En France, 6 à 8 % de la population seraient concernés par les troubles “dys”. Ils ont leur journée nationale. Elle se traduira dans la Nièvre par des conférences et des tables rondes.

Dyslexiques, dysphasiques, dyspraxiques, dysorthographiques, dysgraphiques, dyscalculiques… Voici quelques exemples de “dys”.

Les objectifs principaux de la 5e Journée des “dys” sont de favoriser un repérage et un diagnostic précoce partout en France, un accompagnement et une prise en charge réellement adaptés, ainsi qu’une meilleure connaissance de ces troubles. Le diagnostic repose sur  un bilan pluridisciplinaire.

Soirée gratuite

Dans la Nièvre, une soirée gratuite et ouverte à tous est organisée, pour la cinquième année, par le réseau Pluradys (*) en partenariat avec l’Agence régionale de santé, Nevers Agglomération, le réseau Canopé et la Fédération nationale des orthophonistes. Elle se tiendra, demain, à partir de 18 h 30, au siège de Nevers Agglomération, route de Marzy, à Nevers.

Au programme : une conférence de Gilles Paumier, orthophoniste et membre de l’équipe ressource de Pluradys ; suivie d’une table ronde animée par cinq professionnels de santé sur le thème « Sera-t-il “dys” ? Pour repérer, il n’est jamais trop tôt ».

« Normalement, le diagnostic, assuré par un médecin, repose sur un bilan pluridisciplinaire, faisant intervenir orthophoniste, psychologue, psychomotricien ou encore ophtalmologiste, en fonction des symptômes de l’enfant », précise Gilles Paumier.

Pour définir les modalités de prise en charge, les parents doivent s’adresser à la Maison départementale des personnes handicapées. En fonction du degré du handicap, la MDPH décide d’aménagements spécifiques, formalisés par le biais d’un projet personnalisé de scolarisation.

(*) Pluradys est un réseau de santé destiné aux enfants de Bourgogne présentant une association de plusieurs symptômes ou de plusieurs dysfonctions relatives aux pathologies du développement et/ou aux troubles des apprentissages.

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