Les troubles de l’oralité du nouveau-né prématuré

Selon l’Inserm, la prématurité touche chaque année entre 50000 et 60000 enfants en France. Nous savons aujourd’hui que ces enfants présentent des risques accrus de développer des troubles de l’oralité : en effet, l’alimentation artificielle, et plus généralement l’hospitalisation, peuvent avoir des conséquences non négligeables sur le développement de la sphère oro-faciale de l’enfant, et plus tard sur le développement du langage.

L’orthophoniste peut donc intervenir très précocement en service de néonatalogie afin de stimuler la sphère orale du nouveau-né, et ainsi l’aider à développer les compétences nécessaires à son autonomie alimentaire, indispensable à la fin de son hospitalisation. L’accompagnement des parents est un autre rôle important de la profession. Ceux-ci se retrouvent souvent démunis face à la situation à laquelle ils sont confrontés, les orthophonistes sont donc présents afin de les informer sur les soins et les stimulations prodigués, et de les guider dans les premières interactions avec leur enfant.

La prématurité en quelques mots

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, une naissance est dite prématurée lorsqu’elle survient avant 37 semaines d’aménorrhée. Une naissance à terme se situe normalement entre 37 et 42 semaines d’aménorrhée. La prématurité se divise en trois catégories :

  • la prématurité extrême (avant 28 semaines)
  • la grande prématurité (entre 28 et 32 semaines)
  • la prématurité moyenne ou tardive (entre 32 et 37 semaines)

Source www.reseauprosante.fr/

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