e-orthophonie

20.  Dans l’espoir que l’orage déverse des trombes d’eau, la servante n’a pas désiré que son fils l’aide pour arroser le jardin.
 
Dans l’espoir que l’orage déverse des trombes d’eau : prop sub circonstancielle de but, cc de but
dans l'espoir que : introduit le cc
l'orage : sujet (l' : déterminant)
déverse : verbe
des trombes : cod (des : déterminant)
d'eau : complément du nom (d' : introduit le complément du nom)
 
la servante n’a pas désiré ... pour arroser le jardin : prop principale
la servante : sujet (la : déterminant)
n' pas : ne s'analyse pas
a désiré : verbe
pour arroser le jardin : cc de but
> pour introduit le cc; arroser : verbe; le jardin : cod de "arroser" (le : déterminant)
 
que son fils l’aide : prop sub complétive conjonctive, cod
que : introduit la sub
son fils : sujet (son : déterminant)
aide : verbe
l' : cod

Dans la phrase numéro 5 : "Il faut que tu fasses un effort ! Voici que la nuit vient et ton vélo est là qui traîne dans l’allée." 
Je ne comprends pas pourquoi "Voici' est une proposition principale.. Il n'y a pas de verbe pourtant  :blink: 

Voici est un présentatif qui est la contraction de "Vois ici" : étymologiquement, il y a bien un verbe...

J'étais pas du tout au courant, merci de l'explication :) 

Et pour "voilà", c'est le même cas ;-)

4. "Le chat que j’ai croisé est caché sous l’escalier."
 
Pourquoi "que j'ai croisé" est une proposition relative adjectivale déterminative et non pas explicative ? On peut se passer de cette information pourtant non ? 
et je ne comprends pas non plus la fonction d'épithète pour une proposition relative.. c'est pareil pour la question 3 

4. il s'agit d'une relative déterminative car ce n'est pas n'importe quel chat dont je parle, c'est celui qui est caché sous l'escalier; de façon plus générale, les relatives explicatives se repèrent à un signe de ponctuation : la virgule.Il n'y en a pas ici . > c'est une déterminative.
 
La relative est ici adjective, c'est-à-dire qu'elle est utilisée en lieu et place d'un adjectif  : Le chat croisé ... : croisé serait épithète de "chat", c'est donc aussi le cas de la prop relative. on trouve une appellation plus simple dans certaines grammaires qui ne veulent pas se torturer l'esprit : complément de l'antécédent "chat".

En effet je connaissais l'appellation plus simple  :rolleyes:
Encore merci !!! 
 
A très bientôt !  :P

Merci pour cet exercice, il m'aura donné pas mal de fil à retordre mais avec la correction tout devient clair!
Je voudrais tout de même m'assurer d'avoir vraiment tout compris.
 
A- 15. J’entends parler autour de moi mais j’entends réussir cette épreuve.
Est-ce parce qu'on ne mentionne pas "les gens" que la subordonnée infinitive est elliptique?
 
B- Faut-il toujours préciser qu'une subordonnée est complétive si elle est conjonctive, infinitive ou interrogative indirecte, ou part-on du principe qu'elle l'est forcément? 
 
C- Une subordonnée relative adjectivale explicative peut avoir une fonction d'apposition (12.   Depuis que j’ai commencé cet exercice, le professeur, qui a un petit air sadique, me regarde avec attention et il prend des notes avec un stylo vert.) ou de complément d'agent (exemple : Mon ami Jean, par qui elle a été bousculée, est venu lui présenter ses excuses), mais peut-elle en avoir une autre?
Dans la phrase "Mon ami Jean, pour qui j'ai de l'admiration, a eu son concours.", quelle serait la fonction de "pour qui j'ai de l'admiration"? Est-ce bien une relative explicative au moins?  
 
Encore merci pour vos précieuses explications!  :)

A. Oui, c'est ça.
B. C'est mieux de le préciser, pour montrer que l'on connaît la famille à laquelle appartiennent ces subordonnées.
C. Attention, vous avez bien à chaque fois des relatives adjectives explicatives (nature) qui sont appositions (fonction). Il ne faut pas confondre la fonction de la relative avec la fonction du pronom relatif (sujet dans la première phrase, complément d'agent dans la 2, cc de destination pour la 3).