleure mémorisation, mais surtout, vous allez apporter une réponse aux différents profils d’apprentissage. Un premier pas vers l’adaptive learning…
Le 1er juin arrive à grands pas… et les réponses sur Parcoursup aussi !
Prenez le temps de reprendre votre liste de vœux et faites un point 💡 sur vos préférences. Cela vous aidera à anticiper vos choix quand vous recevrez les réponses des CFUO 🧐 ✅.
Une étude du CRESS menée auprès de nombreux enfants a démontré un lien fort entre le fait de manger devant un écran et l’apprentissage du langage. Il est essentiel que les enfants déconnectent à l’heure du repas, moment d’interactions familiales.
1562 enfants ont été sujets d’une étude, suivis à l’âge de 2 ans, 3 ans et 5 ans et demi par le Centre de recherche en épidémiologie et statistiques (CRESS). L’objectif était de voir l’impact que pouvait avoir la télévision sur le développement du langage chez ces enfants, à une époque où la surexposition aux écrans a véritablement commencé.
L’étude a montré que les enfants âgés de 3 à 6 ans passaient en moyenne deux heures par jour devant les écrans. Pour Jonathan Bernard, l’un des chercheurs, cela aurait pu être une mauvaise nouvelle : « On sait qu’une quantité importante d’écran peut être associée à de moins bonnes performances en langage ». Mais les résultats ont montré que la qualité de langage d’un enfant n’était pas forcément liée à son temps passé devant la télévision ou l’ordinateur.
Fond sonore et distinctions phonologiques
En fait, le développement du langage est surtout freiné par le fait de regarder la télévision pendant les repas. « Il y a des interactions qui sont remplacées par ce temps d’écran, notamment lors des repas », analyse Jonathan Bernard. Ce sont selon les chercheurs des « moments d’échange pour les enfants avec leurs parents, leurs frères et sœurs, ainsi qu’avec d’autres enfants ».
Hypnotisés par la lumière de l’écran, vos enfants peuvent manger sans s’en rendre compte. Mais à l’inverse, la télé les déconcentrera de la réalité environnante. Chez les enfants de 2 ans, ceux qui sont toujours exposés à la télévision ont un langage plus faible que ceux qui ne le sont jamais. Pour résumer ces découvertes, « les stimulations auditives et visuelles peuvent augmenter les distractions des enfants et des parents (…) et accroître les difficultés pour un enfant d’extraire d’un fond sonore les distinctions phonologiques et caractéristiques syntaxiques propres à la langue et nécessaire à la qualité de son langage ».