J-3 avant notre dernier webinaire : la gestion des émotions lors des oraux

J-3 avant notre dernier webinaire : la gestion des émotions lors des oraux

Ca y est, notre dernier webinaire est planifié et il aura lieu le 20/04/24 à 10h. Vous avez construit un beau projet de formation avec clarté et détermination. Vous vous êtes entraîné à 1000 exercices et 2000 questions d’entretien. Il serait donc dommage que vos émotions viennent prendre le dessus et vous empêchent d’offrir vos réponses aux jurés.

A l’occasion de l’entretien avec les jurés des CFUO, votre objectif sera d’exposer les raisons de votre choix d’accompagner chaque patient avec envie, bienveillance et technicité. Pour y arriver, il sera important de placer à la bonne distance le stress lié à l’événement. Ce webinaire sera l’occasion d’acquérir différentes techniques vous permettant de vivre au mieux l’entretien tout en évacuant les blocages.

Pour y participer, nos e-orthophonistes ont simplement à se connecter à notre plateforme puis se laisser guider par cet outil innovant et intuitif. Elles peuvent y accéder depuis leur ordinateur, leur tablette ou leur smartphone.

L’objectif de ce dernier webinaire est d’offrir la possibilité à nos étudiants de poser leurs questions « en live » aux 2 formateurs qui animeront cette classe virtuelle. Tout sera abordé afin « d’affronter » sereinement les oraux !

Rejoignez-nous 😉 !

 

J-3 avant nos dernières sessions de VisioTD !

J-3 avant nos dernières sessions de VisioTD !

Rien ne remplace l’avis d’un expert ou l’accompagnement sur mesure d’une équipe dédiée. Nous proposons donc des séances de TD en visioconférence par groupe de 10 maximum : nos VisioTD.

Retrouvons-nous pour ce 6ème et dernier VisioTD consacré aux oraux d’admission, un temps de partage et de réflexion en petits groupes. Pour continuer à faire évoluer votre technique, gagner en assurance et en sérénité, toute l’équipe se prêtera au jeu des questions/réponses. Dans un 1er temps, vous serez dans la posture du jury et nous, dans celle des candidats ! Vous nous poserez les questions auxquelles vous souhaitez obtenir des réponses circonstanciées. Dans un 2ème temps, nous inverserons les rôles et nous vous poserons quelques questions essentielles auxquelles vous veillerez à répondre en tant que candidat.

Si vous séchez, si vous doutez, tout est prévu car la séance se clôturera par un bilan permettant de vous livrer les derniers conseils et éclaircissements. Il s’agit d’un temps exclusivement dédié à vous et à vos remarques.

Rejoignez-nous 😉 !

 

VocabOrtho : la dysphasie

VocabOrtho : la dysphasie

Chaque mois, nous vous proposons de découvrir une pathologie prise en charge par les orthophonistes. Ce sont des notions essentielles à connaître pour vos oraux d’admission en CFUO ⁣⁣😉. Ce mois-ci, nous vous présentons la dysphasie.

La dysphasie est un trouble de l’apprentissage se manifestant au niveau de la communication et du langage. Plus la dysphasie est détectée tôt et la prise en charge précoce, meilleures sont les chances d’aider efficacement l’enfant à progresser.

Si la dyspraxie ou la dyslexie sont deux troubles bien connus de la famille des DYS, la dysphasie l’est beaucoup moins. Selon les chiffres de l’Inserm, elle toucherait environ 2% des enfants avec une proportion plus importante de garçons. La dysphasie est un trouble de l’apprentissage qui touche le développement du langage oral, l’enfant aura alors des difficultés à s’exprimer mais aussi à comprendre ce qu’on lui dit. La dysphasie a des répercussions sérieuses sur la vie de l’enfant, tant au niveau scolaire que sur le plan social. Le dialogue avec les autres est compliqué, l’apprentissage des leçons également. C’est pour cette raison qu’une prise en charge précoce est essentielle. Même si on considère qu’un diagnostic de dysphasie ne peut pas être posé avec certitude avant l’âge de 5 ans, des signes peuvent alerter beaucoup plus tôt.

