« J’ai la mémoire qui flanche, j’me souviens plus très bien… » Jeanne Moreau n’est malheureusement plus là pour nous fredonner ce petit air lancinant et pourtant, je suis sûr qu’en ce début de préparation aux concours, il vous revient régulièrement en tête. Ce n’est pourtant pas le moment. Si vous souhaitez mettre toutes les chances de votre côté et percer les secrets de votre mémoire afin d’optimiser vos apprentissages, suivez le guide.
Si vous voulez prétendre à savoir faire le distinguo entre vos diverses mémoires et qui sait apprendre à mieux les utiliser, testez ce jeu documentaire. A ce stade, vous maîtrisez les rudiments mais vous ne savez pas encore trop comment mettre tout ceci en pratique. Pour ce faire, il vous faudra lire cet article où l’on apprend que le café favorise la mémoire visuelle.
Une fois que mémoire à court terme, mémoire de travail ou mémoire sensorielle ne rimeront plus pour vous avec quézako, vous pourrez alors approfondir : l’importance du sommeil et l’influence de nos émotions sont également des facteurs prépondérants dans le processus de mémorisation. Mais si le sommeil est primordial pour mieux mémoriser et donc mieux assimiler toutes les connaissances que l’on vous demande d’acquérir cette année, sachez que curiosité et plaisir sont aussi de bonnes armes, tout comme la technique de la répétition espacée.
Mais, utiliser sa mémoire à bon escient ne sera pas suffisant ; il vous faut donc apprendre à l’entretenir. Alors, comment faire ? Réponse avec cette émission radiophonique de La Tête au Carré (à réécouter en ligne ou à télécharger).
A ce niveau, vous êtes devenus experts ; vous pouvez alors vous frotter à Stanislas Dehaene, auteur entre autres du passionnant ouvrage de vulgarisation « les neurones de la lecture ». Après ceci, la mémoire, son fonctionnement et son optimisation n’auront plus de secrets pour vous. En effet, les cours du Collège de France, accessibles en live ou online gratuitement et en particulier le cours de Stanislas Dehaene intitulé la mémoire et son optimisation (disponible en vidéo, en audio et en pdf) vous apprendra qu’enseignants et élèves se trompent parfois radicalement sur les conditions qui optimisent la mémoire. Et pour savoir pourquoi, c’est par ici.
Si, à ce stade, la liste des mots toujours pluriels vous résiste encore, sachez que « les paresseux et les ignorants disent tous pour s’excuser qu’ils n’ont point de mémoire ; cela n’est pas vrai, on a de la mémoire dès qu’on s’applique. »
Des recherches ont montré que la technologie d’assistance vocale encourage les comportements d’élocution positifs chez les patients atteints de la maladie de Parkinson qui l’utilisent.
Les troubles de la parole sont fréquents chez les patients souffrant de la maladie de Parkinson. Cependant, les premières recherches menées par l’université de Monash en Australie et l’université d’Ulster au Royaume-Uni ont révélé que les technologies d’assistance vocale telles que Google Home et Amazon Alexa pourraient potentiellement améliorer les thérapies précoces de la parole et du langage afin de soutenir les personnes ayant des difficultés d’élocution.
L’étude a porté sur une enquête menée auprès de 290 participants du Royaume-Uni vivant avec la maladie de Parkinson. 79% d’entre eux ont indiqué qu’eux-mêmes ou d’autres personnes avaient remarqué des changements dans leur discours ou leur voix en raison des symptômes de leur maladie.
L’étude a également montré que 90 % des participants possédaient un dispositif d’assistance vocale, 71% d’entre eux indiquant qu’ils l’utilisaient régulièrement, tandis que 31 % utilisaient cette technologie spécifiquement pour répondre aux besoins liés à leur maladie de Parkinson.
