Le résumé est l’épreuve phare des techniques littéraires. Gardez en tête les règles de base :
sélectionner
reformuler
ordonner
conserver l’énonciation
organiser en paragraphes
placer des connecteurs
compter
C’est essentiel pour « plaire » au correcteur. L’autre but du jeu quand vous faites un résumé, c’est de l’écrire comme si vous étiez l’auteur lui-même. Et si vous étiez l’auteur du texte original, vous savez que vous voudriez qu’on vous comprenne. Alors ajoutez un soupçon de fluidité. Le correcteur adore lire d’une traite le résumé, ne pas être interrompu par un terme ou un élément de syntaxe fautifs. Je sais bien que vous n’avez aucune envie de le contrarier et vous avez bien raison.
Pour placer ce soupçon de fluidité, comment faire ? Ma recette : des phrases courtes et placer en tête de phrase les mots essentiels. Ainsi, le gentil correcteur bienveillant et objectif repérera plus vite que vous savez aller à l’essentiel. Aidez-le à gagner du temps dans sa correction !
Mais si vous voulez vraiment l’amadouer, relisez-vous, une bonne orthographe, ça fait toujours plaisir 😉.
Le glyphosate : c’est un herbicide non sélectif, utilisé par les 2/3 des agriculteurs français. Sa nocivité pour l’humain fait débat. On en a retrouvé de faibles quantités dans certains aliments. La prolongation de son autorisation sera probablement accordée par Bruxelles alors que la France pense le supprimer d’ici à 2022.
Le Fipronil : c’est une substance active de produit phytosanitaire et d’antiparasitaire vétérinaire ; strictement interdit dans la chaîne alimentaire, il a pourtant été utilisé dans certains élevages des Pays Bas pour désinfecter les poulaillers. Les œufs ont ainsi été contaminés et les produits transformés dans lesquels ils ont été utilisés, ont dû être retirés des rayons.
Le Levothyrox : c’est un médicament pour les malades de la thyroïde ; le laboratoire Merck qui le fabrique commercialise la nouvelle formule (plus « stable ») qui provoque de nombreux effets secondaires sur certains patients. Depuis le 2 octobre 2017, l’ancienne formule mieux tolérée est à nouveau en vente dans les pharmacies françaises.
Les enfants d’âge scolaire seraient près de 8 % à être « dys » quelque chose : dyslexique, dyscalculique, dysorthographique…
Les enfants d’âge scolaire seraient près de 8 % à être « dys » quelque chose : dyslexique, dyscalculique, dysorthographique… C’est pourquoi la Haute Autorité de santé vient de publier un guide pour aider leurs parents à dépister les problèmes, affirmer le diagnostic et, enfin, s’orienter dans le maquis des aides possibles.
Comme souvent en matière de communication sanitaire, la mélopée incantatoire des hautes instances est pleine de bonnes intentions. « « Information », « concertation » entre « acteurs majeurs », amélioration de la « coordination », sans oublier « la collaboration entre l’Éducation nationale et les soignants » et un slalom dit « parcours de soins » pour flécher la course de ces pauvres parents entre médecins, orthophonistes, psychomotriciens, ergothérapeuthes, orthoptistes, psychologues, et j’en oublie…
Acceptons-en l’augure, sans oublier que le même genre de jeu de l’oie est proposé depuis longtemps pour les diabétiques, les hypertendus, les femmes enceintes, les cancéreux, etc., avec un succès que l’on peut sans méchanceté qualifier de mitigé.
Plusieurs causes ont été avancées pour expliquer les troubles spécifiques du langage et des apprentissages (TSLA) sans qu’aucune ne se dégage clairement. Ce qui veut généralement dire qu’il y en a plusieurs.
Après, il y a ce qui aggrave le problème… Né du baby-boom, j’ai commencé à apprendre à lire un beau début de septembre. Il y avait bien dans ma classe (bien plus surchargée qu’aujourd’hui) un bègue et deux ou trois gauchers, mais pas de « dyslexique », et à Noël tout le monde savait lire ! Les lettres formaient des syllabes, les syllabes des mots, et les mots des phrases. Aujourd’hui, la rééducation de la dyslexie est devenue une industrie, et l’orthophoniste est devenu le supplétif de l’enseignant du primaire, et Acadomia de celui du secondaire.