Les différents types de dysphasie

Avant de s’intéresser aux symptômes du trouble, il est important de rappeler qu’il n’y a pas une dysphasie, mais plusieurs. La dysphasie peut être expressive, elle désignera alors des difficultés d’expression orale, réceptive, il s’agira ici d’une difficulté à comprendre le langage ou bien mixte.

Dysphasie : quels sont les signes qui doivent alerter ?

Selon l’association DYS-POSITIF il est possible de détecter des signes annonciateurs de la dysphasie dès l’âge de 2 ans ou 3 ans. À cet âge, on ne parlera pas encore de difficultés de langage mais plutôt de troubles ayant un impact sur la faculté de l’enfant à communiquer. L’enfant semble ne pas comprendre ce qu’on lui dit, il répète les mots quand on lui parle, il ne parle pas du tout ou très peu, utilise des mots simples au lieu de faire des phrases (« Gâteau » au lieu de « Je veux manger un gâteau »). Les enfants ayant du mal à s’exprimer, ils sont anormalement silencieux. Ils apprennent à lire, mais souvent plus lentement que les autres. À l’âge l’adulte, ce trouble de l’apprentissage du langage est plus difficile à repérer. Parmi les personnes concernées, beaucoup se débrouillent avec leurs difficultés, sans forcément demander de l’aide.

Parmi les symptômes qui peuvent orienter vers la dysphasie après trois ans on peut notamment évoquer :

  • un vocabulaire restreint,
  • des erreurs de syntaxe,
  • des difficultés à construire son discours,
  • des difficultés à trouver le bon mot,
  • une organisation des sons inadéquate au sein des mots,
  • une omission des mots de liaison,
  • une difficulté à expliquer une idée de manière verbale,
  • une utilisation très fréquente du langage gestuel,
  • des hésitations dans le discours,
  • une difficulté à comprendre les consignes,
  • une difficulté à percevoir les nuances dans le discours.

Dysphasie à l’âge adulte : quels sont les signes ?

Tout dépend du degré de sévérité du handicap. « Beaucoup d’adultes dysphasiques sont passés sous les radars de l’Education nationale », constate Marie-Hélène Marchand, neuropsychologue et orthophoniste. « Leurs difficultés orales ne se voient pas forcément dans la vie quotidienne. Mais on se rend compte qu’ils manquent de vocabulaire. On constate des anomalies syntaxiques dans les phrases complexes et des problèmes de concordance des temps. Ils ont également du mal à s’ajuster au discours des autres. ».

 

 

Difficultés à comprendre les sous-entendus

Très souvent, les personnes dysphasiques ne saisissent pas les «non-dits», tous ces sous-entendus couramment employés dans une conversation entre adultes. « Ils ne comprennent pas le deuxième degré et les nuances de langage. Du coup, ils ont beaucoup de mal à gérer les codes sociaux. C’est comme s’ils étaient plongés dans un pays dont ils ne comprennent pas bien la langue », confirme Martine Rousseau, présidente et membre de l’association Avenir Dysphasie France.

Pour donner un exemple, un dysphasique ne va pas comprendre une phrase à double sens comme « j’en ai plein le dos ». Il va la prendre au premier degré, se focaliser sur le dos, sans percevoir la fatigue sous-jacente. Une vraie source de malentendus.

Dysphasie, comment est établi le diagnostic et quelle est la prise en charge ?

Avant de s’orienter vers un diagnostic de dysphasie, il faudra s’assurer que les difficultés de l’enfant ne sont pas liés à d’autres facteurs comme une maladie, un problème auditif, un trouble psychologique, un déficit intellectuel ou même une malformation au niveau de la sphère buccale qui pourrait l’empêcher de s’exprimer correctement. Si une prise en charge en orthophonie n’a rien donné, l’enfant va alors être évalué par une équipe pluridisciplinaire associant un psychomotricien, un orthophoniste, un pédopsychiatre et un neuropsychologue. Un protocole sera ensuite mis en place afin d’accompagner l’enfant et va associer de l’orthophonie intensive, l’ergothérapie, une prise en charge auprès d’un psychologue et d’un psychomotricien.

