Le 10/10, c’est la journée nationale des « Dys ». L’occasion de mieux faire connaître la dyslexie qui concerne 10% de la population en France. Si ce trouble de l’apprentissage, de la lecture et de l’écriture est le plus souvent diagnostiqué chez les enfants, il peut aussi toucher les adultes.

La dyslexie est un trouble de l’apprentissage, de la lecture et de l’écriture qui concerne 10% de la population. Notamment des adultes qui évoluent avec ce trouble sans le savoir, ce qui peut engendrer de grandes difficultés dans le monde du travail.

Béatrice Sauvageot, orthophoniste, anime des journées de rééducation destinées aux dyslexiques : « Aujourd’hui, les adultes dyslexiques ne sont pas repérés. Et quand ils sont repérés, ils se cachent car ils ont honte (…) Les adultes dyslexiques sont tout le temps sous pression, ils sont malheureux… ». La confiance, c’est souvent ce qui fait défaut aux dyslexiques à cause de leurs échecs à l’école et dans les études.

Cette rééducation leur permet d’être rassurés, de reprendre confiance, de diminuer leurs angoisses… « Si un adulte est diagnostiqué tardivement, il a déjà mis tellement de compensations en place qu’il est au-delà de l’épuisement. Il faut donc aller tout doucement, enlever les « mauvaises herbes », refaire un peu le ménage dans le cerveau… Parce que finalement, ça devient une jungle et ils ne s’en sortent pas », explique l’orthophoniste.

En général, la dyslexie est repérée à l’école au moment de l’apprentissage de la lecture mais beaucoup de dyslexiques évoluent avec ce trouble sans le savoir et les diagnostics à l’âge adulte sont encore trop rares.

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