Des outils pour les orthophonistes
Parmi ces utilisateurs, près de 55% ont déclaré qu’ils devaient parfois, rarement ou jamais se répéter lorsqu’ils utilisaient une technologie d’assistance vocale. Interrogés sur les changements intervenus dans leur discours depuis qu’ils ont commencé à utiliser leur appareil, 25% des participants ont remarqué qu’ils n’avaient pas à se répéter aussi souvent et 15 % ont estimé que leur discours était plus clair.
Parmi les commentaires spécifiques des participants, citons l’utilisation de la technologie d’assistance vocale, qui encourage des comportements d’élocution positifs tels que « parler lentement et clairement » et « parler plus fort ».
« La technologie d’assistance vocale a été adoptée par de nombreuses personnes et de nombreux ménages, à la fois d’un point de vue général et quotidien, mais aussi maintenant, comme nous l’avons vu dans la recherche, pour aider les personnes ayant des difficultés d’élocution », a déclaré Orla Duffy, maître de conférences en orthophonie à l’université d’Ulster.
« Les technologies d’assistance vocale ont désormais la capacité de soutenir les thérapies futures et de servir d’outils utiles aux orthophonistes, avec l’avantage supplémentaire d’être déjà présentes au domicile du patient. »
Démocratiser l’accès à ces technologies
Bien que les chercheurs aient admis que des recherches supplémentaires seraient nécessaires pour tester des technologies d’assistance vocale prêtes à l’emploi, ils ont noté que les résultats initiaux indiquaient un pas dans la bonne direction.
Roisin McNaney, maître de conférences au Département de l’informatique centrée sur l’humain de la Faculté des technologies de l’information de l’Université Monash, a déclaré que l’étude démontrait comment les dispositifs pourraient contribuer à soutenir les résultats futurs de l’orthophonie. « Une intervention précoce en orthophonie est importante pour résoudre les problèmes de communication liés à la maladie de Parkinson, mais seulement 59% des personnes atteintes de la maladie de Parkinson en Australie ont des contacts réguliers avec un thérapeute », a-t-elle déclaré.
« L’accès limité aux services cliniques et aux thérapies orthophoniques est un problème majeur que nous espérons résoudre grâce à cette recherche. En présentant nos premiers résultats sur la façon dont les technologies d’assistance vocale peuvent favoriser les résultats de l’orthophonie pour les personnes atteintes de la maladie de Parkinson, nous espérons pouvoir encourager l’utilisation future des technologies d’assistance vocale par les orthophonistes en milieu clinique pour soutenir les patients. »
Ca y est, notre 2ème webinaire de l’année est déjà planifié et il se déroulera samedi 11 octobre à 10h. Nous vous présenterons en détail les stages, les actions terrain et l’empathie. Retrouvez-nous pour évoquer ces sujets centraux qui auront une importance majeure lors de la sélection via Parcoursup et lors de l’oral face aux jurés. Ce webinaire sera ainsi l’occasion d’échanger sur les actions de terrain et d’observation qui peuvent être menées pour apprendre à connaître les missions de l’orthophoniste et surtout les besoins des patients. C’est une véritable plus-value pour votre candidature.
Nous évoquerons également un thème propre à ce métier, l’empathie :
comment la définir ?
quelle place lui donner dans ce métier où l’humain doit rester au centre de l’accompagnement, au-delà du diagnostic et de sa technicité ?
L’objectif de ce dernier webinaire est d’offrir la possibilité à nos étudiantes de poser leurs questions « en live » aux formateurs qui animeront cette classe virtuelle. Tout sera abordé afin « d’affronter » sereinement les concours !
Pour y participer, nos e-orthophonistes ont simplement à se connecter à notre plateforme puis se laisser guider par cet outil innovant et intuitif. Ils peuvent y accéder depuis leur ordinateur, leur tablette ou leur smartphone.
Comme les empreintes des doigts de la main, chaque voix est unique. Mais comment expliquer une telle différence de timbre entre un baryton et un soprano à l’opéra ? La clé se cache dans l’anatomie ! L’air et les cordes vocales sont à l’origine du son. Selon leur épaisseur, leur longueur, et leur positionnement dans le cou, le timbre de la voix en est modifié.