La rééducation à l’âge adulte est plus difficile que chez l’enfant. Chez un enfant dysphasique, le parcours est relativement balisé. Une fois repéré le retard d’apprentissage, des séances d’orthophonie sont prescrites. Elles permettent à l’enfant de surmonter en partie son handicap en l’aidant à mieux s’exprimer. Cette rééducation du langage chez un orthophoniste est possible à tout âge. Mais, en pratique, cette prise en charge est plus difficile à mettre en œuvre que pour un enfant : « Dégager une heure par semaine pour se rendre chez un orthophoniste n’est pas évident. Les adultes sont très vite repris par leurs obligations familiales et professionnelles, et abandonnent. Finalement, l’important chez l’adulte est l’identification du problème et la pose du diagnostic », constate Marie-Hélène Marchand.

Par ailleurs, compte tenu de la pénurie d’orthophonistes, beaucoup de praticiens donnent la priorité à l’accueil des enfants pour la prise en charge de la dysphasie. « Il est très difficile de trouver des professionnels qui acceptent de s’occuper d’adultes », regrette Martine Rousseau. Il est également possible de consulter un neuropsychologue, mais ces professionnels de santé ne sont pas nombreux. Formés à la psychologie, ils ont une spécialisation dans les troubles de la mémoire ou de l’attention. Comment souvent, les associations comblent en partie ce déficit de prise en charge.

Quelles sont les conséquences de ce trouble du langage oral au quotidien ?

La dysphasie complique le rapport aux autres. Ces difficultés de compréhension ont un impact important dans le milieu professionnel avec, par exemple, des difficultés à intervenir dans les réunions à plusieurs et à comprendre le propos ; ou encore des difficultés à développer ses motivations lors d’un entretien d’embauche. Mais le problème se pose aussi dans la vie privée. Marie-Hélène Marchand se souvient d’une de ses patientes, souvent en colère contre son mari. « En réalité, il y avait un vrai problème de compréhension du langage dans ce couple », explique-t-elle.

Comment savoir si on est dysphasique et qui consulter ?

Le diagnostic de dysphasie a souvent été posé dans l’enfance. Mais ce n’est pas toujours le cas. Un adulte qui se débat avec des difficultés d’élocution et de compréhension du langage peut en parler à son médecin traitant. Le cas échéant, celui-ci l’orientera vers un orthophoniste ou un neuropsychologue. Le diagnostic de dysphasie chez l’adulte se fait parfois de manière fortuite à l’occasion d’un bilan professionnel, comme en témoigne Marie-Hélène Marchand : « En général, ils nous consultent dans les périodes de changement, par exemple avant de prendre un nouveau poste. Certains nous demandent une évaluation dans le but de choisir la bonne orientation. D’autres – en général ceux qui n’ont pas été dépistés dans l’enfance – essaient de comprendre pourquoi ils rencontrent des difficultés professionnelles ».

Dysphasie et travail : quels métiers peut-on exercer ?

Dans la dysphasie, il n’y a pas de déficience intellectuelle. Mais le handicap que représentent les troubles du langage et les difficultés d’expression rendent problématique l’accès à certains métiers. « On imagine mal une personne dysphasique devenir avocat, commercial ou psychologue », note Marie-Hélène Marchand. Mais, les dysphasiques ont d’autres atouts. Dès l’école, ils se montrent plutôt doués en maths, une forme de langage avec laquelle ils sont plus à l’aise que dans le domaine littéraire. Nombre d’entre eux font de brillantes études dans le domaine de l’informatique ou de la finance. En revanche, les personnes atteintes d’une dysphasie sévère, ou qui présentent d’autres troubles «dys» (dyslexie, dyscalculie…) ont un parcours plus chaotique. « Certains sont orientés vers un travail en milieu protégé ou un poste adapté en milieu ordinaire », constate Martine Rousseau.

