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Propositions

Publié : lun. sept. 22, 2014 9:41 pm
par DocteurLinguo
La fonction de ces relatives est complément de l'antécédent (ou épithète), attribut du sujet, apposition, sujet, COD...
 
Quelques exemples : 
 
- Je vois le lion qui mange (complément de l'antécédent / épithète de "lion").
- Je suis qui tu aimes (attribut du sujet).
- Je vois le lion, qui mange une biche (apposition).
- Qui m'aime me suive (sujet).
- J'aime qui me suit (COD)...

Propositions

Publié : lun. sept. 22, 2014 9:43 pm
par DocteurLinguo
Conclusion : le terme "proposition relative < quelque chose >" ne peut désigner qu'une nature et non une fonction en grammaire traditionnelle...

Propositions

Publié : mar. sept. 23, 2014 8:21 pm
par CamiF
D'accord pour tout ça c'est clair désormais :) 
Mais qu'est-ce que la  relative attributive et a relative concessive.. ? Je les met dans quelle partie ?  :wacko: 

Propositions

Publié : mar. sept. 23, 2014 8:37 pm
par DocteurLinguo
Ces dénominations, plus récentes que celles de la grammaire traditionnelle, se superposent aux notions vues précédemment. 
 
Ainsi, avec les relatifs indéfinis complexes — qui, quoi, dont, où — et les corrélations quel…que, quelque...que, nous avons des relatives substantives qui occupent la fonction de complément circonstanciel de concession. 
Exemple : Où que tu ailles, je serais toujours avec toi.
 
> celles-ci peuvent être classées dans les substantives (c'est leur nature).
 
Les relatives attributives attribuent une qualité à l'antécédent, ce sont donc des adjectivales qui portent un nom différent !

Propositions

Publié : mar. sept. 23, 2014 8:53 pm
par CamiF
C'est complet, c'est génial et encore mille merci je vais pouvoir faire mes jolies fiches grâce à vous !! :) 
 
Bonne soirée ! 

Propositions

Publié : mar. sept. 06, 2016 10:36 am
par DocteurLinguo
Bonjour charlotteL,
 
Vous pouvez vous fier au découpage que je propose dans ce post (plus haut), c'est celui qui est utilisé dans la majorité des concours.
 
Vous avez raison, tous les ouvrages ne donnent pas exactement le même nom aux différentes propositions, chacun essaye d'innover (même si le contenu ne change finalement pas). Le Bescherelle ,qui n'est pas vraiment spécialisé dans l'analyse grammaticale, n'échappe pas à la règle.
 
Pour répondre à vos questions :
 
> Pour les types de propositions (si l'on considère le rapport entre elles) : indépendante, indépendante coordonnée, indépendante juxtaposée; si elles ne sont pas indépendantes : principale, subordonnée, incidente ou incise (> insérée, terme plutôt rare).
 
>Pour les types de propositions subordonnées : voir plus haut (relative, complétive, circonstancielle, participiale). La conjonctive et l'infinitive appartiennent à la famille des complétives.
 
> Les circonstancielles sont à distinguer des conjonctives pures car elles n'ont pas le même rapport au verbe. Toutefois, comme elles sont introduites par un conjonction de subordination, quelques grammaires les nomment "conjonctives circonstancielles", c'est juste une question de nom, elles forment une nature bien à part.
 
> Les infinitives sont une sous-classe des complétives (comme indiqué plus haut) car elles complètent directement un verbe, comme les conjonctives pures et les interrogatives indirectes.
 
En résumé, je vous conseille mon tableau, très clair et reprenant la théorie "classique".
 
A votre disposition pour toute question ;-)
 
Docteur Linguo.

Propositions

Publié : mar. sept. 06, 2016 10:40 am
par DocteurLinguo
Keep cool ;-)