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par Kara
#18431
"Payer ses courses, vérifier ses comptes, conduire, prendre le bus, autant d'activités qui sollicitent le nombre.
Une difficulté dans l’utilisation du nombre pourrait donc engendrer des conséquences importantes pour la qualité de vie des personnes concernées.

Quels signes cliniques ?
La dyscalculie est un trouble d’apprentissage présentant différents signes cliniques (cf DSM V) :
− des difficultés persistantes dans l’acquisition des mathématiques (lenteur, difficultés à se souvenir des faits numériques, calculs erronés, raisonnement mathématique faux ou inefficace, évitement de ces activités, etc),
− la moyenne du sujet doit être inférieure à celle des personnes du même âge,
− pas de trouble intellectuel, neurologique, sensoriel ou moteur,
− des conséquences observées sur la scolarité, le travail ou la vie quotidienne.

Les recherches ont évolué et les scientifiques s’accordent de plus en plus sur la présence d’une dysfonction cérébrale malgré une intelligence normale.
Le fonctionnement cérébral est alors étudié et un « sens du nombre » est identifié (Dehaene & al, 2004). C’est ce sens qui permettrait d’estimer approximativement ou précisément une quantité.

Grâce à ces recherches, nous pouvons donc distinguer deux types de dyscalculie (Mazeau & Pouhet, 2005) :
− la dyscalculie primaire : trouble du sens du nombre.
− la dyscalculie secondaire : conséquence d’un trouble cognitif des fonctions exécutives, du langage, du domaine visuo-spatial ou de la mémoire.

Difficile de déterminer sa prévalence qui varie de 3 à 6%.

Une fois le diagnostic établi, il convient dans la plupart des cas de débuter une remédiation cognitive. Cependant, pour rendre cette remédiation fonctionnelle, il est nécessaire de connaître les répercussions du trouble mathématique dans la vie quotidienne de ces personnes."

https://dyscalculie-adulte.fr/