- mer. oct. 02, 2019 8:14 pm
#16539
Hello à tous et toutes
Je m'appelle Sarah , je vous écris afin de rompre avec l'isolement de cette préparation ardue.
Je suis professeur des écoles , j'ai 3 enfants et un mari qui bosse énormément pour que je me consacre à mes révisions.
Je retente une deuxième fois le concours de Lyon. Je pense que je l'ai raté pour pleins de raisons, je n'ai pas fait de sport de l'année, j'ai mangé pleins de sucres rapides en révisant , j'ai mis ma vie en suspens et aie plongé dans les révisions, devenant boulimique de chaque minute, de chaque heure comme une momie " il faut que j'apprenne , j'ai pas le droit de rien faire , je dois apprendre , il y a trop de choses , je ne peux pas m'arrêter".
J'ai commencé ma phase de mémorisation, eh bien je suis pas fière un mois avant le concours, mon cerveau refusait jusqu'alors d'apprendre car débordée par la masse de travail . Cela s'est soldé par un black out en pleine séance d'écriture, 5 minutes lors d'une épreuve de 20 minutes de vide cognitif total. Je jouais ma vie sur ces 3 heures de concours.
Il y a sûrement pleins d'autres raisons qui font que je n'ai pas été prise mais si vous racontez ma rikiki expérience peut vous éviter de faire les mêmes erreurs que moi, vous gagnerez une année. Quand je fais le tri sur les témoignages, il faut bien retenir: bossez comme des dingues, mais n'oubliez pas qui vous êtes.
Pour ma part , je suis professeur des écoles, je réfléchis à ce que je pourrais pas faire au cas où je n'ai pas le concours . Pourquoi ? non pas que je ne pense pas être faite pour ça, mais parce que je refuse d'être défini par un concours impitoyable . Vous êtes sûrement de belles personnes pour vous intéresser à ce métier , mais les résultats et la sévérité du concours broie même les plus belles âmes. Vous pourriez être mes petites sœurs et petits frères. Alors rêvez, lancez -vous des défis, croyez en vous . Ne baissez pas les bras on est tous dans la même galère. Mais la vie ne s'arrête pas à ce dossier Parcoursup. Prenez de la hauteur, c'est le point commun de tous ceux qui ont eu l'oral.
Si vous trouvez qu'apprendre autant de choses est inutile , vous êtes morts !! Il va falloir changer d'état d'esprit . Cette année , j'ai eu un déclic : j'accepte d'amasser tout ce qu'il y a à apprendre.
Une orthophoniste m'a confié qu'elle ne pensait pas que ce métier demanderait autant de surcharge cognitive . De cet instant, j'ai compris que j'étais à côté de mes pompes.Je n'avais pas cerné réellement l'ampleur de la tâche . Je me suis inventée un rôle. Je me suis fait violence.
"Sarah tu es une balnaveuse ( menteuse à Lyon) . Tu n'auras jamais le concours, si tu ne prends pas conscience que tu dois accepter que ton cerveau travaille. De un, une orthophoniste te l'a conseillée et de deux, les personnes de première année aussi . Si c'est ce que tu veux, déchire-toi mais arrête de te donner un genre."
Dans vos moments de déprime , dites vous que toutes ces connaissances sont juste là pour savoir si vous êtes cap ou pas cap.
Alors , je vous invite tous à dire CAP ...pour cette année ...
Rien ne s'acquiert sans travail.
Prenez soin de vous et je refuse de rentrer en mode concours sous prétexte qu'on est en concurrence.
Avis à ceux et celles qui ont le temps d'échanger des courriels ou des mots d'encouragements
A bon entendeur salut et pardon si j'ai été inintéressante ,
juste un spleen d'automne avec une tête qui sature
rendez-vous à Lyon ou ses alentours pour celles qui veulent boire un café en mangeant des fiches.
Sarah
Je m'appelle Sarah , je vous écris afin de rompre avec l'isolement de cette préparation ardue.
Je suis professeur des écoles , j'ai 3 enfants et un mari qui bosse énormément pour que je me consacre à mes révisions.
Je retente une deuxième fois le concours de Lyon. Je pense que je l'ai raté pour pleins de raisons, je n'ai pas fait de sport de l'année, j'ai mangé pleins de sucres rapides en révisant , j'ai mis ma vie en suspens et aie plongé dans les révisions, devenant boulimique de chaque minute, de chaque heure comme une momie " il faut que j'apprenne , j'ai pas le droit de rien faire , je dois apprendre , il y a trop de choses , je ne peux pas m'arrêter".
J'ai commencé ma phase de mémorisation, eh bien je suis pas fière un mois avant le concours, mon cerveau refusait jusqu'alors d'apprendre car débordée par la masse de travail . Cela s'est soldé par un black out en pleine séance d'écriture, 5 minutes lors d'une épreuve de 20 minutes de vide cognitif total. Je jouais ma vie sur ces 3 heures de concours.
Il y a sûrement pleins d'autres raisons qui font que je n'ai pas été prise mais si vous racontez ma rikiki expérience peut vous éviter de faire les mêmes erreurs que moi, vous gagnerez une année. Quand je fais le tri sur les témoignages, il faut bien retenir: bossez comme des dingues, mais n'oubliez pas qui vous êtes.
Pour ma part , je suis professeur des écoles, je réfléchis à ce que je pourrais pas faire au cas où je n'ai pas le concours . Pourquoi ? non pas que je ne pense pas être faite pour ça, mais parce que je refuse d'être défini par un concours impitoyable . Vous êtes sûrement de belles personnes pour vous intéresser à ce métier , mais les résultats et la sévérité du concours broie même les plus belles âmes. Vous pourriez être mes petites sœurs et petits frères. Alors rêvez, lancez -vous des défis, croyez en vous . Ne baissez pas les bras on est tous dans la même galère. Mais la vie ne s'arrête pas à ce dossier Parcoursup. Prenez de la hauteur, c'est le point commun de tous ceux qui ont eu l'oral.
Si vous trouvez qu'apprendre autant de choses est inutile , vous êtes morts !! Il va falloir changer d'état d'esprit . Cette année , j'ai eu un déclic : j'accepte d'amasser tout ce qu'il y a à apprendre.
Une orthophoniste m'a confié qu'elle ne pensait pas que ce métier demanderait autant de surcharge cognitive . De cet instant, j'ai compris que j'étais à côté de mes pompes.Je n'avais pas cerné réellement l'ampleur de la tâche . Je me suis inventée un rôle. Je me suis fait violence.
"Sarah tu es une balnaveuse ( menteuse à Lyon) . Tu n'auras jamais le concours, si tu ne prends pas conscience que tu dois accepter que ton cerveau travaille. De un, une orthophoniste te l'a conseillée et de deux, les personnes de première année aussi . Si c'est ce que tu veux, déchire-toi mais arrête de te donner un genre."
Dans vos moments de déprime , dites vous que toutes ces connaissances sont juste là pour savoir si vous êtes cap ou pas cap.
Alors , je vous invite tous à dire CAP ...pour cette année ...
Rien ne s'acquiert sans travail.
Prenez soin de vous et je refuse de rentrer en mode concours sous prétexte qu'on est en concurrence.
Avis à ceux et celles qui ont le temps d'échanger des courriels ou des mots d'encouragements
A bon entendeur salut et pardon si j'ai été inintéressante ,
juste un spleen d'automne avec une tête qui sature
rendez-vous à Lyon ou ses alentours pour celles qui veulent boire un café en mangeant des fiches.
Sarah