Force est de s’interroger sur la responsabilité de la méthode globale d’apprentissage de la lecture, qui n’a officiellement duré que la décennie post-soixante-huitarde, celle où les déments s’étaient emparés de la rue de Grenelle. La méthode n’a pas été totalement éradiquée puisque se pratique toujours la semi-globale. On nous explique que l’enfant dyslexique aurait « du mal à saisir rapidement un mot dans sa globalité ». Mais c’est normal : pas plus qu’une formule de maths un mot n’a à être saisi dans sa globalité. Il doit être analysé. Ce n’est que s’il est courant, et souvent rencontré, qu’il deviendra au fil du temps reconnaissable « globalement ». S’il est vrai que la dyslexie a des origines antérieures à toute méthode d’apprentissage, il est certain que la méthode globale fut la pire manière d’apprendre à lire aux enfants dyslexiques. Les plus éminents neuropédiatres ont essayé, à l’époque, mais en vain, de le faire comprendre aux pédagogistes de l’Éducation nationale.
La Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier un « guide parcours de santé » afin d’améliorer la prise en charge des troubles spécifiques du langage et des apprentissages, ou troubles dys.
Troubles du langage (dysphasie), de l’écriture (dyslexie) ou encore de la motricité de l’enfant (dyspraxie) sont réunis sous l’appellation « troubles dys ». Afin d’améliorer leur prise en charge, la Haute Autorité de santé (HAS) vient de publier un « guide parcours de santé » impliquant les familles des enfants, les soignants et les enseignants. Il clarifie le rôle et le moment des interactions de chaque intervenant. Ce sont les Agences régionales de santé (ARS) qui veilleront à l’application de ce guide. Elles mettront à disposition des listes à jour des ressources par territoire et déploieront des systèmes d’information facilitant les échanges entre professionnels de santé.
Pouvoir s’adapter à chaque cas
« Les troubles dys sont un véritable enjeu de santé, car ils sont fréquents et ont des conséquences sur l’apprentissage scolaire de l’enfant ainsi que sur son insertion sociale et professionnelle », explique Dominique Le Guludec, présidente de la HAS, en conférence de presse. En effet, ils concerneraient 8% des enfants d’âge scolaire et sont la conséquence d’anomalie dans leur développement cognitif. « C’est très déroutant car l’enfant comprend et apprend. Ce trouble, qui ne se voit pas, est en complet décalage avec le reste », précise Christine Auché, membre de la Fédération française des dys (FFdys).
Ce guide doit donner les clés aux enseignants pour apprendre à observer et constater les difficultés des enfants afin d’ouvrir un dialogue avec la famille. « Il y a des régions entières où il n’y a pas de solution pour ces enfants et où l’on accède à un bilan orthophoniste au bout d’un an et demi » souligne Christine Auché. C’est pour cela que la HAS a conçu ce guide structuré en trois niveaux afin de favoriser une offre de soins adaptée à la sévérité et à la complexité du trouble. « Chaque enfant est unique et ils ont chacun des niveaux d’atteintes différents », explique la présidente de la HAS.
Trois niveaux de prise en charge
Le niveau 1 est assuré par des professionnels de proximité : les médecins et les rééducateurs (orthophoniste, ergothérapeute, psychomotricien ou psychologue). Catherine Billard, neuropédiatre ayant participé au développement du guide, explique que le niveau 1 est enclenché lorsque « l’école n’a pas pu tout résoudre ». Le médecin de l’enfant va alors prescrire un bilan auprès d’un rééducateur spécialiste des troubles dys. Après un premier diagnostic, il mettra en œuvre, si besoin, une rééducation.
Le niveau 2 constitue une prise en charge pluridisciplinaire lorsque les difficultés persistent. « Une analyse plus précise devra être faite sur le plan cognitif, et il faudra définir un projet de soins plus adapté et plus intensif ainsi qu’un suivi plus strict », détaille le neuropédiatre.
Le dernier niveau concerne, lui, les cas très complexes. Il nécessite l’intervention et l’expertise d’un centre de référence des troubles du langage et des apprentissages rattachés à des centres hospitaliers universitaires.
Un décret, paru « discrètement » en août 2017, revalorise de façon infime les salaires hospitaliers et sous-classe les orthophonistes sur une grille de niveau Bac+3… alors que ces professionnels de santé sont diplômés à Bac+5.
Non content de continuer à mépriser les orthophonistes, le gouvernement vient de faire passer un second décret le 23 décembre 2017… qui repousse la revalorisation salariale d’un an ! Bien entendu, le gouvernement n’a donné aucune justification concernant ce nouveau décret. Nous vous invitons à consulté l’excellent communiqué de presse de la FNO en suivant ce lien.
Restons mobilisés et poursuivons le combat pour l’accès aux soins !