Faut-il faire reconnaître ce handicap ?

Dans ce contexte, la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) peut être utile, même si certains dysphasiques préfèrent ne pas s’en prévaloir devant leur employeur ou leurs collègues de travail. Dans tous les cas, la démarche est à effectuer auprès d’une Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). « Cette RQTH ouvre des droits à la retraite et, si le taux de handicap est important, à l’allocation adulte handicapé (AAH). Par ailleurs, les entreprises sont soumises à des quotas d’embauche de personnes reconnues handicapées. La RQTH ouvre également la possibilité d’aménagements de postes », explique Martine Rousseau. Pour certains, en particulier ceux qui ont des troubles dyslexiques, des logiciels d’aide à l’écriture et à la lecture peuvent faciliter le travail sur ordinateur. L’association les présente sur son site internet (rubrique Aide au langage).

Permis de conduire et troubles dys : des stages aménagés

Le permis de conduire est nécessaire dans certains emplois. Mais l’épreuve du code peut être difficile pour certains adultes dysphasiques. Les associations ont obtenu des aménagements pour toutes les personnes présentant des troubles dys. L’épreuve du code se déroule sur une période plus longue et elle peut être passée trois fois. L’association Avenir Dysphasie donne des conseils détaillés sur son site (rubrique Emploi).

Les associations : une aide précieuse

L’association Avenir Dysphasie a mis en place des clubs afin de permettre à de jeunes adultes de se rencontrer et de progresser ensemble. Des sorties et des week-ends sont organisés en commun. « Nous avons un groupe de 25-35 ans qui font du théâtre, encadrés par un art-thérapeute. Ils travaillent beaucoup sur les habiletés sociales lors des séances d’improvisation », explique Martine Rousseau. À Bordeaux et à Issy-les-Moulineaux, des web-radios ont vu le jour, sous l’égide d’un journaliste professionnel. Là encore, c’est l’occasion de travailler son élocution. « Et pourquoi pas s’entraîner au grand oral du bac », se réjouit Martine Rousseau qui compte bien renouveler l’expérience.

 

Parcours étudiant : « je suis entré en 1ère année d’orthophonie ! »

Parcours étudiant : « je suis entré en 1ère année d’orthophonie ! »

Quels conseils aimeriez-vous avoir pour intégrer, vous aussi, un centre de formation en orthophonie (CFUO) ? Vous vous êtes posé de nombreuses fois la question. Comme chaque mois, toute l’équipe d’e-orthophonie* est heureuse de partager avec vous les astuces de nos étudiants qui ont brillamment réussi !

Ce mois-ci, c’est au tour de Gaële (oui oui, avec un seul L 😜). Elle partage son expérience avec vous au détour de notre interview vérité. Découvrez son parcours et ses conseils pour réussir !

 

1ère partie : INFORMATIONS CONCERNANT GAELE

  1. Année d’intégration d’un CFUO ? Septembre 2023
  2. Combien d’années de tentatives ? Une seule
  3. Nombre de regroupements de CFUO demandé l’année de l’intégration ? Lesquels ? Un seul, Paris
  4. CFUO intégré ? Paris