Rauque ou fluette, grave ou aiguë, les types de voix sont infinis. Les imitateurs travaillent sur leurs cordes vocales pour en reproduire un maximum, mais tout le monde ne peut pas en faire autant !
Comment le son est produit ?
Pour comprendre pourquoi chacun a son propre timbre de voix, il faut d’abord comprendre d’où vient le son. D’abord, c’est l’air, qui en provenance des poumons, fait vibrer les cordes vocales. Ainsi, c’est en expirant que le son est produit. Parler en inspirant est très difficile !
« La voix est produite à trois étages. Le premier étage est au niveau du poumon, c’est l’air qu’on va utiliser pour faire le souffle. Ensuite, dans la gorge, il y a le larynx. À l’intérieur se trouvent les cordes vocales qui viennent s’accoler pour fabriquer le son« , explique l’orthophoniste.
Chacun ses différentes anatomiques !
Avoir une voix aigüe ou une voix grave dépend de la fréquence émise. Cette fréquence dépend du larynx. « Les cordes vocales fonctionnent comme un élastique : plus vous l’étirez, plus le son sera aiguë« , décrit la spécialiste. Ainsi, plus les cordes vocales sont longues et étirées, plus le son sera aiguë. A contrario, si l’élastique est détendu, le son sera plus grave.
Finalement, les résonateurs que sont la forme du palais, la langue, le nez, vont augmenter et colorer la voix. Chacun à sa propre « caisse de résonnance« . Épaisseur, longueur, résonateurs… Voilà le mystère des différents timbres de voix !
Trop d’écrans tue la concentration des tout petits ! C’est ce que nous explique l’agence Santé Publique France : entre 3 et 6 ans, exposer les petits à la télé le matin avant de partir à l’école risque d’entraîner des troubles du langage. Rencontre avec Sarah Bougueret, orthophoniste.
L’écran total, incompatible avec la petite enfance
L’exposition prolongée aux écrans peut être dangereuse pour les petits, on le sait. En revanche, on ignore qu’elle peut les empêcher d’apprendre à parler convenablement. C’est ce que révèle l’agence santé publique France, qui pointe surtout les séances télé du matin : elles mobilisent trop la concentration des petits dès le début de la journée, ils sont ensuite moins réceptifs aux apprentissages. Ce que confirme Sarah Bougueret :
« Un enfant, pour acquérir le langage, développer sa pensée et son raisonnement, va avoir besoin de manipuler, d’explorer son environnement. Il y a beaucoup de théories qui en parlent, ça s’appelle le constructivisme. L’enfant va devoir être acteur de ses apprentissages, et on voit très bien les bébés qui, dès tout petits, vont mettre des choses à la bouche, faire des expériences. Et si l’enfant est devant une télévision ou une tablette, il va avoir plus de mal à manipuler, il va être passif, il ne pourra pas faire les explorations nécessaires à son apprentissage. Ce qu’on remarque également, c’est que ça altère la qualité des échanges avec les proches. Si on mange avec la télé allumée, on sera plus attentif à l’écran, moins à son enfant. »
Pas d’écrans du tout ?
Pas facile évidemment d’éviter totalement la présence des écrans à la maison, on sait ce que c’est. Pour autant, faut-il les supprimer totalement à ces âges-là ? On nous vend parfois des applications ou des programmes « éducatifs », alors que penser de ces contenus ? Sarah Bougueret invite là aussi à la mesure, et à la prudence :
« Il faut se dire que ça reste du domaine du loisir et du récréatif, il ne faut pas que ça devienne la base. Il faut vraiment que les parents choisissent les contenus adaptés, et limités?. Tout n’est pas à jeter évidemment, mais il faut faire attention au temps d’exposition et au contenu, les accompagner et en parler avec eux. Il faut des temps d’échanges, de parole, un jeu de société sera ainsi plus efficace. En tout cas c’est à nous aussi adultes de faire des efforts, de donner l’exemple, et de limiter notre utilisation des écrans. »