Pas d’inquiétude, ce n’est pas un point de l’orthographe française qui vous échappait ou qui pourrait tomber en épreuve de linguistique. En fait, ce serait plutôt une question de culture générale. Mais alors, qu’est-ce que l’écriture inclusive ? En voici la définition : « ensemble des attentions graphiques et syntaxiques qui permettent d’assurer une égalité de représentations des deux sexes ». « Dans quel but ? », me direz-vous. Pour renoncer au masculin générique, à la primauté du masculin sur le féminin dans les accords en genre (des hommes et des femmes sont allés)*.

Pour résumer, faire progresser l’égalité femmes-hommes par la manière d’écrire, mettre fin à la hiérarchisation des sexes. Voici un noble projet. Allons plus loin dans l’explication. Il faut vous dire que cette écriture repose sur trois grands principes :

  • accorder les fonctions, métiers et titres en fonction du genre : « une autrice », « une pompière », « une maire ».
  • au pluriel, utilisation du point médian pour inclure les deux sexes : les électeur·rice·s, les citoyen·ne·s ou bien les maçonnes et les maçons.
  • éviter l’emploi les mots « homme » et « femme » et utiliser des termes plus universels comme « les droits humains » (au lieu des droits de l’homme).

A chacun son opinion. Linguistes et autres intellectuels ne sont pas unanimes mais nous pourrions conclure tel Antoine Gautier, maître de conférences en linguistique à la Sorbonne : « L’écriture inclusive peut amener à s’interroger sur la place accordée aux femmes dans la société, en cela, elle est bénéfique. Cependant, on peut douter que son adoption suffise à changer les mentalités ».

Partagez cet article :