2ème partie : DURANT LA PREPARATION

  1. Circonstances particulières durant l’année de préparation : bachelier ? fac en parallèle ? dans quelle filière ? en reconversion (de quel métier ou branche) ? J’étais en reconversion, au chômage, une vie de famille incluant 3 ados à la maison 😊.
  2. Prépa en présentiel effectuée (auparavant ou en parallèle) ? Non.
  3. Pourquoi avoir choisi une prépa en ligne et e-orthophonie*, en particulier ? Elle me semblait être la seule réellement au courant des changements récents appliqués aux concours. Le format en ligne correspondait à mon besoin de flexibilité. Le prix de la formation restait raisonnable et envisageable pour mon budget.
  4. Quelle était votre organisation de travail durant la préparation (par exemple, nombre de jours de travail par semaine, nombre d’heures de travail par jour, quels contenus vous a le plus servi…) ? Avant e-orthophonie*, j’ai effectué un bilan de compétences qui m’a permis de rencontrer des orthophonistes. J’ai ensuite suivi une remise à niveau en biologie et chimie via le CNED (j’ai passé un bac littéraire il y a plus de 20 ans…). J’avais établi un programme par jour avec les nombreux exercices pratiques et des objectifs à atteindre par période (mois ou trimestre) qu’il y a sur la plateforme e-orthophonie*. J’ai beaucoup lu pour enrichir ma connaissance de la profession et intégrer le vocabulaire associé. De plus, grâce au réseau des étudiants e-ortho nous avons pu nous entraîner aux oraux par petits groupes via Skype (1 créneau de 2h, une fois par semaine).
  5. Qu’est-ce qui a été décisif dans votre préparation ? Avant tout, c’est vraiment l’équipe d’e-orthophonie*, j’ai particulièrement bien été accompagnée et encadrée. Ensuite, les rencontres avec les orthophonistes et mon implication dans 2 associations pour me confronter à la réalité des métiers de soin.
  6. Comment avez-vous choisi les CFUO (critères de sélection) ? J’ai choisi le seul CFUO proche de mon lieu d’habitation.
  7. Selon vous, que recherchent les jurés lors des oraux ? Ils recherchent avant tout à recruter de futurs confrères : bonne capacité de communication et aisance verbale selon moi.
  8. Qu’est-ce qui vous a le plus servi lors de la préparation aux oraux (entraînements personnels aux exercices et questions, oraux blancs…) ? Sans aucun doute la qualité de l’accompagnement de l’équipe sur plein d’aspects différents, même financier ou logistique ! Les oraux blancs aussi.
  9. Après coup, quel était votre meilleur atout à l’oral ? Je pense que j’ai su rester naturelle tout en exposant précisément mon projet professionnel. Je voulais vraiment que le jury sache que cette décision était murement réfléchie et que j’avais confronter mes projections à la réalité du métier.

 

 

3e PARTIE : UNE FOIS LE CFUO INTEGRE

  1. Combien suivez-vous d’heures de cours et TD en présentiel par semaine en moyenne ? 20h en moyenne + 1 journée (ou plus) consacré au stage + cours à suivre en ligne (4 à 5H pour moi mais différent selon le rythme de chacun).
  2. Quelles sont les périodes de cours et de vacances ? 2 semaines à Noël et 2 semaines en avril, juste avant les partiels (janvier et mai).
  3. Quels points forts pouvez-vous évoquer par rapport au CFUO choisi ? des points faibles ? Points forts : des intervenants passionnants et pédagogues ! La possibilité de suivre les cours manqués en ligne (filmés et enregistrés, comme s’il s’agissait d’un cours particulier, le top !). Point faible : le manque d’organisation de l’administration. J’ai vraiment senti la différence par rapport à e-orthophonie* ! Mais une fois l’adaptation faite, rien de bien méchant.
  4. Quels conseils pour bien aborder la 1ère année ? Quel est le temps de travail personnel (vous pouvez indiquer un nombre d’heures par semaine, par exemple) ? Je dirais que 5h est le minimum mais en réalité je n’ai pas de rythme fixe hebdomadaire. Après, cela dépend beaucoup des points forts et des difficultés propres à chacun (pas d’anglais et des facilités en linguistique pour moi mais c’est peu face à la quantité de matières scientifiques à rattraper/ comprendre…).
  5. Comment organisez-vous votre temps de travail (relecture, lectures complémentaires…) ? Comme je peux 😊 ! J’avoue avoir sous-estimé le poids d’une reprise d’études dans une vie de famille. Pour le moment je travaille dès que j’ai quelques heures de libres devant moi…et c’est très irrégulier 😊. Mais ça se passe bien.
  6. Y a-t-il des erreurs à éviter ? La principale serait de penser qu’une formation d’orthophoniste est centrée sur les sciences humaines uniquement. Les sciences biomédicales et techniques sont les plus présentes ! Certaines reconverties déchantent et paniquent les premières semaines de cours. Là encore, j’étais vraiment contente d’avoir choisi e-orthophonie* qui nous y prépare.
  7. Avez-vous des conseils à donner pour trouver un stage (école, structures, libéraux) ? Si oui, lesquels ? Commencer à chercher dès la rentrée de septembre en 1ère année (les méandres administratifs des écoles publiques associés à ceux du DUEFO peuvent vous faire perdre un bon mois…) et ne pas hésiter à commencer ceux de deuxième année dès juin/ juillet pour gagner du temps.
  8. Pourriez-vous dire si le CFUO que vous avez choisi insiste davantage sur certains aspects (par exemple : neurologie, langue des signes…) ? A Paris, la neurologie est très présente (cours d’anatomie et biologie moléculaire très présents)… et c’est un bonheur pour moi 😊.
  9. Souhaitez-vous ajouter des informations qui vous semblent pertinentes et surtout essentielles à connaître pour les futurs étudiants en orthophonie ? Les deux premières années sont très théoriques (comme souvent en fac) mais restent captivantes si l’on a une idée précise du métier d’orthophoniste. Cette finalité en tête entretient la motivation. Alors, n’hésitez pas à rencontrer des professionnels avant de vous lancer. La très bonne nouvelle, une fois le concours passé et le CFUO intégré, il y a un grande solidarité entre les étudiants à Paris. L’ambiance de travail est bienveillante et fun 😊.

