Les réseaux sociaux se sont largement développés ces dernières années et une étude récente montre que 8 Français sur 10 sont inscrits à au moins un réseau social. Qu’en est-il des orthophonistes ? Il existe de nombreux groupes dédiés à la profession. La FNO a d’ailleurs créé un document sur le bon usage de Facebook et Twitter pour les orthophonistes peu connectés.

Comment les orthophonistes utilisent-ils Facebook ? Des groupes sont créés par thèmes (pathologie, remédiation, gestion de cabinet…). Certains sont généralistes mais d’autres sont très spécifiques. Les sujets abordés sont variés : partage d’informations, mise en commun de fichiers, communication sur les formations… Les jeunes orthophonistes viennent poser leurs questions, les plus anciens également lorsqu’ils reçoivent un patient avec une pathologie qu’ils ne connaissent pas bien.

Pour intégrer un groupe réservé aux orthophonistes, il faut montrer « patte blanche » et donc faire parvenir au modérateur un scan de son diplôme, ou de sa carte de professionnel de santé.

 

 

Ces groupes représentent un réel réseau d’entraide entre professionnels et permettent d’obtenir des informations assez rapidement sur une prise en charge, un problème administratif… Ils permettent la mise en commun de connaissances et de pouvoir réfléchir à plusieurs sur les « bonnes pratiques ». Cela est d’autant plus intéressant que les orthophonistes connectés viennent d’écoles différentes, de régions différentes et n’ont pas tous la même expérience ni le même point de vue. Il est d’ailleurs ainsi possible que certains échanges soient houleux…

Le risque de ces groupes est évidemment leur aspect chronophage… Une fois connecté, il est tentant de passer d’un groupe à un autre, d’un sujet à l’autre et de suivre des discussions par « curiosité » toute professionnelle soit-elle.

Récemment, les groupes Facebook ont aussi permis de partager les situations très difficiles de certains professionnels. Les orthophonistes se plaignent de plus en plus des divers ponctions sur des revenus qui n’ont déjà que peu évolué sur les dernières décennies, à tel point que certains, touchés par des « accidents de la vie » et mal protégés par leurs assurances ou seuls à devoir faire vivre une famille ne s’en sortent plus. A ces témoignages ont suivi la mise en place de cagnottes d’entraide (en ligne, bien sur !).

 

Partagez cet article :