Merci à Gaële, une vraie belle profondeur de réflexion, positive et constructive à chaque instant !

 

8ème webinaire de l’année : l’assertivité

8ème webinaire de l’année : l’assertivité

Notre prochain webinaire se déroulera le samedi 30/03/24 à 10h. Durant ce cours « en live », nous allons aborder l’assertivité.

Lors des épreuves orales, on craint de bafouiller, de perdre confiance, ça peut se comprendre mais en aucun cas il ne s’agit de croire qu’on est inintéressant ou stupide.

L’entretien mené avec les jurés de CFUO doit vous permettre de présenter clairement et sereinement votre choix de formation. Développer votre assertivité vous permettra d’exposer avec envie et générosité vos motivations. Nous vous présenterons 10 points clés qui vous permettront de vous exprimer librement et clairement afin de créer un échange constructif avec les jurés.

On vous invite à prendre la place qui est la vôtre lors des oraux en vous accompagnant vers plus d’assertivité. Vous êtes arrivés à l’oral, c’est votre place, vous êtes légitimes.

Alors, rendez-vous sur vos ordinateurs, tablettes ou smartphones samedi 30 mars à 10h !

Rejoignez-nous 😉.

 

Parcours étudiant : « je suis entré en 1ère année d’orthophonie ! »

Parcours étudiant : « je suis entré en 1ère année d’orthophonie ! »

Quels conseils aimeriez-vous avoir pour intégrer, vous aussi, un centre de formation en orthophonie (CFUO) ? Vous vous êtes posé de nombreuses fois la question. Comme chaque mois, toute l’équipe d’e-orthophonie* est heureuse de partager avec vous les astuces de nos étudiants qui ont brillamment réussi !

Ce mois-ci, c’est au tour d’Antoine. Il partage son expérience avec vous au détour de notre interview vérité. Découvrez son parcours et ses conseils pour réussir !

 

1ère partie : INFORMATIONS CONCERNANT ANTOINE

  1. Année d’intégration d’un CFUO ? Septembre 2023
  2. Combien d’années de tentatives ? Trois
  3. Nombre de regroupements de CFUO demandé l’année de l’intégration ? Lesquels ? J’en ai
    demandé 5 : Amiens/Caen/Rouen, Brest/Nantes/Rennes/Tour, Lyon/Clermont-Ferrand, Lille et Toulouse
  4. CFUO intégré ? Caen

2ème partie : DURANT LA PREPARATION

  1. Circonstances particulières durant l’année de préparation : bachelier ? fac en parallèle ? dans quelle filière ? en reconversion (de quel métier ou branche) ? Licence de Sciences pour la Santé.
  2. Prépa en présentiel effectuée (auparavant ou en parallèle) ? Non
  3. Pourquoi avoir choisi une prépa en ligne et e-orthophonie*, en particulier ? Autonomie et liberté dans le travail, me permettait de travailler mon dossier tout en suivant ma licence. Et j’avais surtout de très bons retours sur e-orthophonie*.
  4. Quelle était votre organisation de travail durant la préparation (par exemple, nombre de jours de travail par semaine, nombre d’heures de travail par jour, quels contenus vous a le plus servi…) ? Travail surtout pendant les vacances car licence qui demandait déjà beaucoup de travail, oraux blancs et remplissage du dossier Parcoursup m’ont vraiment beaucoup servi.
  5. Qu’est-ce qui a été décisif dans votre préparation ? Élaboration de mon projet de formation.
  6. Comment avez-vous choisi les CFUO (critères de sélection) ? Villes proches de mon lieu d’habitation 1e critère, villes et écoles attirantes 2e critère
  7. Selon vous, que recherchent les jurés lors des oraux ? Qualité des motivations, attitude naturelle, capacité d’imagination), qualité de réflexion.
  8. Qu’est-ce qui vous a le plus servi lors de la préparation aux oraux (entraînements personnels aux exercices et questions, oraux blancs…) ? Oraux blancs, avoir des motivations claires, répondre spontanément à des questions.
  9. Après coup, quel était votre meilleur atout à l’oral ? Motivations claires, attitude naturelle.

 

 

3e PARTIE : UNE FOIS LE CFUO INTEGRE

  1. Combien suivez-vous d’heures de cours et TD en présentiel par semaine en moyenne ? Emploi du temps très changeant, environ 25h par semaine.
  2. Quelles sont les périodes de cours et de vacances ? 1 semaine Toussaint, 2 semaines Noël, 1 semaine février, 1 semaine Pâques, grandes vacances fin mai.
  3. Quels points forts pouvez-vous évoquer par rapport au CFUO choisi ? des points faibles ? Enseignement de qualité, association investie qui propose de nombreux événements, petites promos donc ambiance agréable.
  4. Quels conseils pour bien aborder la 1ère année ? Quel est le temps de travail personnel (vous pouvez indiquer un nombre d’heures par semaine, par exemple) ? Environ 15h par semaine. Savoir travailler en autonomie, être bien organisé dans son travail afin de gagner du temps, savoir profiter de son temps libre.
  5. Comment organisez-vous votre temps de travail (relecture, lectures complémentaires…) ? Relecture, reformulation du cours, fiches de cours, exercices, annales pendant les périodes de révision.
  6. Y a-t-il des erreurs à éviter ? Ne pas accumuler de retard en étant autant que possible à jour, ne pas faire d’impasse dans les cours.
  7. Avez-vous des conseils à donner pour trouver un stage (école, structures, libéraux) ? Si oui, lesquels ? Ne pas s’y prendre au dernier moment, ne pas hésiter à contacter plusieurs écoles, chercher des contacts dans son entourage.
  8. Pourriez-vous dire si le CFUO que vous avez choisi insiste davantage sur certains aspects (par exemple : neurologie, langue des signes…) ? Programme de neurosciences assez dense à Caen.
  9. Souhaitez-vous ajouter des informations qui vous semblent pertinentes et surtout essentielles à connaître pour les futurs étudiants en orthophonie ? Beaucoup de contenus scientifiques. Mais pour finir, accrochez-vous, car moi-même je n’y croyais plus mais e-ortho m’a tellement poussé que je n’ai pas lâché. Et après, c’est juste génial !!!

Merci à Antoine, une belle énergie et des valeurs humaines profondément ancrées !